Le temps m’a fait faire une valse-hésitation aujourd’hui. Après un réveil très nuageux, la matinée a été dans l’ensemble pluvieuse. Vers midi, toujours des nuages, mais plus de pluie. Je me programme alors une promenade se déroulant au nord d’Evreux. Alors que je me dirige vers le nord avec ma voiture, je reçois à nouveau de la pluie.
Je décide d’aller plutôt vers l’ouest, vers Damville où me semble-t-il, le ciel est plus clément. Effectivement, je peux faire un aller-retour de 3 kilomètres environ sur le circuit de Damville, en partant des étangs. Plus j’avance sur ce parcours et plus le ciel s’éclaircit. Je décide finalement d’aller refaire un autre parcours, un peu plus loin vers l’ouest, au près de Gouville et de la ferme de Séez-Moulins.
Début, donc, auprès des étangs de Damville, où je retrouve quelques uns de ces beaux chardons, mais dont la floraison est terminée car ils ont perdu leurs couronnes mauves :
Des canards se reposaient dans l’herbe et, à la vue d’Ulysse, sont retournés dans l’eau :
Je remarque un arbre qui a poussé d’une manière très étrange. Il n’a aucune racine plongeant dans l’eau pour atteindre le fond. Toutes ses racines sont plantées dans la rive et il surplombe l’eau de plus d’un mètre :
Je râle à chaque fois, quand je vois des lignes à haute tension. Mais d’un autre côté, qu’est-ce que je râlerais si on me coupait le courant. Alors il faut bien faire contre mauvaise fortune bon cœur :
Pour me mettre à la photo animalière, j’ai un handicap : Ulysse. Au sortir d’un bois, j’ai aperçu à une trentaine de mètres de moi, trois hérons dans un champ. Je me suis arrêté et j’ai commencé à sortir mon appareil de photo et son pied de leur étui. Tout allait bien, je commençais à viser lorsqu’Ulysse, à son tour, est sorti du bois. Aussitôt les hérons se sont envolés, et je n’ai pu en prendre qu’un de trop loin :
Proche du parcours de Damville, j’avais précédemment remarqué ce site avec un petit pont enjambant un bras de l’Iton. Je suis venu jusque là pour faire cette photo :
Je crois que le fait de parcourir des chemins forestiers, chez moi, est devenu un besoin. Je ne me sens bien en fin de journée qu’après y avoir marché pendant plusieurs kilomètres :
Malheureusement, d’autres ne semblent pas apprécier la nature de la même manière que moi. Probablement que ce sont des gens qui vivent habituellement dans une poubelle car ils aménagent l’environnement selon leur goût, dirait-on. Je me demande quand même : puisqu’ils ont pu apporter cette cochonnerie jusqu’ici, pourquoi ne peuvent-ils pas la remporter jusque chez eux pour s’en débarrasser dans de bonnes conditions ? Ca me dépase complètement :
Même problème un peu plus loin :
Nous voici donc sur le deuxième parcours de l’après-midi, ici dans un chemin herbeux menant à la ferme de Séez-Moulins :
La maison du fermier est très belle. Je l’ai souvent photographiée déjà, mais je la refais encore :
Retour vers Gouville par un chemin forestier. Dans une clairière ont poussé de nombreuses fougères :
Sur le chemin du retour, tableau attendrissant : une jument et son poulain qui ne doit pas être bien vieux :
Je commence à avoir bien en main mon nouvel appareil de photos. La jument et son poulain étaient à plus de 50 mètres de moi. Avec l’ancien appareil et son zoom trop faible, je n’aurais pas pu faire cette photo.