6 petits kilomètres qui, finalement, m’ont laissé sur ma faim. J’aurais dû aller faire un autre circuit ensuite. Mais j’ai craint d’être surpris par la tombée de la nuit et je ne me suis pas aventuré.
J’ai donc refait ce circuit que j’affectionne tout particulièrement, celui de Condé sur Iton, sur les traces de Pablo Neruda. Dès les premiers pas dans la forêt, on constate que la nature a complètement revêtu sa tenue d’hiver. Les arbres n’ont plus de feuilles et, du coup, le regard porte plus loin :
Les feuilles, au sol, peuvent être encore bien distinguées. Mais le travail naturel de putréfaction est commencé et la plupart d’entre elles seront bientôt redevenues poussières, fertilisant le sol :
A cet endroit, d’habitude, on devine seulement la présence de l’Iton, la rivière. Mais un sérieux travail de débroussaillage a été entrepris et on peut maintenant en atteindre la rive :
Plus loin, à travers les branches dénudées, on peut apercevoir le vieux barrage. On distingue vaguement à proximité les ruines d’un ancien moulin, envahies par la végétation :
Lorsque je suis arrivé en vue de la ferme de Seez-Moulins, j’ai vu une ou deux oies à l’entrée d’un hangar. Au fur et à mesure que je m’approchais, les oies, sans doute curieuses, sont sorties et m’on suivi du regard :
A cet endroit, l’Iton est bordé de peupliers. Les grands arbres, en cette saison, n’ont plus pour feuillage que ces boules de gui qui les parasitent. Ah ! Si je savais faire la potion magique du druide Panoramix !
Nous retournons vers Condé en longeant à nouveau l’Iton :
Finalement, Ulysse, quand même … :
Sur le chemin du retour, je m’arrête quelques minutes auprès d’un enclos dans lequel il y a un jeune ânon. Il a un poil très soyeux et doux. Il réclame tellement les caresses que j’ai eu du mal à la tenir suffisamment éloigné pour pouvoir le prendre en photo :
Voilà, il est 16 heures et je suis rentré. Il me reste du temps, finalement, pour prendre une douche et me faire un goûter gourmand ensuite. Je ne vais pas m’en priver.