Je continue aujourd’hui l’exploration des possibilités de mon appareil de photos. Fort de l’expérience d’hier, et disposant d’une luminosité tout à fait acceptable, j’ai bloqué la sensibilité du capteur à 100 ISO. Je me suis efforcé de régler, aujourd’hui, la balance des blancs. Par défaut, mon appareil règle cette balance automatiquement. Il me faut, chaque fois que je le rallume, régler à nouveau cette balance pour que l’appareil tienne compte du temps nuageux et de la lumière diffuse, sans ombre marquée. J’ai le sentiment d’avoir des photos meilleures qu’en laissant tous les réglages en automatique.
Comme la chasse est terminée, je peux enfin m’aventurer en forêt sans craindre de prendre du plomb. J’ai donc décidé de faire l’un des circuits que propose mon fascicule, le circuit dit du Sec Iton, mais qui n’est pas sec du tout en cette saison :
Ulysse ne craint pas le froid, apparemment :
Un groupe de cavaliers (et cavalières) a dû parcourir ce circuit peu de temps avant moi. Il devait y avoir trois ou quatre chevaux :
La grimpette du jour se fait dans les bois. Elle n’est pas bien difficile : en 300 mètres environ, on prend 60 mètres d’altitude :
Cette photo est ratée. En fait, je n’ai pas su comment la prendre. Je voulais montrer, à travers les arbres, des nuages très noirs dans le fond du paysage. J’ai essayé plusieurs réglages différents, pas un ne m’a satisfait. Je trouverai sans doute le bon réglage un autre jour :
Cette photo là, par contre, exprime si bien ce que je veux dire que je n’ai pas besoin, je crois, de le dire :
Nous avons quelques spectateurs sur notre passage :
L’Iton est bien rempli et le courant y est violent. Ce n’est pas un torrent de montagne, bien sûr, mais par comparaison, en été, il est sec à cet endroit :
Ce chemin, qui longe la rivière, sous des frondaisons de châtaigniers et merisiers, est un des plus beaux endroits que je connaisse dans ma région :
Deux photos. Je voulais montrer deux choses :
- on aperçoit les premières maisons de Gaudreville la Rivière, village où est ma voiture ;
- Ulysse et moi, on a eu de la chance avec le temps, qui n’a cessé de s’améliorer malgré la menace des nuages noirs.
Voir les maisons n’avait que peu d’intérêt et cela empêchait de voir le ciel qui, sur la première photo, apparaît sans détails. La seconde photo montre suffisamment de maisons, mais on y voit beaucoup mieux le ciel :
J’ai bien fait d’y aller quand même, malgré le temps incertain. Il faisait très bon marcher et respirer dans la forêt. Par contre, je me demande ce que pouvaient y faire ces deux jeunes que j’ai rencontrés en forêt, en treillis et équipés de Kalachnikov. Ils n’ont pas dû utiliser leurs armes car je n’ai entendu aucun coup de feu. A mon arrivée, ils se sont écartés et sont retournés vers leurs voitures, garées quelques mètres plus loin. Inquiétant.
Ca ne fait rien. Dans l’ensemble, ça a été une excellente journée.