Furibonde ! ! ! !

Oui, je le suis ! Et tous ceux qui me connaissent savent qu'il m'en faut beaucoup ....pour arriver à soulever la cocotte-minute qui sommeille en moi ! Je vous raconte le truc :


En rentrant de l'atelier d'origami cet après midi je suis passée par le nouveau centre commercial de la ville pour y faire quelques courses .

C'est ainsi que j'ai remarqué , dans le grand hall , les décors de noël et comme j'avais mon APN j'ai fait quelques photos des décors (sans m'attarder ni sur les vitrines, ni sur les gens de passage) , le plus discrètement possible mais sans me cacher bien entendu : Je ne suis pas paparazzi ni Mata Hari !

Hélas, quelle ne fut ma surprise lorsqu'un vigile s'approcha de moi , très poliment d'ailleurs, en me demandant d'arrêter : il est strictement interdit de photographier ces décors , ordre de la direction !

J'avais bonne mine .....

La cerise sur le gâteau ? Il m'a arrêtée alors que je faisais un gros plan du Hans Trapp (c'est le père fouettard ) me disant qu'il m'avait suivie depuis mon entrée dans le centre commercial (Merci Big brother) ....

Je sais bien que les gens deviennent de plus en plus paranos mais de là à interdire à une gentille (?) mamie de prendre une photo du père noël ....il y a un monde !

Qu'avons nous encore le droit de photographier , en toute bonne conscience en liberté ? Qui peut me répondre ?

Tu dois porter plainte : un centre commercial est un lieu publique et ce qui y est exposé est fait pour être vu.

Dans un lieu publique, tu peux photographier à 360 degrés autour de toi sans que personne n'ait de comptes à te demander. Si certains ne veulent pas figurer sur tes photos, ils n'ont qu'à ne pas être là, simplement.

L'interdiction qui t'a été signifiée est un abus de pouvoir. Je pense qu'une simple lettre recommandée adressée à la direction du centre commercial suffira à faire reconnaître tes droits.

NB : ils peuvent cependant te demander de ne pas utiliser de flash, qui peut créer une gêne pour les personnes présentes.

Bonne chance. Normalement, tu dois gagner.

défends-toi Petite Plum', ce n'est pas normal
si tu as besoin d'une attestation de "bon comportement" je suis prête à te soutenir, même s'il faut faire une manif à Strasbourg, j'arrive.

mince alors il est ding ce vigile .... je me demande où l'on va ??? pauvre plumette ... retourne et tu le photographie cet idiot !!

remarque ... j'ai mis un post hier ou ce matin ... ??? dans opinion ... quand je pense à ce qu'il peut se passer avec des enfants dans une école maintenant il y a de quoi s'inquiéter ...

allez reprends ton souffle coupinette et éventuellement tu demandes à parler au gérant ou tu mets une copine devant ce que tu veux photographier ? tu as le droit de prendre ta copine non ?

Ça m'est arrivé aussi dans un magasin haut de gamme de meuble.
La femme m'a expliquer que la direction du magasin ne voulais pas se faire
voler les idées de décoration du magasin. J'avais trouvé ça un peu poussé.
Donc faut croire que ça se passe un peu partout cette parano.

J'ai entendu des choses pareilles.

Désolée de mettre un bémol mais je suis allée me renseigner sur le guichet du savoir et, d'après ce qu'ils répondent, le vigile était parfaitement dans son droit

voici un copié/collé de leur réponse

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Réponse du service Guichet du Savoir


Un centre commercial est un espace privé ouvert au public. Il est parfaitement en droit d'interdire de photographier ses espaces, comme il peut interdire de manger, de boire... Et absolument rien dans la législation n'autorise "un droit à photographier" :


(...) la jurisprudence, récemment confirmée par un arrêt de la Cour de cassation française, a tendance à considérer que le droit de propriété de la chose (meuble ou immeuble) confère à son propriétaire le droit de s'opposer à toute reproduction de l'image de celle-ci (sur les arrêts de cassation voir Cass. Civ. (fr.), 10.3.1999, D. 1999, Jur., p.319, avec les conclusions de l'avocat général Sainte-Rose. Bien qu’en l’espèce, il était surtout question de condamner l'utilisation commerciale de l'image du bien, la motivation de l’arrêt laisserait entendre, selon certains commentateurs, que le droit de jouissance qu’accorde l’article 544 du Code civil au propriétaire d’un bien matériel, meuble ou immeuble, lui permettrait d’exploiter seul ce dernier de la manière la plus absolue qui soit ( !), M. CORNU, note sous Cass. Civ. (fr.) du 10 mars 1999, RIDA, n° 182, Octobre 1999, pp. 151 à 173.
(...)
L’objet que l'on veut reproduire se trouve dans un espace privé ouvert au public (musée, galerie etc.) ou dans un local privé non ouvert au public (maison particulière, entreprise, etc.)

En ce cas, le propriétaire des lieux pourra valablement subordonner l'accès à ces lieux privés aux conditions qu'il détermine. Le cas échéant, la réalisation de reproductions en violation des conditions imposées (règlement du musée, document de la société précisant les conditions d’accès du photographe à ses ateliers, etc.) pourrait engager la responsabilité contractuelle de leur auteur.


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Ce n'est pas la seule, mais c'est une des raisons pour laquelle je fais peu de photos. Souvent ceux qui photographient sont mal vus et s'attirent des réflexions désagréables.

Certes, on peut faire de belles photos de fleurs ou de paysages mais c'est bien dommage qu'elles "manquent de vie" .

Ce "droit à l'image" fais de la plupart des gens des paranos

Pistou m'avait un jour fourni d'autres articles de jurisprudence qui, au contraire, affirmaient les droits des photographes.

Il y a de nombreux cas où ces droits ont été confirmés par les tribunaux. Par exemple, Giscard d'Estaing a été débouté dans un procès qu'il faisait à des gens ayant photographié Vulcania, son truc d'Auvergne.

Lorsqu'on prend des photos en ville, on prend nécessairement des immeubles qui appartiennent à quelqu'un. Ce quelqu'un ne peut pas s'opposer à ce que des photos de rue soient prises.

Je veux bien admettre qu'un centre commercial soit un lieu privé ouvert au public. Il faut utiliser contre ce centre les moyens de pression dont on dispose, par exemple en faisant de la publicité contre l'interdiction de photographier. C'est malheureusement tout ce qu'il reste à faire.

Dernière méthode : utiliser des moyens discrets de photographie : un appareil petit qu'on tient à hauteur du torse et qui fonctionne sans flash. Et puis envoyer à la direction du centre les photos prises en espérant qu'ils auront conscience de l'imbécillité de leur attitude.