Compliments à l'excellent reportage de Frédy sur notre balade des ANDELYS, petit et grand.
Il est vrai que le soleil est au rendez-vous et incite à prendre de nombreuses photos d'extérieur, avec un maximum de réussite.
La Collégiale, en particulier, offre de multiples facettes sur ses façades.
Ne parlons pas (façon de parler) de Château-Gaillard, dont les ruines et les points de vue sont une source intarissable de prises de vue.
Le philatéliste que je suis connaissait déjà Château-Gaillard avant même d'arriver dans l'Eure.
Merci Frédy.
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Compléments difficiles à apporter, en termes d'originalité photographique, ce dont je ne me plains absolument pas.
Cela me permet de mettre l'accent sur une perception différente de certains moments et de rares intermèdes à vocation humoristico-culturelle.
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Compte tenu de nos rendez-vous respectifs (mais néanmoins identiques) de la soirée de ce samedi, nous optons pour une version plus courte que celle du 14 août 2008.
De fait, nous allons parcourir tout juste
dix kilomètres, en trois heures et demie au lieu des onze kilomètres deux cents, en quatre heures neuf minutes d'il y a sept mois.
Annie, Frédy et moi sommes d'accord quant à ce que doit être une randonnée.
Joindre l'utile à l'agréable.
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Comme en témoigne la trace suivante, en perspective cavalière :
le site des ANDELYS comprend deux pôles :
- le PETIT ANDELY, surplombé par les ruines du Château-Gaillard, ancré sur une boucle de la Seine,
- le GRAND ANDELY, en amont de la vallée du Grand Rang.
Un regret quant à la netteté de l'image chargée ici par Google Earth.
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Nous partons de la place de l'église du PETIT ANDELY.
Pendant que Frédy photographie la devanture d'une boutique remarquablement bien décorée, je jette mon dévolu sur l'enseigne.
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Partant dans le sens des aiguilles d'une montre, nous arpentons les trottoirs, avec énergie :
Là, non pas une girouette, mais un chat au faîte de son indifférence :
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Nous entamons les berges du (pas si) Grand Rang, petite rivière, affluent de la Seine, souvent bordée de maisons ayant un accès privé sur leur berge.
Là, c'est bien une girouette atypique, mais elle ne donne pas le sens du fil de l'eau :
Là, une escadrille de colverts dont voici le leader :
Peut-être sont-ils là pour visiter le Mémorial Normandie-Niémen ?
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Pour raccourcir la distance de la randonnée, nous abandonnons le circuit théorique pour entrer dans le centre-ville.
Ayant rapidement échappé aux effluves pollués, nous "tombons" littéralement sur la Collégiale.
- Citation :
source : [url] http://les-andelys.com/church/eglise.htm[/url]
Collégiale Notre-Dame
C'est en ce lieu même que la reine Clotilde, épouse de Clovis, fonda la première abbaye normande en 511.
La construction de l'église actuelle s'est étalée du 13e au 17e siècle.
A remarquer à l'extérieur :
* le plan en forme de quasi-rectangle,
* la façade gothique et les deux tours,
* les portails latéraux, flamboyant côté jardin public, Renaissance côté rue.
A remarquer à l'intérieur :
* l'immense verrière qui ferme le chœur (P. Gaudin, 1937)
* Les vitraux du 16e siècle. Vingt verrières réalisées entre 1540 et 1560 racontent des épisodes de la vie des Saints. Sainte Clotilde occupe les chapelles 2 et 4.
* Le buffet d'orgue, sculpté en 1573.
* La mise au tombeau du Christ dans la chapelle du Sépulcre.
* Les tableaux de Quentin Varin, le maître de Nicolas Poussin.
En revanche, rien n'est dit sur cette curiosité :
Est-ce censé représenter la Tour de BABEL ?
Mais rapidement, mon regard s'élève vers les cieux :
Le soleil darde ses rayons au travers des vitraux
Assis sur une banquette de pierre, juste derrière le maître-autel, au fond du chœur, je tente ma chance :
Au passage, une pensée pour notre ami canadien. Tabernacle !
Au passage, une pensée pour nos ami(e) de Lorraine :
Peu avant de quitter la Collégiale, nous admirons ces anciens fonts baptismaux :
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Avant de nous rendre sur le versant du château, nous tenons à retrouver le cours du Grand Rang ainsi qu'une maison fleurie qui nous avait marqués.
Arrive alors l'épisode des chiens :
Un chien stoïque, été comme hiver :
Un chien célèbre, se baignant et buvant de l'eau courante, se protégeant du soleil dans l'ombre d'un poteau.
Il faut dire que tout au long de notre parcours, Ulysse nous aura devancés et attendus, à l'ombre d'un bosquet.
Enfin, un chien belliqueux, ayant de faux-airs de télégraphe Chappe :
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Nous gravissons la pente du cimetière.
Frédy, comme magnétisé par la beauté de la Collégiale, tente une ultime photo, non sans prendre aussi des risques :
La grimpette est rude, ce qui nous oblige, Frédy et moi, à observer des paliers de décompression.
Ulysse est tapi à nos pieds et tire la langue :
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Enfin, nous arrivons sur le Plateau du VEXIN.
Une pensée pour nos ami(e) de STRASBOURG :
Explication de cette pensée très ésotérique : je me souviens, au début des années 1990, d'être allé au fin fond de l'Orangerie, près du terrain de skateboard, encore plus près de la fourgonnette d'un glacier proposant un éventail de parfums quasi indénombrable. ====================
Rapidement, nous surplombons Château-Gaillard :
Le temps étant idéalement ensoleillé, ces ruines ouvrant sur un panorama exceptionnel, sont particulièrement fréquentées.
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La descente du retour se veut prudente car de nombreuses voitures descendent sans trop de précautions.
Nous arrivons sur notre parking, attenant à l'église Saint-Sauveur
- Citation :
source : [url] http://les-andelys.com/church/eglise.htm[/url]
Eglise Saint-Sauveur
La construction de Château-Gaillard a nécessité la présence de plus de trois mille ouvriers aux Andelys. C'est pour eux que l'église Saint-Sauveur a été bâtie. Les travaux n'ont duré que quatre ans, de 1198 à 1202, ce qui explique la rare unité de l'édifice.
A remarquer à l'extérieur :
* la structure en forme de croix grecque,
* la flèche très élancée,
* sous le porche, la statue du Christ bénissant (13e siècle).
A remarquer à l'intérieur :
* le choeur gothique,
* l'orgue, réputé un des plus beaux de France. Il date de 1674.
Le porche vaut le détour :
La chaire est fort
( bell)e.====================
Tradition oblige (sauf quand j'ai oublié les dosettes), nous prenons un café regénérateur, et trinquons à votre santé :
La suite, vous la connaissez certainement si vous avez lu le post suivant :
https://libre-ecriture.forumactif.com/post.forum?mode=editpost&p=139337