Ici au Québec dans les années 50, il y avais un chef de parti politique qui fut
premier ministre
durant presque 10 ans sans arrêt. Sa loi était celle-ci:
Crois en moi ou meurt. Son nom: Maurice Duplessi
Donc c'est pas d'hier que certain politicien se crois permis de dicter leur volonté à
tous le monde. Voici ce qu'en dit wikipedia:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ph%C3%A9nom%C3%A8ne_Duplessis
Voici une copie d'un télégrame:
Télégramme du Syndicat national de l’amiante
à Maurice Duplessis
[Note de l’éditeur : le même numéro du Devoir, dans une dépêche de son
correspondant Gérard Pelletier, rapportait qu’il avait découvert que la compagnie
Canadian Johns-Manville payait une rétribution d’environ $50.00 chaque
semaine à chacun des policiers provinciaux en poste à Asbestos. Selon Pelletier
« on objecte à M. L’Abbé [inspecteur de la police provinciale s’étant présenté
devant le Conseil municipal de la ville d’Asbestos] que la police était payée par
les contribuables et qu’on ne la croyait pas à vendre ni à louer, sans quoi les
syndicats en engageraient eux aussi leur contingent. Mais M. L’Abbé ne fut pas
troublé par l’objection : ‘ce sont les dépenses du séjour que défraie la
compagnie’ précisa l’inspecteur. ‘Et c’est un procédé très courant employé dans
beaucoup de grèves’. »]
M. le Procureur-général,
Hôtel du gouvernement,
Québec.
Vu la situation très grave créée par les agissements la police provinciale [sic], le
Syndicat national de l’amiante d’Asbestos incorporée [sic] a décidé de porter à
votre connaissance les faits suivants :
Depuis trois jours, les agents de la police provinciale ont détenu des grévistes au
club de la compagnie Canadian Johns-Manville pour des séances
d’interrogatoire durant jusqu’à sept heures à la fois. Ces détenus ont été soumis
à des manœuvres d’intimidation et à des injures grossières de la part des agents
en fonction. Il y a quelques heures, des agents ont brutalisé une femme enceinte
en pleine rue et sous les yeux de la population. Cette conduite de la police ne
peut manquer d’être interprétée comme une manœuvre visant à faire sortir les
grévistes du calme qu’ils ont montré jusqu’ici.
(Signé)
Le Syndicat national de l’Amiante d’Asbestos Inc.,
par Raymond Pellerin,
secrétaire.
Source : Gérard Pelletier, « La matraque entre en action », Le Devoir, 22 mars
1949, p. 3
2001 Claude Bélanger, Marianopolis College
Ce Duplessi était tout un numéro.