Voici, tel que visualisée par Google Earth, notre balade de 14 km, de la Pointe du Van à la Pointe du Raz, en empruntant, dans les deux sens, le sentier côtier GR34, balade effectuée à la mi-juin.
[à gauche, la Pointe du Van où nous avons garé notre voiture, au centre, la Baie des Trépassés, à droite, la Pointe du Raz, haut-lieu du Tourisme et de la Philatélie français] Ce sentier parcourt le littoral breton, de VITRÉ (Ille-et-Vilaine) à la TOUR-DU-PARC (Morbihan), est particulièrement pittoresque.
Les parties dévolues à Dame Nature alternent en effet avec celles "mises en valeur" par l'Homme.
De fait, il n'y a plus qu'à se laisser guider par les indications des panneaux (tant pour l'orientation que pour le respect de l'environnement d'un grand site classé) :
Ce n'est alors qu'un véritable enchantement à chacun de nos pas :
La beauté de la végétationrespirez-en les parfums ! La diversité de la faune [une toile d'araignée, baignée de rosée] [cette mouette "sérieuse" est l'ambassadrice de la gent plumée, particulièrement active et sonore] Sans oublier une vipère de service … que nous ne jugeons pas utile de rappeler pour une séance photo.
Le kaléidoscope des fonds marins [avec un peu d'imagination, nous pourrions nous croire dans un lagon]La majesté des côtesN'entendez-vous pas le chant des vagues ? Cela ne doit pas nous faire oublier de faire très attention où nous mettons les pieds !
En effet, ce sentier, s'il est parfois des plus faciles à pratiquer, s'avère escarpé, caillouteux (voire friable) et étroit, comporte des risques, même pour des randonneurs aguerris, donc prudents et dûment équipés …
[les câbles tendus délimitent les zones constituées pour favoriser la reconstitution des plantes endémiques]Cela étant, à l'aller comme au retour, le ravissement est permanent, d'autant plus qu'il se partage au gré des rencontres de promeneurs que nous croisons immanquablement sur un chemin aussi exigu…
Intéressons-nous maintenant aux trois étapes de notre circuit :
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LA POINTE DE VAN
Sur les conseils d'un Audiernois, nous y avons garé notre voiture.
Le parking, dûment aménagé en matière d'accueil, est gratuit et à proximité immédiate de la Pointe.
De plus, en allant dans ce sens, la découverte de la Pointe du Raz, mais aussi du Raz de Sein, du Phare de la Vieille et de l'Île de Sein (et de son phare) est progressive.
Nous n'avons pas pu visiter l'intérieur de la Chapelle Saint-They, fermée, mais avons pris le temps d'en faire le tour ainsi que d'aller regarder la fontaine voisine.
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LA BAIE DES TRÉPASSÉS Son nom peut intriguer, ceci d'autant plus que deux explications se disputent :
- la première, parce qu'elle était, aux temps druidiques, la plage d'où les cadavres étaient embarqués pour être ensevelis sur l'Île de Sein. Cette île représentait alors une sorte de paradis celtique,
- la seconde, par référence aux nombreux naufrages occasionnés par les écueils du Raz de Sein, voyait s'y échouer nombre de cadavres.
[aperçu en arrivant de la Pointe du Van] [sur la plage, aperçu sur les nombreux rouleaux et sur le Phare de la Vieille] [aperçu, en venant de la Pointe du Raz] ------------------------------------------------------------------------------
LA POINTE DU RAZ
Nous avons pris tout notre temps pour y pique-niquer et surtout admirer pleinement le célèbre paysage, immortalisé par les timbres de 1946 (puis, dans une moindre mesure, par celui du bloc philatélique de 2003).
De fait, nous nous sommes longtemps imprégnés de l'instant présent (rappelez-vous, dans un autre contexte, du célèbre "Ô temps, suspend ton vol !" de LAMARTINE), appréciant tout à la fois, le paysage lumineux, les vagues puissantes et le ballet incessant des oiseaux de mer.
[la visibilité étant excellente, l'Île de Sein paraît si proche, mais il ne faut pas s'y fier …] [cela dit, beaucoup de connaisseurs affirment que la majesté du site est maximale par temps de tempête] ------------------------------------------------------------------------------
C'est à regret que nous nous sommes résolus à retourner à la Pointe du Van, non sans aller saluer "Notre-Dame des Naufragés" et verser notre obole à la SNSM à l'entrée du sémaphore.
Après un "au revoir ! " lancé à "la Vieille", nous reprenons le chemin inverse, avec autant d'énergie que de précautions.
C'est encore l'occasion d'admirer les alentours, de prendre des photos et de converser avec la plupart des promeneurs rencontrés, eux aussi sous le charme de cette journée exceptionnelle.