Semaine du 17 au 23 mai.

Hello Paname, toujours aussi matinal.

Petit week-end peinard. Je n'ai rien fait (si ce n'est le strict nécessaire) sinon, DVD, lecture, sieste, fauteuil, hamac, mots flêchés, méditation, et re sieste...
Repas succincts et vite fait sur le pouce...


Ca fait du bien...

Bonjour tout le monde.

Une amélioration est attendue disait le Mr Météo ce matin. On se dirige peut-être vers l'été. C'est bien, mais le manque d'eau commence aussi à se faire sentir. L'idéal serait qu'il pleuve la nuit et fasse beau et chaud le jour.

Encore une rando aujourd'hui, avec OVS. Pas très longue : 8,7 kilomètres. Ca me reposera des 17 kilomètres d'hier.

Passez une...

Salutation matutinale à tous en ce jour de la « Langue-de-bœuf », la Buglosse des champs ou si vous préférez son nom savant "Anchusa arvensis" jolie fleur des champs d'avant Monsanto.... Ce jour est le 28e de l'ensoleillé mois de Floréal, dans notre bon calendrier républicain.


- 17 mai, date anniversaire de Montréal, - 1642 - Fondation par Paul Chomedey de Maisonneuve.

- Il y a vingt ans l'OMS, (Organisation mondiale de la santé) supprimait l’homosexualité de la liste des maladies mentales, - Bon, moi, je veux bien, néanmoins cela ne règle pas le problème. En France les autorités sanitaires ont supprimé, également plein de maladie mentale d'un trait de plume, malgré cela on ne fait pas ainsi disparaître les pathologies. L'homosexualité n'est peut-être pas une maladie mentale, je ne suis pas expert, donc je ne me prononce pas. Toutefois aussi longtemps qu'il faudra un ovule et un spermatozoïde pour faire un enfant, j'aurais la conviction qu'il y a comme un problème avec homosexualité.
- Cela dit, je suis le premier à clamer, qu'il est imbécile de faire des discriminations basées sur ces pratiques.
- Je vous avoue aussi, que j'ai horreur des discriminations, de sexe, de races, d'ethnies, de pays etc etc.

- Pas trop disponible mardi, je vous épargne donc demain le "Gus Billet".

La sexualité ne se limite pas à la fonction de reproduction. Elle est aussi un acte d'amour. A ce titre nous devons admettre qu'elle puisse s'exercer entre deux individus de même sexe.

Vu en forêt :

Je ne suis pas naïf Frédy, on n’a pas des relations sexuelles que pour procréer !
Depuis presque cinquante ans, je regarde les filles, les femmes, dans la rue, à la terrasse des cafés, avec plaisir… avec désir.
J’ai eu dans ma vie un ami. On a rigolé ensemble, dit des bêtises, on a travaillé, on est parti en vacances avec nos enfants, nos femmes. Il fut mon ami, presque un père, de l’amour ? non une profonde amitié, une confiance absolue. Jamais l’ombre d’une ambiguïté dans notre relation. Quand j’ai eu mon accident, il s’occupa seul de notre petite affaire, il s’employa à ce que ma famille ne manque de rien, il me trouva un lieu pour ma convalescence. - Quand il fut malade, je lui prêtais l’ancienne petite maison de ma mère …gratuitement. Ça ressemble peut-être à de l’amour, ça lui ressemble, pour nous ce n’était que de l’amitié, sans limites, sans calcul.

Mais oui, l'amitié pure existe aussi, même si elle est bien rare. Généralement d'ailleurs, l'amitié n'inclut aucune sexualité. Ce que je veux dire, c'est qu'il peut y avoir de l'amour entre deux personnes de même sexe. Le fait que de la sexualité soit pratiquée fait que ça ne peut plus être de l'amitié.

Je tiens à préciser que ce n'est pas moi que je défends : je suis très profondément hétéro et je le resterai.

Bonjour tous. Le Gusbillé : tiens ! J'aime bien ! Je viens de lire vos échanges Frédy et Gus. A part entre des êtres de même sang, je pense que l'amour inclut obligatoirement le désir entre deux personnes non liées par le sang. Sinon, comme le dit Frédy c'est de l'amitié et elle peut être très profonde. J'ai 2 amies à qui je confie beaucoup de choses et quelques autres très bonnes copines. Nous partons en vacances ensemble - sans nos hommes - et il n'y a jamais eu la moindre ambiguité ! Mais le regard des autres, à voir des femmes ensemble, est quelquefois suspicieux. Nous avons des relations JM et moi - même asso artistique - avec deux hommes homos. Rien ne transparait dans leurs attitudes. Ils sont d'une discrétion absolue même si l'on voit qu'ils s'aiment. Tout le monde les respecte et les aime bien. Je pense quand même - et là, je vais peut-être provoquer un tollé - qu'il s'agit d'une déviance. Mais la faute, si faute il y a, incombe à la nature. On nous dit que cela a toujours existé. Il vaut peut-être mieux que cela se voit au grand jour - même si je pense que quelquefois, on en fait un peu trop notamment les médias - plutôt qu'une sexualité refoulée.
Le soleil va sortir je crois. C et après midi, lecture à mes ados. Ce sera "les vacances du petit Nicolas" de Sempé et Goscini. Bonne journée.

Bonne journée tout le monde ! Le ciel est très incertain, mais il paraît que nous aurons enfin des températures de saison à partir de mercredi.
Pour ma part, mais bien entendu cet avis n'engage que moi, je ne considère pas l'homosexualité comme une déviance et à plus forte raison comme une maladie mentale. L'amour entre deux êtres ne se commande pas, il se rit des différences et s'il permet l'épanouissement et le bonheur, je trouve que c'est un beau progrès par rapport aux hypocrisies de jadis. Combien d'hommes et de femmes n'ont pas vécu malheureux car contraints à des mariages hétérosexuels pour lesquels ils n'étaient pas faits ? Ce malheur se répercutait fatalement sur la famille qu'ils avaient fondée.
Bisous à vous tous, je serai absente cet après-midi et rentrerai tard.

Scouby, quand je parle de déviance, il s'agit bien entendu de ne pas employer le terme "contre nature" que je n'aime pas beaucoup en l'occurence. L'amour homosexuel est stérile par définition . Or l'amour ne doit-il pas, selon les règles de la nature, trouver un épanouissement , un aboutissement dans la procréation et là non plus je n'aime pas le terme mais il faut bien appeler un chat un chat ! Quant à considérer l'homosexualité comme une maladie mentale, jamais de la vie. Cette façon de voir les choses servait aux gens bien pensants à écarter de leur chemin et du chemin tout court les personnes qu'ils jugeaient an ormales parce que homos. Bien sûr, tout ceci n'engage évidemment que moi.

Oui Yvanne, c'est mon sentiment aussi. à titre perso, je ne comprends pas qu’un homme préfère à la douceur des cuisses d’une femme, au satin de son vagin, l’anus d’un autre homme.... Mais je rajoute que je revendique, pour moi, comme pour tout le monde, les gros, les petits, les moches, les ritales, les teutons, les bicots, les homos, etc, etc, le droit à l’indifférence. C'est-à-dire le droit à la différence.
N'oublions pas que la tolérance et le respect sont les bases de la démocratie.

L’amour désigne un sentiment d'affection et d'attachement envers un être ou une chose, qui pousse ceux qui le ressentent à rechercher une proximité, pouvant être physique, spirituelle ou même imaginaire, avec l'objet de cet amour, et à adopter un comportement particulier (plus ou moins rationnel) en conséquence.

Le simple fait qu'il y ait sexualité entre 2 personnes du même sexe, homme ou femme, il y a, bien sur, homosexualité.
Mais je suis persuadé qu'une profonde amitié entre 2 personnes du même sexe peut aller jusqu'à être considéré comme une sorte d'amour au même titre que l'amour platonique.

Gus " le droit à l'indifférence", je suis sûre que ce n'est pas ce que tu as voulu dire ou je comprends mal. Pour moi, être différent veut dire ne pas être du "gros moudalou" comme on dit chez moi,. Mais ce n'est pas pour cela que je leur manifeste de l'indifférence. Les ados à qui je vais faire la lecture les lundis ne sont pas comme on dit vulgairement parlant tout-à-fait "finis". Justement, à cause de cela, ils m'intéressent et m'apportent beaucoup. Je suis certaine que la gagnante c'est moi. Maintenant, si je leur suis utile, tant mieux. En principe c'est cela le but.

Yvanne, j’ai écrit : « Le droit à l’indifférence. C'est-à-dire le droit à la différence », ce que je veux dire, on a le droit ne pas être stigmatisé, jugé, condamné, proscris à cause des ses penchants, ses origines, son apparence etc.
Par exemple, un ami de mon fils est Camerounais, il parle couramment trois langues européennes, il a un diplôme d’ingénieur français.
Après son diplôme, il a connu presque un an de chômage, les autres de sa promo, entre deux à quatre mois ; On l’embaucha pour un emploi niveau BTS pendant deux ans. De toute sa promo, c’est lui qui gagne le moins aujourd’hui.
IL est Stigmatisé, pourtant il a le droit à l’indifférence, il a le droit qu’on ne prenne en compte que sa compétence, son niveau d’étude, pas la couleur de sa peau. C’est ce que j’appelle le droit à l’indifférence, le droit à la différence.

yvanne a écrit:

Scouby, quand je parle de déviance, il s'agit bien entendu de ne pas employer le terme "contre nature" que je n'aime pas beaucoup en l'occurence. L'amour homosexuel est stérile par définition . Or l'amour ne doit-il pas, selon les règles de la nature, trouver un épanouissement , un aboutissement dans la procréation et là non plus je n'aime pas le terme mais il faut bien appeler un chat un chat ! Quant à considérer l'homosexualité comme une maladie mentale, jamais de la vie. Cette façon de voir les choses servait aux gens bien pensants à écarter de leur chemin et du chemin tout court les personnes qu'ils jugeaient an ormales parce que homos. Bien sûr, tout ceci n'engage évidemment que moi.

Bah...Tant qu'on est entre adultes consentants et responsables, chacun fait de sa vie ce qu'il veut.
Je rejoins Gus sur son expression "droit à l'indifférence" et je suis tout à fait en phase avec cette expression.

J'ai des amis noirs Américains (dont je vous ai d'ailleurs déjà parlé) et un jour que nous étions dans un bar à Chicago je posais la question à mon ami en lui demandant :
- Pour toi, c'est quoi la fin du racisme ?
Il regarda autour de lui puis me désigna deux hommes (un blanc et un noir) accoudés au bar et me dit
- Tu vois ces deux gars au comptoir, la fin du racisme c'est le jour ou au lieu de désigner celui de gauche en disant "tu vois le noir" tu diras "tu vois celui avec la cravate jaune"

Il avait tout résumé en peu de mots.

Je ne suis pas entièrement d'accord avec ça. Un noir est noir, pourquoi escamoter cet aspect de son individu ? Lorsqu'on traîte un noir de "sale nègre", pour moi ce n'est pas "nègre" qui est une insulte. Senghor revendiquait la négritude. Un arabe est un arabe, ce n'est pas non plus une insulte mais un simple état de fait. Alors pourquoi ne pas dire "tu vois le noir" ?

En ce qui concerne la sexualité, et pour y revenir, je crois qu'il faut la considérer de manière totalement indépendante de la fonction de procréation. Certes, c'est le même acte qui conduit à la fécondation de l'ovule par le spermatozoïde, le problème est de savoir ce qui justifie l'acte. Est-ce simplement l'intention de procréer, ou la manifestation d'un amour qui s'exprime physiquement par la recherche d'un plaisir commun ? Dans le second cas, toute forme de sexualité peut se justifier aussi bien que les autres.

Bonjour Chantal, bon courage Paname.

Bonjour tout le monde.

Encore une belle journée qui s'annonce. Mais je reste à la maison : du boulot administratif à faire (beurk !) et mettre en place les randonnées du week-end prochain (c'est plus plaisant).

Je vous souhaite...

Fredy a écrit:

Je ne suis pas entièrement d'accord avec ça. Un noir est noir, pourquoi escamoter cet aspect de son individu ? Lorsqu'on traîte un noir de "sale nègre", pour moi ce n'est pas "nègre" qui est une insulte. Senghor revendiquait la négritude. Un arabe est un arabe, ce n'est pas non plus une insulte mais un simple état de fait. Alors pourquoi ne pas dire "tu vois le noir" ?

Je comprends ce que tu veux dire Fredy. Mais sans doute que j'aurais du expliquer qu'aux Etats Unis, la mentalité est différente de la nôtre.
Chez eux le racisme s'exprime bien par la couleur de la peau et désigner un individu en faisant référence au fait qu'il soit noir, jaune ou rouge est considéré comme ayant une connotation péjorative.

Ceci explique cela et les propos de mon ami prennent alors tout leur sens.

Salut matutinal à tous en ce jour du Sénevé communément appelé « Moutarde blanche ».
29e jour du curieux météorologique mois de Floréal, dans notre bon calendrier républicain.

Contrairement à ce que je vous ai dit hier, j’ai un peu de temps ce matin, on vient nous chercher à 9h au lieu de 8h. Conclusion, « Gus Billet » aujourd'hui aussi, j’en profite pour vous dire que nous partons en vacances à la fin du mois, en errance entre la Bourgogne et la Bavière.

Ce jour de 1514, François Ier épouse Claude de France, fille de Louis XII et d'Anne, duchesse de Bretagne. ( Je vous épargne l’histoire du rattachement à la France de la Bretagne…et puis, j’ai pas le temps…).

Pendant mille ans la dynastie Capétienne régna sur notre beau pays, souvent en bien, souvent ce fut catastrophique. Tel fils n’étant que le pâle reflet de son père. On est bien forcé de respecter les dons de la nature. De nos jours, tel fils de grand patron, ni l’étude, ni la fortune du père ne peuvent jamais corriger les insignifiances de naissance. Eternel problème de l’inné et de l’acquit. Les strates dans notre société sont presque aussi verrouillées que les castes indiennes. Imagine-t-on un fils d’ouvrier devenir patron dans le top du CAC 40. À la rigueur, il peut devenir médecin, en bossant trois fois plus on l’acceptera en sachant son colossal effort, gage d’un bon praticien. Si Chat timide fait souris effrontée dans la nature, fils taré restera dans sa caste et souris besogneuse courbera l’échine.

François 1er ne fut pas un grand politique, il nous à laissé pourtant les châteaux de la Loire, qui font aujourd'hui la fortune de beaucoup, On ne peut pourtant imaginer qu’il l’avait prévu….Quand monsieur Lagardère fils gère comme un plouc son empire industriel, il conduit à la précarité des milliers de familles et l'on ne peut même pas espérer que dans cinq siècles…….

L’heure tourne, j’éteins l’ordinateur, bonne journée à tous.

Chez nous aussi, Mel, "arabe" ou "nègre" ont un caractère insultant. La seule vraie réponse à cela c'est, pour les arabes et les noirs (et toutes les autres races, ethnies, communautés,...) de se montrer fiers de leur qualité d'arabe, nègre ou autre. Et pour les autres, de les accepter tels qu'ils sont, sans s'efforcer de les considérer comme faisant partie de notre communauté (ou race, ethnie,...) mais au contraire en acceptant leurs différences.