Polémique de bas étage

Monsieur Nicolas SARKOZY fustigeait il y a peu au congrès de l’UMP François MITEERAND a qui il reprochait rien de moins que d’avoir décidé de la retraite à 60 ans.
Cette déclaration a bien entendu déclenché les foudres de l’opposition qui s’est empressée de se livrer à une attaque en règle des déclarations du président.
Ce même SARKOZY, alors qu’il n’était que député, avait déclaré lors d’un débat télévisé qu’il voterait cette loi fixant l’âge de la retraite à 60 ans parce qu’il « l’estimait socialement juste » Son attitude avait été constante puisque lors de la campagne présidentielle, il avait affirmé ne pas vouloir revenir sur cette loi.
C’est maintenant au tour de madame AUBRY d’assimiler le président de la république à l’escroc MADDOX. Bien entendu, cette déclaration a provoqué le tollé de la droite qui hurle au scandale. Du même coup et astucieusement la première dame du parti socialiste escamote ses propres propositions sur la réforme des retraites, propositions qui disons le, ne sont guère convaincantes.
Cette polémique alimente bien entendu les médias. Et les Français dans tout ça ? Hé bien, ils continuent à se débattre avec leurs problèmes quotidiens et visiblement la politique est bien éloignée de nos préoccupations journalières.
Les Français n’ont pas le moral et on les comprend mais peut être qu’il faudrait les faire rêver plutôt que de vivre un cauchemar.

Hier, le ministre allemand de l'économie disait qu'il valait mieux ne pas voir l'avenir car sinon on pleurerait. Difficile pour tout le monde d'être optimiste.

Quant à Sarko, il retourne sur lui-même plus vite qu'un patineur sur glace, affirmant une chose un jour et, avec la même conviction apparente, son contraire le lendemain.