Le Chatel La Lune

Avant de raconter la rando, une photo prise par la fenêtre de mon bureau ce matin. Ce nuage a une bien curieuse forme avec une partie rectiligne qui n’est pas une trace d’avion car il n’y a rien ni devant ni derrière :

A la recherche de nouveaux circuits à faire avec mes amis d’ovs, j’ai retrouvé celui de « Chatel La Lune », parcouru une seule fois il y a fort longtemps. Usant d’un site web, j’ai pu tracer ce circuit sur une carte ign, puis faire entrer ce tracé dans mon gps afin de m’y faire guider. Ensuite, ayant enregistré le parcours au fur et à mesure qu’on le faisait, je suis en mesure de présenter la carte du chemin réellement suivi. Il diffère un peu de ce qui était prévu car nous avons loupé un croisement. Pas grave car, grâce au gps, nous avons pu revenir sur l’itinéraire prévu, un peu plus loin. Voici donc le parcours réalisé :

Nous étions 8 inscrits, mais seuls 6 sont venus, les autres ne s’étant pas excusés. Tant pis pour eux :

A la sortie du Noyer en Ouche, village de départ, nous assistons à la moisson d’un champ de colza :

Nous passons un petit moment auprès de la mare de La Brunetière, ne serait-ce que pour laisser le temps à Ulysse d’y faire une petite trempette :

Ensuite, nous marchons pendant plus de deux kilomètres sur une petite route bitumée et non ombragée. Cela n’empêche pas les blablas d’aller bon train :

Tout au long de cette balade, nous passerons devant de très jolies maisons :

Nous sommes descendus au fond de la vallée, à l’ombre des sous-bois. Au Moulin-Chapelle, nous avons essayé d’approcher de la rivière, mais cela n’a pas été possible car elle est dans des propriétés privées soigneusement clôturées. Tant pis. Nous entamons alors la remontée, abrupte mais courte, et heureusement sur un chemin ombragé :

En haut, il nous faut encore faire du chemin au soleil, pas longtemps, heureusement :

Nous redescendons ensuite dans la vallée pour, cette fois, longer la rivière, la Risle. Bien entendu, Ulysse en profite pour encore… :

Le long de la rivière, un jardin a été aménagé pour le plaisir des habitants du manoir de Chatel La Lune. C’est un très joli endroit, dont nous nous sommes permis de faire usage :

Nous y avons pris notre goûter. J’en ai profité pour faire la photo du groupe de mes passagers. De gauche à droite, il y a Marie-Noëlle, Josiane, Michel, Perrine et Anita :

Spontanément, nous nous arrêtons auprès de ce très beau site au bord de la Risle. L’endroit est paisible et reposant :

De grandes fleurs sauvages attirent une nuée de papillons :

Et puis (Ô joie !) nous découvrons des cardères, en pleine floraison. Parés de deux rangées de pétales sur leur boule de piquants, ils attirent de nombreux insectes butineurs. Notamment un papillon que je n’avais jamais vu dans cette région auparavant mais seulement dans le sud, notamment dans les Cévennes :

Dans un pré, des moutons noirs dont la tonte nous paraît très négligée :

Le manoir de Chatel Lalune, que nous ne pouvons qu’apercevoir par-dessus un portail, est un « relais-château » :

Un kilomètre plus loin, nous sommes de retour au Noyer en Ouche. Nous faisons un arrêt au cimetière où nous trouvons de l’eau fraîche pour nous abreuver. Puis nous nous dépêchons de remonter dans nos voitures afin de profiter de la climatisation. Nous avons eu chaud, certes, mais cela a quand même été une excellente après-midi.

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Les scientifiques lisent des tas de livres et disent ne rien savoir.
Les religieux lisent un livre et prétendent tout expliquer.
Dans la tête à Frédy

Chouettes, la mare et la rivière. Et même la petite douche sous le robinet du cimetière, ça m'a fait du bien ! Mais une rando plus ombragée, par un temps pareil, Anita a raison, ce serait mieux !

Magnifique la photo du papillon!
Frédy, j'ai trouvé dans un almanach une drôle de recette, d'abord je dois dire qu'au XIXe l'huile de noyer n'était comestible qu'environ six mois, elle devenait rance. Ensuite on en faisait une encaustique que les paysans vendaient dans les villes. Je reviens aux Cardères, j'étais très surpris de lire dans un almanach d'Aubrac qu'il était recommandé d'ajouter de la racine de Cardère à la composition de l'encaustique à base d'huile de noyer. - "Essence de térébenthine, cire d'abeille, racine de Cardère et huile rance de noyer" comme conservateur ? ou comme complément teintant ? je n'en sais rien.
En Aubrac on cultivait les cardères à foulon, car la principale activité était le tissage "Telayre = un tisserand" Les cardères à foulon étaient récoltées et décapitées, les "têtes" séchées servaient pour brosser les draps de laine.

Bravo pour tes cardères Fredy, ils sont magnifiques!

Superbes photos de cardères, et celle d'Ulysse est très amusante !

bravo fredy

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