Fin juillet 2004, alors que je débutais encore dans le domaine de la randonnée, j’avais entrepris la balade de la Vallée Bance, un parcours de 12 km dans la région à l’est d’Evreux. A l’époque, elle m’avait paru monotone car il y a de longues distances sans changement de paysage et on s’ennuie un peu. Ca reste vrai.
J’avais aussi le souvenir de grimpettes pénibles, ce n’est plus vrai. Les grimpettes y sont toujours, mais, mieux entraîné sans doute, je les passes plus facilement cette année.
Ayant garé la voiture à un bout du village de Rouvray, qui sert de point de départ, nous rejoignons un autre quartier du même village par ce chemin entre deux champs de colza. Ces plantes dégagent une odeur âcre assez désagréable. Si vous ne supportez pas, il vaut mieux passer ailleurs :
Arrive-t-il aux fonctionnaires de réfléchir ? En tous cas pas à ceux qui se sont chargés d’implanter ces panneaux, à moins d’un mètre l’un derrière l’autre, de sorte que le second, en voiture, ne pourra jamais être vu. A moins que ce soit fait exprès ?
Nous atteignons le fond de la Vallée Bance. De l’autre côté, le chemin remonte très abrupte. En fait, on ne le prendra pas : on prendra un petit chemin qu’on ne voit pas d’ici et qui monte en pente douce en sous-bois. De l’autre côté du bois, une fumée monte dans le ciel. J’ignore d’où elle vient :
Voilà ce fameux chemin qui monte en sous-bois. Nous nous y trouvons à 15 heures lorsque… (c’est un clin d’œil à une amie très chère) :
En haut, nous bifurquons à gauche, et nous longeons le bois, pendant environ 2km. Comme vous le voyez, Ulysse ne manquera pas d’eau. Et c’est aussi bien parce que moi, j’ai dû me rationner. Parti avec un litre et demi, j’avais presque fini ma bouteille à mi-parcours :
Cette photo est une reconstitution : c’est moi-même qui me prends en photo. Tout en cheminant, j’ai reçu un coup de téléphone d’un client, et j’ai réussi à le dépanner par téléphone :
Nous descendons vers la vallée de l’Eure et le village de Chambray :
Le pont de Chambray, que nous allons franchir. Il est assez étroit, mais les voitures y roulent vite. Il faut essayer de viser juste pour essayer de passer quand il n’y a pas de voiture :
Un chemin forestier. Nous y rencontrerons un quad, alors qu’à l’entrée du chemin, un panneau indique très clairement l’interdiction à tout véhicule. Mon antipathie pour les utilisateurs de ces engins va grandissant :
Ulysse a trouvé un ruisseau et prend son habituel bain de pattes :
Après le bain de pattes. Heureusement, Ulysse a un poil pratiquement autonettoyant : arrivé à la voiture, il sera sec et blanc :
A Cocherel, le prochain village sur mon parcours, le 16 mai 1634, le connétable Bertrand Duguesclin, à la tête des armées du roi de France, battit les troupes des rois d’Angleterre et de Navarre. C’est ce que rappelle ce monument que ma documentation nomme « la pyramide de Duguesclin ». Sur le plan strictement géométrique, c’est vrai que c’est une structure pyramidale, mais ça n’a rien à voir avec les pyramides égyptiennes, n’est-ce pas ?
Nous longeons ensuite une magnifique propriété. On ne pourra qu’apercevoir à travers les arbres une maison à colombages, grande, au toit de chaume. Elle est dans un parc comportant un étang de 500 mètres sur 100 mètres, aux rives parfaitement entretenues, sans doute par une équipe de jardiniers :
Cocherel a été le village natal d’Aristide Briand. D’où cette statue le représentant. Ulysse a aboyé après :
A Cocherel, nous traversons l’Eure. Depuis le pont, on aperçoit de part et d’autres de la rivière deux anciens moulins :
Un peu plus loin, une maison ancienne, devenue un restaurant. A gauche sur la photo, un boulodrome où se déroule une partie de pétanque :
Le retour à Rouvray se fait par ce chemin de terre qu’on voit monter au fond :
La pente est en fait assez douce et le chemin confortablement abrité du vent :
Presque arrivé, j’aperçois ce qui pourrait presque passer pour apparition surnaturelle. Ce cheval est d’un blanc immaculé :
Il viendra demander des caresses, que je ne pourrai pas lui prodiguer du fait des clôtures électriques :
Enfin, nous parvenons à Rouvray. La voiture est 100 mètres plus loin. C’est quand même bon d’en être là :
Ce n’est pas une de mes promenades préférées, c’est certain. Mais je la referai sans doute un jour.