lettre ouverte aux humains

Au début de la création, j'étais rayonnante de mon soleil, de mes vertes plaines, de fleurs sauvages, de grandes forêts, d'arbres aux fruits juteux et d'animaux heureux et libres...
les saisons étaient régulières et le temps s'ecoulait paisiblement......

Puis vous êtes apparus,vous... humains, êtres que l'ont dit doués d'intelligence, vous êtes venus en conquêrants, imbus de votre puissance, et vous m'avez envahie....

je vous ai tout donné!!!!!

je vous ai nourris de la richesse de mon sol, je vous ai lavés de l'eau claire de mes ruisseaux, je vous ai gavés des poissons d'argent de mes rivières et océans, ravis du miel de mes fruits delicats, enchantés de la beauté de mes fleurs, et charmés du chant de mes oiseaux......

Mais vous avez voulu plus... et encore plus... il vous fallait bâtir, repousser les eaux, raser les forêts, tuer mes animaux,polluer mon ciel si bleu, et souiller mon sol du sang de vos guerres intestines....

Je vous ai prévenus, mille fois, j'ai lancé des alertes, j'ai crié du fond de mes entrailles, vous faisant subir mille maux....d'orages, en tremblements de terre, et de raz de marée, aux volcans en furie...mais cela n'a pas suffit......
Vous n'avez rien compris!!! vous, si surs de votre puissance, si fiers de votre science que vous ne me respectez plus....

Vous m'avez salie, maltraitée, souillée...... détruite!!!!!!!!!

alors je vous dis :
Gare à vous humains de peu de respect...
je suis la Terre,mère de toutes choses vivantes,
je reprendrai mes droits et ce jour là......
Vous tremblerez, humains, devant ma puissance......

Respectez moi! aimez moi ! protégez moi !!
Car vous ne me méritez pas........

Alchime (2004)

je viens de passer un moment de fou rire en te lisant Tango, bravissimo pour tes réparties . un régal

Ben... c'est tellement criant de vérité...et les questions... et les réponses... que cela fait froid dans le dos...
Conclusion? Les efforts Oui... mais pour les z'ôtres....

excellente reponse Tango!!! bien sur que non qu'on ne peux pas changer tout ça.... c'etait juste un plaidoyer pour notre bonne vieille terre.....à qui l'on fait tant de misères et qui nous donne tellement!!!
quand aux générations futures.... que penses tu qu'on va leur laisser???
c'est sur que nous on ne sera pas là pour le voir......
en tout cas y a pas à dire ceci est une réponse 100% humaine!!!!!
mdrrrrr

....tango ( ....c'est un plaisir de te lire ..)

.....entre l'irresponsabilité et l'ecologie forcenée ..tu as tracé une voie( de reflexion ) intelligente ...

on leur laissera , alchimie ..ce que nos ancêtres nous ont laissé : la responsabilité de vivre le mieux possible ou de crever ..ce sera leur choix et non le nôtre...

Alchimie, ton texte est très beau, on dirait un texte des Amérindiens que j'aime tant! je te suis à 100%

Je joins un poème que j'avais fait il y a quelques années et qui trouve sa place ici:

Belle est ma Terre,
aux matins d' été...
Je garde le témoignage
des fleurs aux gaies couleurs,
de mes pieds sur la mousse
près de l' eau qui murmure
et du vent dans les arbres
qui sussure et qui rit...
Les nuages légers
dessinent dans le ciel
une carte du Tendre
pour qui ose rêver,
et l' écorce de l' arbre
me donne avec tendresse
un baiser viril,
un baiser rugueux.
Par ses branches tendues,
il ouvre grand ses bras,
pour moi...
Douceur de vivre,
amour et don...
La Nature ne marchande pas
et offre au tout venant,
sans distinction de race,
de mérite, de culte.
L' air vibrant, tout autour de moi,
est chargé de paillettes d' or.
L' énergie monte en moi,
et tandis qu' un oiseau chante,
mon coeur l' accompagne
dans un Deo Gratias.
Terre de nos origines,
témoin de nos amours,
nos pères t'ont aimée ,aussi,
et leurs pères avant eux.
Que nos petits- enfants
connaissent , un jour, ton charme
et qu' ils puissent, un jour,
savourer à leur tour
le bonheur de se sentir vivant
et ouvert comme un livre,
en osmose avec l' air
qui nous traverse
de tout son amour,
qui nous nourrit
et qui nous baigne,
libre comme le chant du monde,
énergie pure
et pure énergie,
heureux et libre,
vivant et fier,
ouvert et comblé à la fois!

Mère Nature, ma mère,
je crois en Toi...

le 11 octobre 2001

Denise-Joanie

...mais que serait la nature sans les humains ? .... serait elle belle , pure ?

Je crois que oui...

..avec ses champs de fleurs et ses petits oiseaux ...

La Nature pourrait fort bien être sans les humains mais les humains ne pourraient être sans la Nature. C'est donc nous qui devont la respecter et pas le contraire! L'Homme a trop tendance à considérer la Nature et les animaux comme ses inférieurs, ses vassaux sur lesquels il a tout poiuvoir! Le jour où la Terre grondera, ce sera trop tard! Elle en a vu d'autres, elle s'en est toujours sortie. Ses "locataires" non!

..personnellement je ne pense pas qu'on puisse dissocier la nature de ses "membres" joanie ..la nature ...sans nous ? , sans les oiseaux ? , sans les arbres ? , sans les ............
...j'ai lu ton conte des 3 portes , joanie et je pense que c'est une bonne philosophie..... enfin... c'est ma façon de vivre

La Terre existait bien avant nous et continura probablement à exister longtemps après! Nous ne sommes ni les premiers locataires ni les derniers à moins que nous soyions trop c... pour le comprendre et que nous fassions tout péter!

L'histoire des 3 portes s'applique en effet très bien ici. Il est bon de se souvenir que pour passer les portes dans le sens de l'acceptation, il faut les avoir passées avec la volonté de faire bouger les choses.

Faire ce que l'on peut et ensuite, s'en remettre au destin, ne pas confondre lâcher-prise et paresse..." L'action sans les fruits de l'action" comme disent les Indiens

" Vivez avec un but et laissez-en le résultat à la grande loi de l'Univers" Zengetsu

Je fais ce que je peux pour faire émerger dans ma famille et autour de moi une conscience écologique et pour que la "Société Civile" prenne enfin conscience d'elle-même. Maintenant, si ça ne se fait pas à temps, je l'accepte et ....Inch Allah!

Et là, je citerais bien la prière de la sérénité car elle est la clé de tout:

Dieu, donne- moi

Le courage de changer ce que je peux changer,

La sérénité d’ accepter ce que je ne
peux changer

Et la sagesse de faire la différence.

--------Prière de la sérénité---------

Merci ma souricette d'avoir apprécié mon texte, qui apparement n'a pas fait l'unanimité....cela me flatte que tu le comprares à un texte des amerindiens qui avaient tant de sagesse.....je l'ai ecris un jour de colère,suite à je ne sais plus quel évenement, qui m'avait fait monter la pression.....lol

ton texte est magnifique aussi et tellement vrai.....on peux y puiser bien des leçons de vie......
Il est certain, voir impératif de protèger la terre, parce que si nous n'y prenont pas garde chacun, un petit peu, avec ses moyens si minimes soient ils... un jour tout disparaitra......
Les celtes , vénéraient la terre-Mère, c'etait leur plus important Dieu, faut il croire que nous, plus civilisés, plus technologiquement avancés, nous avons oubliés que tout vient de la terre, nous y compris.........

magnifique texte Joannie.

Les 10 commandements Amérindiens



1) Restez proche du Grand Esprit

2)Montrez un grand respect envers les autres êtres vivants

3) Soyez toujours fidèles à la vérité et à l'honnêteté

4) Faites ce qui vous paraît juste

5) Soignez le bien être de l'esprit et du corps

6) Montrez du respect envers la Terre et tout ce qui vit dessus

7) Assumez pleinement la responsabilité de vos actions

Faites don d'une partie de vos efforts au plus grand bien

9) Travaillez ensemble pour le bien de toute l'humanité

10) Prêtez assistance et gentillesse là ou il y a besoin




(texte sacré Indien)

Nous devrions prendre exemple sur eux
Qu'en pensez vous?

Je trouve cela naturel et juste... Merci Lou....

Je veux pousser le même cri que toi, Alchimie, mais je ne peux qu'approuver ce qu'écrit Tango. Je pense que ce sont malheureusement des catastrophes qui feront prendre aux humains connscience de la nécessité d'avoir soin de la planète. Ce n'est qu'une fois les ressources épuisées qu'on se rendra compte de la mauvaise gestion réalisée.

j'aime tous vos textes qui sont justes même celui de Tango !!! car il ne faut pas faire non plus d'angélisme on est tous entraîné dans une vie de consommation mais il est bon de rappeler à nous tous que si l'on continue dans l'exagération on va tout perdre vous avez raison Joanie et Alchimie, vos textes sont très beaux à toutes les deux.

Nous faisons partie de la nature, et chacun joue son rôle normalement ... il est vrai que laisser la nature faire cela peut changer le cours de choses et pas forcèment dans le bon sens.... depuis des centaines d'années des personnes ont maitrisé la nature car parfois il faut la canaliser .... si on laisse les ronces envhir les terrains il n'y aura plus de petites fleurs qui pousseront ? il n'y aura qu'une seule espèce d'oiseau qui aime les fruits du roncier... l'eau aussi a besoin d'être canalisé sinon il y a des catastrophes ? ... mais l'homme doit respecter les cours d'eau sinon il n'y aura plus de vie dans les rivière ou les mers, les rives des rivières ont besoin d'être entretenues sinon gros problèmes la aussi .... pour moi on ne peut pas se passer les uns des autres, mais l'humain à un cerveau (normalement) il doit pouvoir tirer les leçons de ses erreurs et arrêter de les reproduire !!!!!

bonne soirée les cop's !!

mdrrrrrrrrr...... bravo Tango, c'est super... je suis éclatée de rire!!!!!
ah, je vois que tu ne manques , ni de ressources ,ni de réparties....

ben alors d'après toi, on serait dans la m......????

tu vois je m'en doutais un peu!!!!!

Joliment dit. Merci Tango.

C'est vrai après tout, demain ce n'est pas notre problème!!!!Ce n'est que celui de nos enfants ou petits-enfants. Nous on sera morts alors, qu'est ce qu'on s'en fout!!!!!!

à tout hasard je remets ici le texte du chef seattle 1854




Comment pouvez-vous acheter ou vendre le ciel,
la chaleur de la terre ?
L'idée nous paraît étrange.
Si nous ne possédons pas la fraîcheur de l'air et le miroitement de l'eau,
comment est-ce que vous pouvez les acheter ?
Chaque parcelle de cette terre est sacrée pour mon peuple.
Chaque aiguille de pin luisante, chaque rive sableuse, chaque lambeau de brume
dans les bois sombres, chaque clairière et chaque bourdonnement
d'insecte sont sacrés dans le souvenir et l'expérience de mon peuple.
La sève qui coule dans les arbres transporte les souvenirs de l'homme rouge.
Les morts des hommes blancs oublient le pays de leur naissance
lorsqu'ils vont se promener parmi les étoiles.
Nos morts n'oublient jamais cette
terre magnifique, car elle est la mère de l'homme rouge.

Nous sommes une partie de la terre, et elle fait partie de nous.
Les fleurs parfumées sont nos soeurs; le cerf,
le cheval, le grand aigle, ce sont nos frères.
Les crêtes rocheuses, les sucs dans les prés, la chaleur du poney,
et l'homme, tous appartiennent à la même famille.
Aussi lorsque le Grand chef à Washington envoie dire qu'il veut acheter notre terre,
demande-t-il beaucoup de nous.
Le Grand chef envoie dire qu'il nous réservera
un endroit de façon que nous puissions vivre confortablement entre nous.
Il sera notre père et nous serons ses enfants.
Nous considérons donc, votre offre d'acheter notre terre.
Mais ce ne sera pas facile.

Car cette terre nous est sacrée.
Cette eau scintillante qui coule dans les ruisseaux et les rivières
n'est pas seulement de l'eau mais le sang de nos ancêtres.
Si nous vous vendons de la terre,
vous devez vous rappeler qu'elle est sacrée
et que chaque reflet spectral dans l'eau claire des lacs
parle d'événements et de souvenirs de la vie de mon peuple.

Le murmure de l'eau est la voix du père de mon père.
Les rivières sont nos frères, elles étanchent notre soif.
Les rivières portent nos canoës, et nourrissent nos enfants.
Si nous vous vendons notre terre,
vous devez désormais vous rappeler,
et l'enseigner à vos enfants,que les rivières sont nos frères et les vôtres,
et vous devez désormais montrer pour les rivières la tendresse
que vous montreriez pour un frère.
Nous savons que l'homme blanc ne comprend pas nos moeurs.
Une parcelle de terre ressemble pour lui à la suivante,
car c'est un étranger qui arrive dans la nuit et prend à la terre ce dont il a besoin.
La terre n'est pas son frère, mais son ennemi, et lorsqu'il l'a conquise, il va plus loin.

Il abandonne la tombe de ses aïeux, et cela ne le tracasse pas.
Il enlève la terre à ses enfants et cela ne le tracasse pas.
La tombe de ses aïeux et le patrimoine de ses enfants tombent dans l'oubli.
Il traite sa mère, la terre, et son frère, le ciel,
comme des choses à acheter, piller,vendre comme les moutons ou les perles brillantes.
Son appétit dévorera la terre et ne laissera derrière lui qu'un désert.
Il n'y a pas d'endroit paisible dans les villes de l'homme blanc.
Pas d'endroit pour entendre les feuilles se dérouler au printemps,
ou le froissement des ailes d'un insecte.
Mais peut-être est-ce parce que je suis un sauvage et ne comprends pas.
Le vacarme semble seulement insulter les oreilles.
Et quel intérêt y a-t-il à vivre
si l'homme ne peut entendre le cri solitaire de l'engoulevent
ou les palabres des grenouilles autour d'un étang la nuit ?
Je suis un homme rouge et ne comprends pas.

L'Indien préfère le son doux du vent s'élançant au-dessus de la face d'un étang,
et l'odeur du vent lui-même, lavé par la pluie de midi, ou parfumé par le pin pignon.
L'air est précieux à l'homme rouge, car toutes choses partagent le même souffle.
La bête, l'arbre, l'homme. Ils partagent tous le même souffle.
L'homme blanc ne semble pas remarquer l'air qu'il respire.
Comme un homme qui met plusieurs jours à expirer,
il est insensible à la puanteur.

Mais si nous vous vendons notre terre,
vous devez vous rappeler que l'air nous est précieux,
que l'air partage son esprit avec tout ce qu'il fait vivre.
Le vent qui a donné à notre grand-père son premier souffle a aussi reçu son dernier soupir.

Et si nous vous vendons notre terre,
vous devez la garder à part et la tenir pour sacrée,
comme un endroit où même l'homme blanc
peut aller goûter le vent adouci par les fleurs des prés.
Nous considérerons donc votre offre d'acheter notre terre.
Mais si nous décidons de l'accepter,
j'y mettrai une condition : l'homme blanc devra traiter les bêtes
de cette terre comme ses frères.
Je suis un sauvage et je ne connais pas d'autre façon de vivre.
J'ai vu un millier de bisons pourrissant sur la prairie,
abandonnés par l'homme blanc qui les avait abattus d'un train qui passait.
Je suis un sauvage et ne comprends pas
comment le cheval de fer fumant peut être plus important
que le bison que nous ne tuons que pour subsister.
Qu'est-ce que l'homme sans les bêtes?.
Si toutes les bêtes disparaissaient,
l'homme mourrait d'une grande solitude de l'esprit.

Car ce qui arrive aux bêtes, arrive bientôt à l'homme.
Toutes choses se tiennent.
Vous devez apprendre à vos enfants
que le sol qu'ils foulent est fait des cendres de nos aïeux.
Pour qu'ils respectent la terre, dites à vos enfants
qu'elle est enrichie par les vies de notre race.
Enseignez à vos enfants ce que nous avons enseigné aux nôtres,
que la terre est notre mère.
Tout ce qui arrive à la terre, arrive aux fils de la terre.
Si les hommes crachent sur le sol, ils crachent sur eux-mêmes.

Nous savons au moins ceci : la terre n'appartient pas à l'homme;
l'homme appartient à la terre.
Cela, nous le savons.

Toutes choses se tiennent
Comme le sang qui unit une même famille.
Toutes choses se tiennent.
Tout ce qui arrive à la terre, arrive aux fils de la terre.
Ce n'est pas l'homme qui a tissé la trame de la vie :
il en est seulement un fil.
Tout ce qu'il fait à la trame, il le fait à lui-même.
Même l'homme blanc,
dont le dieu se promène et parle avec lui comme deux amis ensemble,
ne peut être dispensé de la destinée commune.

Après tout,nous sommes peut-être frères.
Nous verrons bien.
Il y a une chose que nous savons,
et que l'homme blanc découvrira peut-être un jour,
c'est que notre dieu est le même dieu.
Il se peut que vous pensiez maintenant le posséder
comme vous voulez posséder notre terre, mais vous ne pouvez pas.
Il est le dieu de l'homme, et sa pitié est égale pour l'homme rouge et le blanc.
Cette terre lui est précieuse, et nuire à la terre,
c'est accabler de mépris son créateur.
Les Blancs aussi disparaîtront ;
peut-être plus tôt que toutes les autres tribus.
Contaminez votre lit,
et vous suffoquerez une nuit dans vos propres détritus.
Mais en mourant vous brillerez avec éclat,
ardents de la force du dieu qui vous a amenés
jusqu'à cette terre et qui pour quelque dessein
particulier vous a fait dominer cette terre et l'homme rouge.

Cette destinée est un mystère pour nous,
car nous ne comprenons pas lorsque les bisons sont tous massacrés,
les chevaux sauvages domptés,
les coins secrets de la forêt chargés du fumet de beaucoup d'hommes,
et la vue des collines en pleines fleurs ternie par des fils qui parlent.

Où est le hallier ? Disparu. Ou est l'aigle ? Disparu.
La fin de la vie, le début de la survivance.