Vacances à Fréjus

Au début des vacances, on s’installe dans un lieu où, en général, on va séjourner au moins quelques jours. En l’occurrence, il s’agit d’une chambre d’hôtel, un 3 étoiles qui méritait bien son classement, non situé en bord de mer, mais plutôt en retrait de l’autre côté de la ville. La chambre donnait sur la piscine de l’hôtel :


Bien entendu, de la piscine on apercevait l’hôtel. Ce sont bien mes pieds que vous apercevez en premier plan, en position de vacances, bien sûr :


Le port de Fréjus ressemble à tous ces ports dans lesquels pourrissent des bateaux dont le rôle essentiel est d’être photographiés par leurs propriétaires parisiens afin d’épater les voisins :


La première journée a été consacrée à découvrir la ville et à acheter les petites fournitures oubliées dans les bagages. La ville est sans doute jolie, mais bien trop enlaidie par les enseignes au néon et les décors publicitaires pour avoir conservé un quelconque caractère original. Seule la cathédrale, préservée des marchands, vaut le détour :




La plupart des plages, surveillées, sont interdites aux chiens. Nous en trouvons cependant une, en nous dirigeant vers Sainte-Maxime, qui pourra nous accueillir. Pourtant, tout au long des 6 jours passés au bord de la mer, jamais nous ne nous baignerons. Et ce n’est pas parce que l’eau était froide, mais simplement parce que les plaisirs de la plage nous sont bel et bien devenus étrangers :

Finalement, le premier jour étant consacré à la reconnaissance, ce n’est que le lendemain que je peux commencer une randonnée. Il s’agit d’une courte randonnée commençant au port de Saint-Aygulf et se déroulant sur un chemin aménagé le long du littoral. Pendant la nuit le vent s’est levé et j’ai la chance d’avoir une mer bien formée, avec des vagues importantes, composant un paysage très vivant :


Le sentier de promenade passe sur les rochers, devant les murs délimitant les propriétés. On se fait arroser d’embruns, Ulysse et moi, mais on est hyper heureux. Parfois, on passe sur une plage au fond d’une calanque et il faut viser juste, entre les vagues, pour avoir la place de passer sans se faire trop mouiller :


Dans une autre calanque, nous constatons que des maisons ont vraiment un vue directe sur la plage et la mer. Je crois que je ne me lasserais jamais de rester sur ce balcon pour contempler la mer :


La photo ci-dessous est l’une de mes préférées de toutes ces vacances :


En fin de matinée, nous rejoignons Saint-Aygulf, trempés, mais remplis d'air iodé et hyper heureux :

Cette après-midi là, le temps n’étant pas très beau, nous sommes allés nous promener à Cannes. Le port regorge de ces yachts énormes de super-milliardaires… Mais Tristan Bernard définissait ainsi le yachting : « le moyen le plus inconfortable pour aller d’un endroit où on s’ennuie vers un endroit où on n’a rien à faire » :


Je me suis fait photographier devant le Carlton, comme si j’en sortais. En fait, je crois n’avoir pas les moyens d’y consommer ne serait-ce qu’un café :


Près du palais des festivals, les groupies pourront retrouver les traces de nombreuses vedettes passées par là, comme par exemple celle-ci :


Je n’ai fait que peu de photos à Cannes. J’ai voulu voir, je crois que je ne reverrai plus. Ce n’est pas un milieu dans lequel je me sens très à l’aise.

Le lendemain, le temps est nettement meilleur. J’ai repéré la veille, en revenant de Cannes, le panneau marquant le point de départ d’un autre sentier côtier, démarrant au port Santa-Lucia de Saint-Raphaël :


J’irai quant à moi jusqu’à la plage et au port de Boulouris, ce qui me fait 9 kilomètres, puisque, vous le pensez bien, il me faudra revenir pour retrouver ma voiture. On commence par grimper de quelques mètres d’où on peut voir presque tout ce port :


C’est très sportif : le parcours se fait sur des rochers très accidentés. Il n’y a pas de problème pour poser ses pieds car le sentier est aménagé, mais ça monte et ça descend tout le temps et, finalement, ça vaut largement un parcours de montagne :


Certaines zones ont d’ailleurs été estimées trop difficiles par les concepteurs du sentier et ils y ont fait mettre des escaliers ou des passerelles. Ca reste sportif, mais non dangereux. Et ça ne nuit pas à la beauté du spectacle :


Voici d’ailleurs encore une photo d’ambiance que j’adore :


Je crois d’ailleurs que certains la préfèreront carrément en noir et blanc. Je dois avouer que je suis de ceux-là :


Au passage, nous rencontrons quelques jolies fleurs que, comme d’habitude, je suis incapable de nommer, mais dont j’apprécie la grande beauté :


Là aussi, le passage est parfois étroit. Ici, il se limite à quelques pierres soigneusement scellées dans le sol :


Et nous arrivons à la petite plage de Boulouris. Avec le petit port juste à côté, ça fait un endroit très mignon, presque une ambiance familiale :


En fin de matinée, nous revenons au port de Santa-Lucia, par le même chemin. Une bonne douche s’impose :

Alors là, problème : je ne sais pourquoi, presque toutes les photos de ma balade, le lendemain, ont été effacées. Une fausse manœuvre, qui m’a fait perdre environ 50 prises de vue, dont certaines qui, je crois, devaient être splendides.

Il s’agissait d’un parcours de montages, fait à partir du village de Montauroux, à une trentaine de kilomètres de Fréjus. Elle a consisté à monter jusqu’à Montauroux en voiture, puis à laisser la voiture et à descendre jusqu’au fond de la vallée. Ca fait un dénivelé de 250 mètres environ, à descendre sur 1.5 kilomètre, soit en une pente assez raide. J’étais d’ailleurs angoissé : allais-je parvenir à remonter tout ça ?

Arrivé au fond, on atteint le Pont des Tuves, un ravissant petit pont de pierre enjambant un torrent de montagne (la Siagne) et auprès duquel il y a des cascades et chutes d’eau. Vous pensez bien que j’ai photographié à tout va tant l’endroit me paraissait sauvage et beau. Mais les photos ont été perdues. Pas définitivement, vous le verrez plus loin.

La suite du parcours consiste à longer la rivière jusqu’à une retenue d’eau installée par l’EDF pour mettre de l’eau dans une conduite forcée à partir de cet endroit afin de l’amener plus bas dans une centrale. Cela fait de l’eau stagnante et tout cet endroit est infesté de moustiques, au point qu’il est impossible de s’arrêter de marcher. Et même en marchant, on parvient à se faire piquer copieusement. Ce qui fait que je n’ai guère hésité à prendre le sentier de remontée.

Pendant la remontée, divine surprise : j’y arrivais assez facilement. Il faut dire que la pente était moins raide que dans la descente, mais quand même : l’année dernière, alors que je débutais dans la marche et la randonnée, cette remontée aurait été beaucoup plus difficile.

Voici d’ailleurs quelques vues du sentier de remontée, parmi les rares photos que j’ai pu rapporter de ce jour là :

Le jour suivant, je me programme une rando dans la même région. Vérification faite sur la carte, je m’aperçois que le point de départ est à 1,5 kilomètre de ce petit pont de pierre, le pont des Tuves. J’y suis donc retourné pour y prendre les photos ci-dessous, que je ne commente pas tant elles parlent d’elles-mêmes :













Je suis ensuite retourné au point de départ de la balade prévue ce jour là. Chemin faisant, je vois débouler d’un sentier arrivant sur ma droite quatre ravissantes donzelles à VTT. Elles s’arrêtent un moment, avec visiblement l’intention de discuter un moment. Mais nous sommes dans cette région infestée de moustiques et il est impossible de rester sans se déplacer. Elles réenfourchent donc leurs machines et s’en vont. Dommage !



La balade qui suit est un échec total. Soit que le descriptif soit faux, soit que le sentier décrit n’existe plus, toujours est-il que je me suis perdu et suis tombé dans une impasse. Je me trouvais alors directement sur la rive de la rivière. Explorant les environs, j’ai trouvé un passage pour grimper à flanc de coteau afin de rechercher un autre chemin. Après une grimpette extrêmement difficile, je suis arrivé à un très confortable chemin qui m’a ramené directement à la voiture. Une bonne balade quand même, mais pas de beaux paysages à photographier. Et un peu d’appréhension quand même : seul dans un environnement pas facile, je cours certainement des risques importants. Mais tout s’est bien passé et j’ai pu réintégrer ma voiture.

Après avoir retrouvé ma voiture, je me suis encore perdu, en voiture cette fois. Mais là je suis équipé : j’ai mis en marche le GPS pour qu’il me ramène à Montauroux, village servant de point de départ à la balade et où je pourrai prendre un rafraîchissement avant de retourner à Fréjus. Cela me fait passer par une route d’où j’ai un joli point de vue sur ce village, perché au sommet d’une colline abrupte :


De l’autre côté de la vallée, un autre village perché, dont j’ignore le nom, fait face :


L’après-midi, comme c’est notre dernier jour dans la région, mon épouse consent à m’accompagner dans une petite balade. Je lui propose alors le sentier littoral de Saint-Aygulf, celui d’où j’avais vu la tempête. Mais à ce moment, bien qu’il y ait un vent soutenu, le temps est quand même beaucoup plus calme. Là encore, je vous mets quelques photos sans commentaires :









Le lendemain, nous quittions Fréjus pour aller à Alès, du moins un petit village auprès d’Alès, où habitent mes parents. J’aurais bien trouvé encore quelques randonnées à faire dans cette région. On verra, peut-être en septembre, si on prend des vacances et si on ne part pas à l’étranger.

Dans le jardin de mes parents, mon père, depuis quelques années, s’est mis au jardinage, doucement car il n’est plus de constitution très solide. Mais il y a quelques jolies fleurs et j’ai pensé à un petit bout de femme de ma connaissance à qui, certainement, ces fleurs feraient plaisir. Je les lui offre volontiers :

Depuis chez mes parents, pas de randonnée. J’en avais bien programmé une, mais le temps n’a pas été clément et j’ai dû l’annuler. Tant pis. Avec mes parents, en remplacement, nous sommes allés faire un peu de tourisme dans la ville d’Uzès où j’ai fait quelques jolies photos :

Le dernier jour de vacances, toujours avec mes parents, a été consacré à la visite de la bambouseraie d’Anduze, une petite ville au pied des Cévennes. C’est un endroit vraiment très beau. Quelques photos en vrac :











Et c’est la fin des vacances. On est mardi 14 juin. Le mercredi 15, nous le consacrerons à la route, avec un arrêt à Lyon pour déjeuner chez l’un de mes fils. Le jeudi 16 j’ai repris le boulot.

Superbes vacances Fredy ... Dommage que tu n'aies pas pu aller en randonnée dans la région d'Uzes! C'est si joli ce coin-là!

superbe photos fredy merci pour ce partage je connais pas du tout fregus maintenant j'ai découvert
a bientot et bon courage pour la reprise pffffffff dur