Annick, mon épouse, cette fois, a décidé de ne pas m’accompagner. Je me suis alors programmé une balade longue, 16 kilomètres, commençant à Pressagny l’Orgueilleux, un village proche de Vernon. Mais j’ai été trop optimiste et la pluie m’obligera à rebrousser chemin, heureusement au début de la balade, alors que je n’étais encore pas trop loin de la voiture.
Pourtant, vers midi, le temps semblait plutôt favorable. Il y a bien quelques nuages à l’horizon, mais ils n’ont pas l’air bien méchants et je devrais pouvoir faire cette promenade :
Arrivé à Pressagny l’Orgueilleux, je gare ma voiture près de la Seine. Des enfants pêchent sous des peupliers. Les arbres sont plantés si proches les uns des autres qu’ils dessinent des sortes de hublots à travers lesquels on aperçoit le fleuve :
Nous allons ensuite emprunter un chemin longeant la Seine, passant devant les jardins. Ce chemin, l’hiver, est souvent inondé et impraticable :
Il passe au devant de grandes propriétés au fond desquelles il y a des maisons qu’on devine somptueuses. Elles sont évidemment construites en surplomb pour éviter les inondations :
La région était un rendez-vous de la batellerie. Aujourd’hui, cette activité a pratiquement disparu et les péniches restantes rouillent et ne naviguent plus. Certaines sont cependant encore habitées :
L’endroit est devenu tellement calme que des cygnes y ont élu domicile. Il faut dire que l’autre rive, à cet endroit, est en réalité une île où la tranquillité, pour les oiseaux, doit être assez bien assurée :
Nous passons le long d’un pré où paissent des moutons. A notre arrivée, ils se sont éloignés du grillage, surtout en regardant Ulysse. Puis ils sont revenus et ont sympathisé avec mon chien. J’ai même pu leur prodiguer quelques caresses :
Au loin, je peux apercevoir les collines où, normalement, mon itinéraire devrait me conduire. Mais la pluie y est abondante et, bien à contrecœur, je décide de faire demi-tour :
Je serai néanmoins rejoint par une averse. Par chance, j’ai trouvé un abri dès le début de l’averse. C’est un hangar à bois aménagé à proximité d’un endroit où est amarré l’un des bateaux habités. On y passera un peu plus d’une demi-heure :
Au retour, il me faut me baisser dans certains passages, sous des frondaisons bien mouillées. J’ai mis mon k-way, bien sûr :
Lorsque nous arrivons à la voiture, la pluie a repris. Utilisant un parapluie pour protéger mon appareil de photo, j’ai pu prendre cette photo dont j’apprécie le sujet : la pluie sur l’eau :
Bon, tant pis : ce n’est pas encore aujourd’hui que je vais pouvoir faire en entier une des ces balades de 16 kilomètres qui sont dans mon catalogue. J’espère une amélioration de la météo pour les jours à venir. Mais c’est quand même rageant : la semaine passée a été si belle !