Quelle chaleur ! 35 degrés aujourd’hui. Vous pensez bien que, par une telle chaleur, il n’était pas question d’aller se balader n’importe où. J’ai choisi une partie de parcours, composée presque exclusivement de chemins forestiers en bordure de l’Iton, près d’Amfreville.
A La Vacherie (c’est le nom d’un village), j’ai trouvé un coin d’ombre pour la voiture :
Après avoir parcouru quelques 200 ou 300 mètres, nous atteignons l’entrée du bois :
Puis nous cheminons sur ce merveilleux sentier qui longe l’orée du bois. Il y fait une grande douceur, à croire qu’il y a une climatisation naturelle :
Auprès d’un méandre de la rivière, il y a une sorte de plage, très ombragée. Par une température pareille, les arbres pourraient bien être des cocotiers. Plusieurs fois, accompagnant Ulysse, je me suis trempé les mains et aspergé le visage :
Nous sortons un moment du bois. Nous passons au milieu de broussailles dans un chemin qui est aussi détrempé que s’il avait plu seulement 2 heures auparavant :
Arrivés à Amfreville, nous franchissons l’Iton afin qu’Ulysse puisse aller se désaltérer auprès du vieux lavoir. Depuis le lavoir, on voit s’écouler paresseusement la rivière :
Nous passons devant cette entrée de sous-terrain déjà vue souvent :
Un panneau a été disposé à proximité pour en expliquer l’origine. Rappelons que la guerre de 100 ans a duré plus de 100 ans : 1337 à 1453 :
Les ruines d’un ancien moulin :
Au bout du chemin, avant de faire demi-tour pour rejoindre la voiture, nous rencontrons mes deux amis. Des deux, c’est l’âne que je préfère. Ils sont très amicaux tous les deux, venant réclamer des caresses, sans concurrence agressive entre eux, avec douceur. Mais c’est le regard de l’âne qui me chavire. Surtout quand je suis parti, j’ai cru qu’il pleurait et j’en ai été tout ému. C’est chaque fois la même chose avec celui-ci : je voudrais bien le ramener à la maison :
Lorsque nous repassons à Amfreville, deux jeunes garçons jouent avec leur chien dans la rivière :
Derniers mètres avant de rejoindre la voiture, en longeant l’Iton encore, mais dans un décor champêtre cette fois :
Je ne voulais pas rester à la maison : il y avait réunion de bridge et je ne voulais pas, s’il manquait quelqu’un, devoir rester à faire le 4ème ou le 8ème. Mais lorsque je suis revenu, ça goûtait avant de s’y remettre. Or ils étaient 7 ! J’ai donc été enrôlé de force, juste le temps de prendre une douche pour être présentable. Par chance, j’ai eu du beau jeu et j’ai réussi à le jouer pas trop mal. Et puis ça n’a duré pour moi que deux petites heures.