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| Je n'aime pas l'Amérique, voici pourquoi | |
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Didier Rang: Administrateur
Nombre de messages : 98 Age : 79 Date d'inscription : 29/11/2004
| Sujet: Je n'aime pas l'Amérique, voici pourquoi Dim 25 Sep 2005, 13:39 | |
| 1939, l’Europe entre en guerre. L’Amérique décide de rester neutre. L’Amérique protège son commerce, aussi bien avec l’Angleterre qu’avec l’Allemagne. Elle prête des capitaux, y compris au régime nazi à qui elle vend des armes. Les années 1939, 1940 et 1941 génèrent d’énormes bénéfices pour les grandes sociétés américaines.
En 1941, on le sait maintenant, les anglais avaient percé les secrets du code utilisé par les japonais pour leurs liaisons radios maritimes. Ainsi Churchill savait que se préparait Pearl Harbour, il en savait exactement la date et l’heure. Il n’a cependant pas prévenu Roosevelt : il voulait que les Etats-Unis entrent en guerre, dans le Pacifique aussi bien qu’en Europe. Le 7 décembre 1941 a lieu l’attaque japonaise et, comme prévu, les Américains entrent enfin en guerre.
Hitler a été l’allié de Staline, mais il lui a pris l’idée d’attaquer l’URSS, et surtout il a eu la très mauvaise idée de perdre la bataille de Stalingrad (septembre 1942 à février 1943). A partir de ce moment, les troupes russes avancent et elles menacent d’annexer l’Europe entière. Si la guerre ne finit pas suffisamment vite, l’Europe deviendra communiste. Or, pour les Etats-Unis, l’Europe est un partenaire économique indispensable. L’économie américaine ne pourra pas se développer si l’Europe devient communiste.
Les Américains intensifient alors la guerre en Europe, non pas pour abattre le nazisme qui ne les gênait absolument pas, mais pour freiner l’avancée communiste. On connaît la suite : débarquement en Normandie le 6 juin 1944, armistice le 8 mai 1945.
Je ne regrette pas que l’Europe ne soit pas devenue communiste, bien au contraire. Ce que je condamne dans la politique américaine, c’est essentiellement le mensonge. 1- L’Amérique prétend venir combattre le nazisme au nom d’un idéal de liberté, elle vient en réalité combattre le communisme au nom d’intérêts économiques 2- L’Amérique ment à son propre peuple afin de recruter les soldats dont elle a besoin pour la sauvegarde de ses intérêts économiques. Ce sont des dizaines de milliers de jeunes gens, des héros authentiques, venus avec l’idée de libérer l’Europe et qui sont morts sur nos plages. L’Amérique ne pouvait pas dire « Venez arrêter les communistes » puisque les communistes, officiellement étaient leurs alliés.
La preuve ? Elle est simple : les Américains, en 1944, n’ont qu’une idée. Ils veulent avancer au plus vite vers Berlin afin d’y stopper l’avancée des russes. Ils repoussent les nazis au fur et à mesure de leur avance, mais seulement là où ça les arrange. L’Espagne et le Portugal, par exemple, dont les régimes ont été aidés par le nazisme, qui sont clairement des pays nazis en 1944 et dans les années qui suivent, ne seront jamais inquiétés.
La France avait la chance de se trouver sur le chemin, les nazis en ont été chassés. Et encore ! Lorsque les troupes alliées se sont trouvées en position de libérer Paris, il a fallu que Leclerc désobéisse au commandement allié pour entrer dans la capitale. Pour les Américains, c’était du temps perdu.
Imaginons une autre histoire : dès 1939, au côté de tous les pays de régime démocratique, les Etats Unis entrent en guerre. Bien entendu, ils cessent alors de financer et d’encourager le régime nazi et l’Allemagne est vaincue dès 1941 ou 1942. La Shoah (le massacre du peuple juif) ne peut avoir lieu. Ce sont alors des millions de vies humaines qui sont sauvées, y compris probablement celle de mon propre père, lâchement abattu par des SS en janvier 1945.
L’Amérique est venue en Europe au secours de l’Amérique et elle ne l’a fait que lorsque les intérêts américains ont été mis en danger. Toute autre explication n’est que mensonge et propagande et des millions de personnes, massacrées d’une manière ou d’une autre pendant cette guerre n’auraient surtout aucun remerciement à lui adresser.
Il faut noter aussi que l’état de destruction de l’Europe en 1945, au sortir de la guerre, est beaucoup plus dû aux bombardements américains qu’aux destructions faites par les Allemands. Je ne suis pas partisans des nazis, je suis même leur pire ennemi, mais je dois reconnaître qu’ils avaient très peu détruit l’infrastructure européenne : usines, routes, ponts, lignes de chemin de fer, etc, tout avait été préservé pour être utilisé.
A partir de 1947, le plan Marshall est une arme économique utilisée par les Américains pour combattre le communisme. Il correspond au côté économique de la doctrine Truman, le Containment (endiguement). L'idée est que la misère fait le lit du communisme. Le plan Marshall permet donc à la fois de combattre le communisme et de convertir l'économie de guerre américaine en économie de paix. Par le plan Marshall les Américains entendent rallier l'Europe.
L'aide financière est assortie de conditions d'achat de produits américains. L'U.R.S.S. s'oppose à ce projet et empêche les pays de l'Europe de l'Est de bénéficier de ce plan. Par exemple, le plan Marshall d'abord accepté en Tchécoslovaquie par le gouvernement doit être refusé sous la pression de Moscou. En revanche 17 pays qui acceptent cette aide créent en 1948 l'Organisation Européenne de Coopération Économique (O.E.C.E. qui deviendra O.C.D.E. : Organisation de Coordination et de Développement Économique). En mai 1949 est créée la R.F.A. Un ancien résistant à Hitler, le démocrate chrétien Konrad Adenauer en devient le premier chancelier. Il ancre solidement la R.F.A. dans le camp de l'ouest et accepte le plan Marshall. Le plan Marshall permet aussi d'effectuer des pressions sur les alliés des États-Unis. Ainsi, les Américains menacent les Pays-Bas de suspendre le plan si ceux-ci n'accordent pas l'indépendance à l'Indonésie (chose faite en 1949).
Cette fois encore, il ne s’agit pas du tout, comme certains le pensent, d’un acte charitable de la part des Etats-Unis. D’ailleurs le plan Marshall n’est pas composé de dons mais de prêts, remboursables. En 1960, De Gaulle décide de suspendre ces remboursements, estimant que les Etats-Unis ont reçu largement le montant de la créance qu’ils avaient sur la France. A la suite du Plan Marshall, les Etats-Unis ont vu leur puissance économique multipliée par… je ne sais combien, mais beaucoup. Incontestablement, ce sont eux qui ont gagné la guerre et le reste du monde qui l’a perdue.
Depuis, usant et abusant de leur puissance économique, les Etats-Unis se conduisent sur la scène internationale comme de vulgaires voyous, prenant des engagements et des traités que jamais ils ne respectent, imposant leurs méthodes commerciales malhonnêtes (rappelez-vous Concorde par exemple) et refusant de se plier à toute discipline comme par exemple celle qu’impose le protocole de Kyoto.
Peu de temps avant de disparaître, Eisenhower avait averti qu’il fallait se méfier des industries d’armement américaines : devenus très puissantes, elles menaçaient la démocratie même. C’est chose faite avec l’avènement de George Bush Junior, simple crétin installé là par son père qui a placé autour de lui tous ses amis, dont Dick Cheney, le vrai dirigeant des Etats-Unis d’aujourd’hui. De tous les présidents américains de l’histoire, GWB est celui qui est le plus souvent en congé : officiellement plus du tiers de son temps, plus encore que Reagan qui avait déjà battu tous les records dans ce domaine. Les derniers présidents républicains sont très clairement des marionnettes aux mains de ceux qui dirigent vraiment le pays.
Tous les amis du père sont liés à des titres divers aux industries d’armement, d’énergie, de pharmacie et de chimie. Les budgets militaires atteignent ainsi des sommets jamais atteints dans l’histoire (de l’ordre de 450 milliards de dollars par an), ceci afin de favoriser les entreprises avec lesquelles ils sont liés. Des guerres de conquêtes coloniales sont lancées en Afghanistan et en Irak, des ratonnades pétrolières qui ont pour unique but d’enrichir l’équipe dirigeante. Mais là encore, le mensonge est l’arme la mieux utilisée pour obtenir l’adhésion de la population américaine.
Mais le mensonge, ça ne dure jamais. Les américains eux-mêmes sont bien obligés aujourd’hui de constater qu’il n’y avait pas d’armes de destructions massives en Irak. Ils sont obligés de constater aussi que l’armée la plus puissante du monde s’enlise encore une fois en combattant des pays parmi les plus pauvres de la planète et qu’elle ne parvient pas à mettre la main sur un seul homme, Ousama Ben Laden.
Et puis les américains ont constaté l’incapacité totale de leur gouvernement à s’impliquer de manière rapide et efficace lorsque se pose à l’intérieur un problème important : le cyclone Erika qui a détruit ou endommagé une grande partie du pays alors que les dirigeants, pourtant avertis du danger, ne pensent qu’à s’amuser ou à vaquer à des occupations sans importance (sauf pour eux sans doute).
L’Amérique d’aujourd’hui est une puissance économique, uniquement économique, qui ne gère que ses propres intérêts en se fichant complètement des conséquences que cela peut avoir, que ce soit dans l’espace (le reste du monde) ou dans le temps (l’avenir est d’ores et déjà dangereusement hypothéqué par les industries toutes plus polluantes les unes que les autres). Tout ce qui n’est pas économique n’a pas de place aux Etats-Unis. La culture même ne peut exister que dans la mesure où elle génère des dollars. Il faut donc en abaisser le niveau afin de toucher les masses les plus nombreuses. Et c’est ainsi que Mickey et Superman sont les héros de littérature standards de la culture américaine.
Mais l’Amérique d’aujourd’hui, c’est en fait l’équipe dirigeante, et elle seule. C’est cette équipe qui agit pour ses intérêts propres, même s’ils sont contraires à ceux de leur pays. Les groupes financiers importants comme Carlyle (où les familles Bush et Ben Laden étaient associées autrefois(1)) ou Haliburton (dont Cheney était le président avant de devenir vice-président des Etats-Unis) et quelques autres, ce sont eux qui sont les principaux bénéficiaires de la politique américaine, c’est pour eux que cette politique est faite. Et « après nous le désert », n’est-ce pas ?
(1)http://complices.ifrance.com/carlyle.htm | |
| | | cris Invité
| Sujet: Re: Je n'aime pas l'Amérique, voici pourquoi Lun 26 Sep 2005, 09:27 | |
| On va p'tet regretter l'amérique quand on aura les chinois sur le dos....... |
| | | Didier Rang: Administrateur
Nombre de messages : 98 Age : 79 Date d'inscription : 29/11/2004
| Sujet: Re: Je n'aime pas l'Amérique, voici pourquoi Lun 26 Sep 2005, 15:18 | |
| Parce que tu crois que l'Amérique va nous protéger des Chinois ? Pourquoi ? Qu'est-ce que ça lui rapporterait ?
Tu sais bien que si ça ne lui rapporte rien, l'Amérique ne fera pas un seul geste. | |
| | | Didier Rang: Administrateur
Nombre de messages : 98 Age : 79 Date d'inscription : 29/11/2004
| Sujet: Re: Je n'aime pas l'Amérique, voici pourquoi Mer 12 Oct 2005, 19:55 | |
| La vérité toute nue, l’humiliation discrète en prime
11 octobre 2005 — Revenons sur la déclaration du chef négociateur iranien sur la question du nucléaire iranien. Ali Larijani déclare simplement que l’Iran ne prend pas au sérieux les menaces militaires américaines, simplement parce que les USA n’ont plus les moyens de mener à bien ces menaces :
« Washington is not in a position to go to war against Tehran and its pressure over the Islamic Republic's disputed nuclear programme is nothing more than “intimidation”. There will not be a war ahead of us. The situation in America does not allow them to create new fronts. »
Cette déclaration, dite aujourd’hui dans le contexte qu’on connaît de puissance militaire (américaine) déchaînée depuis le 11 septembre 2001, marque un tournant. C’est la première fois que la puissance militaire américaine est réfutée et ridiculisée, dans des circonstances où rien d’autre que ces capacités déterminerait effectivement la possibilité d’une attaque, où il est manifeste (et les Iraniens le savent) qu’aucune règle, aucune loi, aucune prudence diplomatique ne retiendrait les Américains d’agir s’ils le décidaient selon leurs seules capacités et leurs seuls intérêts. On sait que, pour les intérêts considérés de la façon la plus large possible, les Américains se sont faits leur religion, au moins depuis le discours de GW Bush sur “l’axe du mal” (janvier 2002) : l’Iran fait partie des pays à liquider. Reste donc la question des capacités. Les Iraniens savent bien tout cela, comme ils savent bien quel est le niveau actuel des capacités militaires américaines.
Dans les années révolutionnaires de la Chine (de 1958 à 1972), l’Amérique était pour la Chine “un tigre de papier”. Sa puissance était moquée par les Chinois mais les dés étaient pipés. Il y avait les Russes. Même si Moscou n’appréciait guère Pékin et l’activisme maoïste, les Américains n’ignoraient pas que les Russes ne toléreraient pas une action majeure américaine qui donnerait aux USA une position stratégique importante ou/et déstabiliserait le système des relations internationales. La même chose peut être dite pour le Viêt-nam : même s’ils en firent beaucoup dans cette guerre, les Américains savaient qu’ils ne pouvaient pas tout faire parce qu’il y avait le risque de graves tensions avec les grands “parrains” communistes de l’Oncle Ho. (Ainsi repoussèrent-ils les projets du Pentagone de la destruction des digues au Nord Viêt-nam, qui aurait provoqué des inondations catastrophiques dans le pays.) Plus proche de nous, avec l’Iran déjà : les Américains envisagèrent d’intervenir en Iran en 1979-1980, mais plutôt contre une éventuelle main-mise du parti communiste. Quoi qu’il en soit, cette intervention s’avéra un tel risque diplomatique, voire militaire d’affrontement avec l’URSS, avec les conséquences stratégiques à mesure, qu’elle fut écartée et qu’on pria pour que le parti Toudeh n’inquiétât pas les mollahs nouvellement en place.
Aujourd’hui, avec l’Iran, rien de pareil : Washington n’est tenu par rien ni par personne, et il le fait hautement savoir. C’est même l’essentiel de l’argument des néo-conservateurs et des unilatéralistes qui pullulent dans l’administration GW. Et c’est à ce Washington-là que les Iraniens jettent d’une façon méprisante que les Américains ne peuvent rien faire contre eux par les armes. C’est ce fait-là, dans l’environnement qu’on décrit, qui est révolutionnaire.
De façon très significative, les Iraniens ne menacent pas eux-mêmes, ils n’agitent pas la possibilité d’actions subversives qu’ils pourraient par ailleurs déclencher. Ils n’ont rien, là non plus, des maoïstes ou des guévaristes qui annonçaient la révolution mondiale en promettant “cent, mille Viêt-nams partout”. Au contraire, ils observent une réelle retenue diplomatique. Leur prise de position sur la puissance militaire US n’en est que plus significative parce qu’ils apparaissent, dans ces affrontements verbaux, comme étant du côté de la raison, de la mesure et de la maturité. Ce jugement ne plaît sans doute pas aux diplomates occidentaux habitués à apparaître à eux-mêmes comme les maîtres de la raison, de la mesure et de la maturité, — mais avec les Américains au milieu d’eux et les poussant du coude, c’est peine perdue.
La position iranienne se rapproche, mais d’une façon moins spectaculaire et moins catégorique à cause des circonstances, des prises de position de Chavez, qui a fait des possibilités d’agression clandestine de Washington contre lui un objet de dérision et de plaisanterie. (A cet égard, Chavez sait de quoi il parle : il est moins imprudent qu’instruit par les circonstances et sa propre expérience ; il sait que sa meilleure défense, en la circonstance, est de crier tout haut ce que tout le monde sait tout bas ; il sait que son comportement, par l’étalage public qu’il suscite des turpitudes US, peut beaucoup plus freiner Washington qui a des soucis de bonne réputation que le comportement “classique” de continuer à sourire à l’ambassadeur US comme si de rien n’était, comme feraient les Européens dans cette sorte de circonstances.) Ces nouveaux dirigeants des pays du Tiers-Monde qui s’imposent comme puissances régionales politiquement activistes n’ont plus peur de la puissance américaine. Ils la ridiculisent. Psychologiquement, l’événement est également d’une importance considérable.
Dans l’affaire iranienne, les Européens qui sont totalement emprisonnés dans la rhétorique agressive de Washington sont en train de perdre leur belle vertu de mesure et de raison, dans une affaire qui mériterait un autre jugement que l’expéditive conséquence de la thèse de la non-prolifération datant d’un autre temps. Ils se trouvent du côté de la force déchaînée et illégitime, qui s’avère désormais, en plus, elle-même impuissante et en passe d’être ridiculisée. Ils sont perdants sur toute la ligne. Une remarque pour conclure, que les diplomates européens pourraient méditer en passant, — mais c’est façon de parler car il y a beau temps que les diplomates européens n’entendent plus les remarques qui ne portent pas cravate : ce n’est pas parce que les mollah n’ont pas de cravate qu’ils sont nécessairement stupides et indignes.
http://www.dedefensa.org/article.php?art_id=2055&PHPSESSID=54c499bbe3b822d9c59dd633405ed340 | |
| | | Nicky Invité
| Sujet: Re: Je n'aime pas l'Amérique, voici pourquoi Mar 27 Juin 2006, 16:14 | |
| Didier alias Fredy, Je crois plutôt que c'est la politique américaine que tu n'aimes pas ainsi que leur saloperie de dollars qui mène le monde. Et pourtant leur littérature est prolifique. Qui ne connaît pas Dan Brown,Diana Gabaldon, Stephen King et l'inoubliable Ernest Hemingway. Oh, bien sûr j'en passe et des meilleurs. Moi non plus je n'aime pas particulièrement les américains. J'ai eu trop de déboires avec les patrons mais le menu peuple, tout comme nous, a du bon et du mauvais. Le pays par lui-même est superbe, en omettant les grands centres urbains les paysages sont à couper le souffle et puis c'est tellement GRAND. Pour ceux qui rêvent d'espace c'est l'idéal.......naturellement le Canada passe en premier, et pour cause c'est le pays que j'ai choisi. |
| | | Fredy Rang: Administrateur
Nombre de messages : 32743 Age : 79 Localisation : Evreux Date d'inscription : 29/11/2004
| Sujet: Re: Je n'aime pas l'Amérique, voici pourquoi Mar 27 Juin 2006, 19:08 | |
| Leur politique et leur doctrine ultra-libérale qui, malheureusement, se généralise, partout dans le monde.
C'est vrai qu'ils ont aussi une culture qui, par certains côtés, est très valable. Je suis un fan d'Hemigway, d'Edgard Poe et de nombreux autres. En musique ils sont super forts. J'adore Gershwin et tout le jazz que j'écoute presque en permanence chez moi.
Le mode de vie américain ne me convient pas du tout. Ils ne savent pas manger, ils ont des principes de vie complètement aberrants, comme par exemple l'ultra-permissivité de leur "système" (ou plutôt absence de système) d'éducation des enfants. Bref, même dans la vie de tous les jours, je ne voudrais pas vivre dans leur pays. Et tant pis pour les paysages grandioses, il y en a d'autres ailleurs tout aussi beaux.
Comme toi, je suis beaucoup plus attiré par la Belle Province. Tous les contacts que j'ai pu avoir avec des Québécois ont toujours été des plus chaleureux. _________________ Les scientifiques lisent des tas de livres et disent ne rien savoir. Les religieux lisent un livre et prétendent tout expliquer. Dans la tête à Frédy
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Je n'aime pas l'Amérique, voici pourquoi Sam 01 Juil 2006, 19:36 | |
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| | | Fredy Rang: Administrateur
Nombre de messages : 32743 Age : 79 Localisation : Evreux Date d'inscription : 29/11/2004
| Sujet: Re: Je n'aime pas l'Amérique, voici pourquoi Sam 01 Juil 2006, 19:44 | |
| Tu sais, Minouche, il y a une chose que la France a réussi dans le monde presque aussi bien que les Etats-Unis : se faire détester ! Le pire c'est que c'est à peu de choses près pour les mêmes raisons. _________________ Les scientifiques lisent des tas de livres et disent ne rien savoir. Les religieux lisent un livre et prétendent tout expliquer. Dans la tête à Frédy
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| | | Invité Invité
| | | | altea Invité
| Sujet: je n'aime pas l'Amérique Ven 11 Aoû 2006, 07:59 | |
| Fredy, ton argumentaire se tient,mais je crois que l'anti américanisme français est pour beaucoup du au fait que nous jalousons la puissance et la capacité créative de ce pays dans son espace de liberté...et ça c'est une réalité. Malgré ça, nous ne cessons d'imiter et d'emprunter aux américains:les Macdos(S'il y en a c'est qu'il y des clients pour les fréquenter), les techniques(internet est un produit de chez eux), nos sociétés du CAC 40 sont pour beaucoup "ficelées" par des Fonds de pensions Américains..et j'en passe...y compris les vètements, le langage..et l'admiration,la fascination que portent les jeunes au mythe américain...et JR, Les Feux de l'Amour... Je connais plutot bien les States pour y avoir de la famille et y avoir vécu pour mon boulot:: ils sont surement conscients de leur supériorité dans bien des domaines y compris culturel et ils sont créatifs, inventifs, ont un rapport libre avec l'argent, la réussite , le travail...mème s'ils sont souvent plus coincés que nous sur bien des domaines moraux et reconnaissent que leur histoire est bien courte |
| | | altea Invité
| Sujet: "je déteste l'amérique" Sam 12 Aoû 2006, 07:46 | |
| Autre remarque à propos de l'Amérique: le % incroyable d'obèses.Comme par hasard c'est aussi le cas de l'Irlande ,pays le plus riche d'Europe par revenus par habitant:conclusion:il faut ètre obèse pour ètre dynamique!!!!!! Moi qui suis mince, ça va me donner des complexes quand je pense à ma "théorie" |
| | | Fredy Rang: Administrateur
Nombre de messages : 32743 Age : 79 Localisation : Evreux Date d'inscription : 29/11/2004
| Sujet: Re: Je n'aime pas l'Amérique, voici pourquoi Sam 12 Aoû 2006, 08:33 | |
| Je pense que c'est l'inverse : la trop grande richesse, la trop grande facilité de la vie conduit à la dégénérescence physique. Dans ce domaine, tu confonds l'effet et la cause.
Pour le reste, je regrette vivement l'américanisation générale des moeurs car elle conduit à un abaissement du niveau culturel. MacDo, c'est la merde à l'état industriel, les feuilletons télé, c'est la merde aussi, bref tout conduit à plus de fric avec un abêtissement général car c'est en nivelant par le bas qu'on atteint les plus gros chiffres.
Le cinéma américain est aujourd'hui incapable de traîter un sujet adulte. Tout ce qui décrit la réalité est systématiquement condamné notamment par les ligues de vertu. Seuls quelques rares producteurs indépendants et totalement inconnus arrivent à produire des films où on voit l'Amérique telle qu'elle est.
La seule chose que je retiens de l'Amérique, c'est le jazz. Mais ce ne sont pas les américains qui en sont à l'origine, ce sont des Africains importés là-bas en esclavage.
Dernière image : George W Bush. Pas besoin d'en dire plus. _________________ Les scientifiques lisent des tas de livres et disent ne rien savoir. Les religieux lisent un livre et prétendent tout expliquer. Dans la tête à Frédy
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Je n'aime pas l'Amérique, voici pourquoi Sam 12 Aoû 2006, 09:01 | |
| Ce que je n'aime pas chez eux... c'est leur suffisance... leur inculture... leur façon de n'avoir que de semblant de sentiments avec le prix dessus... C'est pour cela que les sectes font florès... |
| | | altea Invité
| Sujet: je n'aime pas l'Amérique Sam 12 Aoû 2006, 12:35 | |
| Alors là, Fredy,tu tombes dans le travers typiquement français:les autres sont des cons incultes:si Macdo existe ,comme je l'ai dit c'est parce que ça correspond à un besoin et les jeunes vous diront aisément pourquoi;autre chose économique cette fois:ça fait travailler les paysants qui sont les fournisseurs de Macdo. Sur le plan culturel, je te ferais remarquer qu'il y a bien plus de prix Nobel obtenus par les américains que par nous Français "supérieurs culturellement" et les films américains sont là encore bien plus présents sur les écrans que les notres et ces films ne sont pas mal dutout..et je n'ai pas parlé des techniques qui sont aussi l'expression du savoir et des capacités intéllectuelles. Quoi que tu es penses, les américains sont créatifs, inventifs, ont une culture du savoir et malgré leur courte histoire, ne sont pas plus incultes que nous |
| | | Fredy Rang: Administrateur
Nombre de messages : 32743 Age : 79 Localisation : Evreux Date d'inscription : 29/11/2004
| Sujet: Re: Je n'aime pas l'Amérique, voici pourquoi Sam 12 Aoû 2006, 13:12 | |
| Je ne pense pas qu'on puisse arriver à se mettre d'accord sur ce sujet, Altéa. Je hais la culture du dollar, très profondément, beaucoup trop pour admettre cette civilisation qui ne tend qu'à amasser le plus possible et qui ne considère rien qu'à travers le rapport qu'elle peut en attendre. Ils sont créatifs, certes, mais toujours avec un seul but : s'enrichir rapidement. Jamais ils ne considèrent le progrès comme un bien pour l'humanité, mais seulement comme la création de moyens nouveaux pour gagner de l'argent.
Ce n'est pas que l'Amérique que je mets en cause, c'est tout le système économique ultra-libéral dont ils sont les champions. J'ai déjà exposé au début de ce fil tous les griefs que j'ai contre l'Amérique. J'ajoute que la civilisation américaine est en pleine décadence et devrait perdre sa suprématie dans les prochaines années, peut-être beaucoup plus rapidement qu'on ne le croit. _________________ Les scientifiques lisent des tas de livres et disent ne rien savoir. Les religieux lisent un livre et prétendent tout expliquer. Dans la tête à Frédy
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Je n'aime pas l'Amérique, voici pourquoi Sam 12 Aoû 2006, 14:27 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Je n'aime pas l'Amérique, voici pourquoi Sam 12 Aoû 2006, 17:33 | |
| <J'ajoute que la civilisation américaine est en pleine décadence et devrait perdre sa suprématie dans les prochaines années, peut-être beaucoup plus rapidement qu'on ne le croit> dixit Frédy...
Je rejoins Altéa sur de nombreux points. Nous n'avons rien à apprendre au point de vue culturel et scientifiques aux américains. Ce sont de bons vivants du moins dans l'ensemble et ils cherchent toujours à élargir leur horizon au contraire des français qui sont tellement individualistes, rouspéteurs et chauvins de surplus. On les entend : En France ceci, en France cela. Bon sang il faut regarder un peu plus loin que son nez. Nous avons bcp de défauts et le plus grand dont les français accusent les ricains c'est l'impérialisme.
Les américains, qu'on accuse d'impérialistes, sont comme nous, sauf que là, en ce moment, c'est eux les plus forts, si c'était nous, les européens, les plus puissants, nous aurions fait la même chose, mais on va me dire que mon exemple date un peu … donc voyons, retournons juste un peu en arrière.
En moins de 50 ans, en Afrique, Asie, en Océanie, on a pillé des pays, réduits en esclavage des populations, on les a utilisés comme chair à canon pendant la première guerre, et la seconde itou.
En fait, nous avons profité de notre puissance pendant des siècles, et maintenant, les Etats-Unis font la même chose, tout le monde sûrement connaît le proverbe qui dit : "avant de chercher la paille dans l'oeil de ton voisin, ôtes la poutre qui est dans le tien."
En gros, ce que je dis, est que l'impérialisme n'est pas Américain, mais fait partie de la nature humaine.
Déjà, dans l'antiquité, on a assisté à un impérialisme chez les grecs, et c'est chez les grecs que le mythe "Europe" a commencé.
De toute façon la roue tourne et il est évident que l'Amérique verra la fin de sa domination d'ici la fin de ce siècle. Mais j'ai bien peur que la nation qui la remplacera ne sera pas aussi libérale, je cite : La Chine.
Nostradamus l'a prédit. Les jaunes feront boire leurs chevaux dans l'Atlantique. À mon avis ce n'est guère réjouissant. Dieu merci je ne serai pas là pour le voir. |
| | | Fredy Rang: Administrateur
Nombre de messages : 32743 Age : 79 Localisation : Evreux Date d'inscription : 29/11/2004
| Sujet: Re: Je n'aime pas l'Amérique, voici pourquoi Sam 12 Aoû 2006, 19:06 | |
| Altéa et Nickiy, relisez bien ce que j'ai écrit : à aucun moment je n'essaye de comparer la culture européenne avec la culture américaine. Je pense d'ailleurs que la culture européenne, tellement imprégnée d'américanisme, est en complète déliquescence.
Lorsque je compare la culture américaine à quelque chose, c'est à elle même. Entre les années du début du 20 ème siècel, jusqu'aux années 60, et aujourd'hui, elle a très profondément évolué. Qu'elle soit dominante, je ne le conteste nullement, mais ça ne m'empêche pas de le regretter. Même aux Etats-Unis, il a été possible de rencontrer des gens qui parlaient vrai, des gens qui décrivaient avec objectivité le monde dans lequel ils vivaient et qui n'hésitaient pas à le critiquer.
La culture américaine d'aujourd'hui ravirait Mac-Carty. C'est "Avec nous ou contre nous". Et c'est surtout "il faut que ça rapporte ou que ça disparaisse". La culture, comme tout autre produit, est considérée aux USA comme un produit économique. Pour que cette culture puisse vivre économiquement, il faut qu'elle soit rentable et elle ne le devient qu'en augmentant les chiffres. Pour augmenter les chiffres, une seule solution : en abaisser le niveau afin de toucher le plus grand nombre. Du coup, la culture américaine aujourd'hui, c'est MickeyMouse, Batman ou Superman et, au mieux, Dallas.
Nicky, pour ce qui est du libéralisme, il faut que je te dise une chose. Le libéralisme à l'américaine, c'est une théorie strictement économique, elle n'a rien de politique. Bien au contraire même puisqu'elle interdit toute intervention de l'état dans le secteur économique. Moralité : il y a (en théorie !) de la démocratie dans les trois pouvoirs politiques, les pouvoir législatif, exécutif et judiciaire. En matière économique (c'est à dire dans le domaine qui conditionne les trois autres), il n'y a aucune démocratie, seule s'applique la loi du plus fort. Elle s'applique tellement bien que le pouvoir économique déborde largement sur les trois autres pouvoirs, s'arrogeant des droits et privilèges très clairement contraires aux principes mêmes de la démocratie.
L'Amérique d'aujourd'hui est présidée par un crétin, installé là par des groupes financiers qui, sous la direction notamment de George Bush père et de Dick Shenney, le vice-président, exercent un pouvoir à leur seul profit. Que ça se passe en Amérique, finalement je m'en fiche totalement. Au fond, c'est eux que ça regarde. Mais l'Europe est en train de virer elle aussi vers l'ultra-libéralisme et vers le même système que celui des Etats-Unis. Je ne le veux pas. C'est pour cela que j'ai voté non au projet de constitution européenne qui nous a été soumis l'année dernière. C'est pour cela que, tout ma vie, je m'opposerai violamment à l'américanisation des moeurs en Europe. _________________ Les scientifiques lisent des tas de livres et disent ne rien savoir. Les religieux lisent un livre et prétendent tout expliquer. Dans la tête à Frédy
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Je n'aime pas l'Amérique, voici pourquoi Sam 12 Aoû 2006, 21:21 | |
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| | | altea Invité
| Sujet: je hais l'Amérique Dim 13 Aoû 2006, 07:53 | |
| Là évidemment,Frédy tu perçois l'Amérique au travers de l'idéologie "ultra libérale":c'est une autre histoire,mais je puis te dire que je préfère cet "ultra-libéralisme" au socialisme faux -cul qui affiche son mépris pour l'argent tout en s'y intéressant en douce quand ça ne se voit pas.Les Américains ont un rapport avec l'argent bien plus facile que nous qui jalousons la réussite de l'autre considéré comme un profiteur quand nous ne sommes pas capables de faire l'effort de bosser pour y arriver. Dire que les américains ont le seul culte du Dollar est plutot réducteur car nous aussi profitons de leurs découvertes, de leurs créativités, et aussi ,ne t'en déplaise,de leur culture. |
| | | Fredy Rang: Administrateur
Nombre de messages : 32743 Age : 79 Localisation : Evreux Date d'inscription : 29/11/2004
| Sujet: Re: Je n'aime pas l'Amérique, voici pourquoi Dim 13 Aoû 2006, 08:51 | |
| Altéa, nous pourrons continuer à discuter si tu prends en compte ce que j'écris, et seulement cela, sans tenir compte de ce que d'autres disent ou écrivent. Les "socialistes-faux culs", comme tu dis, je n'y fais pas référence, je n'y ai jamais fait référence et je ne vois pas pourquoi tu en parles.
Nous ne profitons de rien provenant d'Amérique, nous achetons et nous PAYONS ce que nous voulons y prendre. C'est totalement différent, il n'y a aucune libéralité de l'Amérique envers le reste du monde. D'ailleurs l'Amérique a beaucoup de mal à imaginer qu'il existe un reste du monde, pas vrai ? _________________ Les scientifiques lisent des tas de livres et disent ne rien savoir. Les religieux lisent un livre et prétendent tout expliquer. Dans la tête à Frédy
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| | | altea Invité
| Sujet: "je n'aime pas l'Amérique..." Lun 14 Aoû 2006, 06:51 | |
| Bonjour
Tu as une vision pessimiste des USA Frédy et mème de L'Europe que tu vois prendre le chemin de l'"ultra-libéralisme " à l'américaine:si tu remplaçais le mot "ultra-libéralisme" par "social-libéralisme" tu serais peut-ètre un peu plus dans le vrai:que je sache nous ne somme pas en capitalisme sauvage comme l'Inde, le Brésil, la plupart des pays africains ou mème la Chine et dans les pays occidentaux en général il y a place pour l'individu dans la collectivité. Que la culture américaine ne te convienne pas , je puis le comprendre:elle n'a pas l'ancestralité de la notre,mais elle existe,est créative, conquérante non seulement par ce que nous la "payons", mais parce que nous faisons l'acte volontaire de l'acheter, de la consulter:il y a tout de mème de bons films américains, de bons spectacles, de bons acteurs tels W.Allen ou Nickolson, de bons chanteurs, de superbes musées...et l'économie ne relève pas forcément de rapports de force:pour preuve par exemple,les procès contre les fabriquants de tabac,ou contre les positions dominantes (B.Gates en a fait les frais!). Maintenant c'est vrai l'Amérique a une position dominante dans le monde et le fait savoir :nous y sommes peut-ètre aussi pour quelque chose qui ne savons pas construite une Europe qui pourrait contrebalancer cette hégémonie;la dessus je ne suis pas sur qu'en ayant dit non à la Constitution Européenne tu n' aies pas toi aussi fait le jeu des ...américains!!! |
| | | Fredy Rang: Administrateur
Nombre de messages : 32743 Age : 79 Localisation : Evreux Date d'inscription : 29/11/2004
| Sujet: Re: Je n'aime pas l'Amérique, voici pourquoi Lun 14 Aoû 2006, 08:13 | |
| J'ai une vision réaliste d'une société qui confond l'intérêt général avec la somme des intérêts de quelques particuliers. Il existe des milliers d'exemples qui pourraient être cités, autant en Amérique qu'en Europe depuis les privatisations sauvages. Les incendies de forêts qui ont lieu en Espagne en ce moment, par exemple, pourraient bien avoir été allumés par les responsables des sociétés privées censées en assurer les secours. La société Enron a monopolisé l'électricité en Californie et multiplié par 3 les factures des particuliers. Etc, etc.
Les Etats-Unis, lorsqu'ils prétendent imposer au monde "la démocratie" exportent en réalité leur vision économique et commencent par s'approprier les ressources, comme par exemple en Afghanistan et en Irak. Et ce nest pas fini car la Caspienne est une région bien attirante, n'est-ce pas ?
Il n'est que de remonter dans l'histoire proche pour constater combien les Etats-Unis ont signé d'accords qu'ils n'ont jamais respectés. Et puis, le Protocole de Kyoto impose des règles de fonctionnement, mais les Etats-Unis ne peuvent accepter des règles qui viendraient en opposition au principe du libéralisme. Moyennant quoi ils continuent à polluer la planète sans retenue. Nos enfants auront à en souffrir, mais les leurs aussi. Apparemment ils s'en foutent complètement.
Et bien d'autres choses encore qui font que les Etats-Unis sont des voyous en qui aucune confiance ne peut être accordée. Prenons chez eux ce qui nous convient (et je le rappelle, nous le payons à son juste prix), mais n'hésitons pas à rejeter en bloc tout le reste. _________________ Les scientifiques lisent des tas de livres et disent ne rien savoir. Les religieux lisent un livre et prétendent tout expliquer. Dans la tête à Frédy
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