A Damville, en bonne compagnie

Caroline, ma fille, est venue déjeuner en compagnie de son ami. Lorsqu’ils sont arrivés, il pleuvait à verse. Et puis, pendant le repas, le ciel s’est dégagé de sorte que, sitôt pris le café, on est partis faire une petite rando. J’ai choisi le circuit de Damville car il est modulable. Composé de deux boucles de 2.5 kilomètres chacune, on peut parcourir une seule ou les deux boucles, et les faire dans les deux sens. Et on peut décider à chaque fin d’une boucle de ce qu’on fait pour la suite.

Par exemple, Caroline et son ami sont à la croisée de la première et de la seconde boucle. A droite, on termine la première en retournant aux étangs proches du bourg, à gauche, on repart vers la forêt pour faire la seconde boucle. Ils ont trouvé faciles les deux premiers kilomètres et décident donc de poursuivre par la seconde boucle :


Je n’ai pratiquement pas fait de photos de cette balade, que je connais absolument par cœur et dont j’ai déjà parlé ici plusieurs fois. Mais j’ai quand même photographié cette famille : les parents, les deux enfants, les deux chiens et le poney. Lorsque nous les avons croisés, le poney s’est précipité vers nous pour demander des caresses. J’ai pu constater que l’enfant ne dirige pas du tout l’animal qui, en réalité, suit ses maîtres (les parents) comme un petit chien. L’autre enfant portant aussi une bombe, j’ai supposé qu’ils doivent alterner sur la selle :


La balade, sur sa fin, passe à proximité des étangs de Damville, où il y a de nombreux canards, oies et cygnes que les passants nourrissent. Caroline a voulu vérifier que les canards et autres s’approcheraient plus d’elle que de moi qui tenais Ulysse en laisse. C’est vérifié :


Très calme petite balade, mais ce jeune couple n’étant pas entraîné, je n’ai pas voulu forcer. Ce sont eux qui ont choisi de faire la seconde boucle, et ils ne l’ont pas regretté, je crois.

En forêt, de temps en temps, mon Frédy criait : "chasseurs attention, on est des promeneurs !". Il a les foies quand même.

Mais remarquez, ça a un double avantage de procéder ainsi : les chasseurs sont prévenus, et le gibier aussi. Du coup les chasseurs l'ont dans le baba, et je suis bien content !