Fredy Rang: Administrateur
Nombre de messages : 32613 Age : 78 Localisation : Evreux Date d'inscription : 29/11/2004
| Sujet: Comme hier, mais en mieux Dim 02 Avr 2006, 18:01 | |
| C’est encore le même circuit qu’hier, autour du lac de Mézières en Drouais, mais cette fois, j’ai fait le grand tour. En aménageant la fin du circuit à ma manière, j’ai finalement marché 4 heures, parcourant sans doute une bonne quinzaine de kilomètres. J’ai pris un risque avec la météo, et j’ai gagné mon pari : j’ai eu du beau temps tout l’après-midi. J’ai marché sans blouson ni couvre-chef, au point que j’ai l’impression ce soir d’avoir pris quelques couleurs au soleil.
Après avoir garé ma voiture, je rejoins le sentier qui doit me faire grimper sur le flanc est de la vallée. En bas du sentier, alors que j’arrive, un papillon se met au sol et semble m’accorder le temps nécessaire pour le photographier. J’ai eu le temps de faire une dizaine de prises, je vous livre l’une d’entre elles, qui m’a semblé la meilleure :
Et voici la première grimpette de la journée, pas très difficile :
D’en haut, on peut voir le lac, parsemé d’îlots. L’îlot du milieu est celui sur lequel il y a un dolmen :
Nous parcourons la crête du coteau pendant quelques centaines de mètres, puis nous nous enfonçons dans les bois :
Au sortir du bois… mmmh ! ça sent la campagne !
J’ai avec moi la carte et le descriptif de ce circuit que je fais pour la première fois. En outre, le balisage est clair et facile à trouver :
On longe un verger :
Je ne sais pas ce que c’est, mais ça bourgeonne. Il y aura sans doute des fleurs la semaine prochaine :
On descend vers le charmant petit village de Charpont. On y traversera l’Eure pour remonter sur l’autre flanc de la vallée :
L’église de Charpont date du 12ème siècle. Elle est fortifiée car les habitants venaient s’y réfugier chaque fois que des hordes de brigands attaquaient le village. L’insécurité était totale, à l’époque :
Dans un pré, proche du village, plusieurs animaux paissent, dont ce très mignon ânon qui viendra faire des bisous à Ulysse. Vous pensez bien que je lui ai prodigué moult caresses :
Alors que nous faisons la seconde grimpette, un bruit d’enfer envahit toute la petite vallée dans laquelle nous sommes. Est-ce vraiment inévitable, un dimanche par beau temps, de tomber sur ce genre de ?
Arrivé en haut du versant, on aperçoit au loin le lac et le club nautique :
L’itinéraire normal, celui de ma carte, prévoit de me ramener à l’église de Mézières car c’est là que, d’après le descriptif, j’aurais dû laisser ma voiture. Mais elle est au club nautique. Du coup, au lieu d’aller directement vers le centre du village, je m’en suis éloigné pour retourner à l’extrémité sud du lac afin de retrouver le sentier au bord de l’eau déjà parcouru hier. Ca a ajouté environ 4 kilomètres à cette balade de 11 kilomètres, mais c’est plus sympa de marcher là que sur du bitume avec des voitures :
Un arbre a de bien étranges racines. Trois troncs différents en sortent :
Et voilà, retour au club nautique. Dans le bassin, je remarque ce voilier. C’est un « vaurien », le type de bateau sur lequel j’ai appris à naviguer à la voile. Celui-ci est en plastique avec un mât en aluminium, le mien était tout en bois, y compris le mât. Ca n’allait pas vite, mais on tenait à 8 là-dedans. C’était à Dakar et je naviguais surtout sur la « petite côte », au sud de la ville, là où les vents venaient de la terre et étaient peu violents. Que de bons souvenirs cela me rappelle !
Fourbu, mais ravi. Le temps a été extraordinaire, le parcours est très joli. Je le referai sûrement un autre jour, en faisant le petit morceau le matin, et le grand l’après-midi. _________________ Les scientifiques lisent des tas de livres et disent ne rien savoir. Les religieux lisent un livre et prétendent tout expliquer. Dans la tête à Frédy
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Ulysse Langue pendue
Nombre de messages : 926 Age : 20 Localisation : Evreux Date d'inscription : 04/05/2005
| Sujet: Re: Comme hier, mais en mieux Dim 02 Avr 2006, 18:19 | |
| Comme tu dis, Frédy, nettement mieux. Surtout parce que tu n'as pas éprouvé le besoin de me faire doucher, que ce soit dehors ou à la maison. Bon, c'est vrai qu'à part ça, j'ai un peu traîné sur la fin, incapable même de suivre cette petite chienne dont les maîtres marchaient plus vite. Mais dis donc, au fait, c'est toi qui traînais et c'est parce que je devais t'attendre que je l'ai laissée partir. Ah bon, allez, je te pardonne. Et puis je vais me coucher, tiens, parce que quand même, "15 kilomètres à pied, ça use les sou... euh ! pattounes !" | |
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