La rubrique sentimentale de Tante Gaby

CUNEGON !!! TU ME TRANSPERCE .......

Il n’est pas dans mes habitudes, peut s’en faut, de me répandre dans les colonnes de gazettes pour midinettes.

Mais ici c’est dramatique et c’est sur les conseils de ma très grande amie, Madame Prout, que je viens vous demander conseil tant elle m’a vanté vos mérites en matière de psychologie ancillaire.

De longue date, je soupçonnais mon époux, Edmond de Chibre-Beton, d’avoir des relations intimes avec l’une de nos domestiques.

De tous nos gens de maisons, j’essayais de savoir laquelle et certaines, je l’avoue, ont matière à réjouir un honnête homme, mais nous avons un rang à tenir et nous nous devons d’être irréprochables. Il était donc hors de question que la situation perdure et j’engageais un détective afin de mettre un terme à cet état de fait absolument intolérable.

Il me fut ainsi rapporté à ma grande stupeur qu’il s’agissait de la damoiselle Cunégonde Clitorisse à qui j’avais consenti obligeamment la charge du catéchisme.

C’est absolument scandaleux et inacceptable et je décidais un soir de suivre la jouvencelle, la soupçonnant de rejoindre mon époux comme à son habitude.


Oh quelle stupeur ce fut ! Il n’est rien de dire que le ciel m’est tombé sur la tête !

Ce que je vis derrière l’église dépassait l’entendement…….Un prête, m’entendez vous ? le Père Labrouette, le confident de mes pensées intimes, ce prêtre là ! La soutane retroussée, écartelé , gémissant de plaisir sous les coups de boutoir de… ah ! les mots me manquent tant c’est indescriptibe….

Dieu du ciel ! Cunégonde, car il s’agissait d’elle, m’approchant n’en croyant pas mes yeux, le spectacle se révéla encore pire et d’une crudité insoutenable. Cunégonde, un homme ! m’approchant toujours, hypnotisée par cette incroyable équipée, Cunégonde m’attrapa, me serra contre eux et me fit découvrir des choses insensées et bien loin des performances de mon époux.

Je n’en puis plus depuis et ne pense qu’à renouveler l’expérience, mais Cunégon me fuit, le Père Labrouette, par peur du scandale, feint de m’ignorer et Edmond de Chibre-Beton, vexé, se drape, hypocritement dans sa dignité offensée.

Artémise de Chibre-Beton
née Comtesse de l'Allée de Belleville

Domaine du Ripaillou
Joncaillou les Bouquetins

alors lààààà je susi morte de rire... vous devriez relier vos écrits c'est en rien comparable au nous deux piqué chez le dentiste... sissi vous assure...
je fais partie d'un atelier d'écriture dnas lequel nous sommes supposées jouer un chouilla...Rien de comparable
vous n'auriez pas envie de venir habiter soual plage ?

Fredy, pourquoi ne pas faire une rubrique "Tante Gaby" et relier tous ces posts ? C'est tellement drôle !

Scouby, on y est dans cette rubrique. Non, ce qu'il faut, c'est recopier tous les textes dans un fichier word afin de pouvoir compiler tout ce qui pourra ensuite devenir un ouvrage éditable.

chere Cunégonge ...

Je me permets cette missive car n'ayant pas de nouvelles depuis notre dernier echange, ou je vous conseillais de vous rendre derriere le presse bite aire, l'autre soir à minuit .. .je suis sans nouvelles de vous .

Sachant , de source sure , que ce soir là , derriere l'eglise il s'est passé des choses curieuses .. vous comprendrez , mon inquiétude.

J'attends impatiemment que vous me racontiez .. et si , on ne sais jamais , mon petit, vous auriez quelque secret , quelque confidences , quelque tare, ou petit defaut de la nature,, à me confier , n'hésitez pas , je peux tout entendre ...

car voyez vous mon petit, afin de bien comprendre ce qui vous tourmente , je dois tout savoir. avoir ,,, toutes les cartes en mains..

Ne craignez rien ... tante Gaby est une tombe ...

PISTOU a écrit:

les "nanas" vous êtes fortes en courrier du coeur !!! je ne sais pas si c'est l'air des montagnes ou le vin de savoie mais quelle imagination pleine d'humour !!! bravo ... j'attends la suite !

cherche pas Pistou ... c'est le vin de Savoie ...

Oh, tante Gaby, vous n'êtes pas au bout des retournements et coups dans le théâtre !!!!!

Mais voyez vous à l'heure qu'il est je suis occupé (e) à des choses irracontables à une heure de grande écoute, mais avouez que vous le saviez depuis le début.

Tous ces habitants de Joncailloux l'ont bien voulu et je ne leur donne que ce qu'ils demandaient en secret, mais chut..... le soir tombe.... les langues se délient, les corps se déchainent...

Attendons, attendons....

Cunégon d'Eon
anciennement Cunégonde Clitorisse dame de Piété
Ma vertu au mont de Piété

Chère Gaby

Mon vrai nom tu te doutes bien c’est pas Cunégonde, ça c’était pour me faire embaucher chez cette pimbêche, parce qu’il y a longtemps qu’avec sa tantouse d’poux énamouré d’mon chibre on se la joue peinard et on profite du pognon de la vieille.
C’est Mathurin qui m’avait mis sur le coup. Tu parles Mathurin il a jamais été jardinier , les seules graines qu’il a planté c’est ses spermatos dans le bénitier des punaises de sacristies. C’était tout bonnard pour lui, elles disaient jamais rien tellement elles auraient eu honte d’être prises en flag de mauvaise Foi.

Depuis qu’il est parti pour un ailleurs inconnu, les cierges elles les font plus brûler, ils fondent tellement elles sont en manque. Mais je ne m’inquiète pas pour elles d’autres viendront, j’ai plein de copains en réserve à Fleury ou à la Santé, ils ont tous le mode d’emploi.


Mais putain qu’est-ce que j’ai pu rigoler quand je l’ai vu rappliquer la mère Artémise derrière le pressebiteur l’autre soir. Oh la tronche en biais qu’elle tirait la baronnasse, la façade en déglingue, le dentier en infractus de stéradent, elle en revenait pas de ce qu’elle voyait !

Et l’autre empaffé de la brouette qui les avaient tellement pleines, c’est là que j’ai eu une idée de génie, je lui ai collé la vieillasse en sucette.

Démantibulée de la ganache, démantibulée de la babasse, elle est rentrée dans son donjon complètement fracturée du fion et elle se demande encore comment c’est possible des choses pareilles…

Et elle en redemande la garce, pour l’instant j’ai autre chose en vue, je m’en occuperai plus tard, faut que j’aille consoler Edmond.

Même San A en serait resté baba !

Si vous êtes amateurs du genre, je ne saurais trop vous conseiller la lecture de celui qui doit paraître trsè prochainement ....

heu .. cher ,,, chere ...
comment dois je vous appeler .??

pourriez vous me laissez votre numero de telephone ..
au cas ou ?

Beau Duo !!!

gabrielle a écrit:

heu .. cher ,,, chere ...
comment dois je vous appeler .??

pourriez vous me laissez votre numero de telephone ..
au cas ou ?

Gaby, tout de même !
Uun peu de tenue, pas devant tout le monde, je vais pas te filer mon adresse , tout le monde va rappliquer, non non, si t'es demandeuse viens comme les autres faire la queue au pressbiteur.

Cunégonde-Cunégon
Evadé d'Aiton en hélico russe
De son vrai nom
Ramon Lécho

Foutre Dieu !Quelle traîtresse, quelle garce, quelle sacrée sapristsi de putain de bénitier.

Ah je le savais, je m’en doutais qu’elle mijotait quelque chose cette cul-pincé d’Artémise. J’en était sur qu’elle allait me faire une vacherie, elle et Paulette (oui Paulette) sa moitié de sœur avec son air mielleux elles attendaient que ça.

Et elle voudrait que je fasse mon « coming-out », mais tout d‘abord il faudrait qu’elle dise pourquoi je suis devenu pédé, ça elle s’en garde bien ;

Vous en connaissez vous des méméres qui portent encore des chemises de nuit intégrales à fente hygiénique ? des bandes velpeau comme soutien mammaire ?

Et qui vous refusent le minimum de devoir conjugal au prétexte d’actes de contrition ou de Vendredi Saint, ou Pâques , ou la Trinité ?

Mais quand il est arrivé le beau Ramon Lécho, déguisé en Cunéguonde, je n’ai pas hésité un instant, c’était un cadeau du ciel, beau comme un archange, fort, viril ; Tout ce dont j’avais besoin, ah c’était autre chose.

Je suis écoeuré, je ne veux plus voir personne, je vais retrouver les idéaux de ma folle jeunesse, ma malle Vuitton est prête, je pars en directionde Katmandou sur le voilier d’un ami.

Et bon vent, Artémise.

Edmond de Chibre-Bite

vous voulez bien me faire un résumé, j'ai du mal à suivre j'ai certainement sauté des épisodes...

..ne serait-ce pas le "Paloma" Chantal ????

chantal a écrit:

ma malle Vuitton est prête, je pars en directionde Katmandou sur le voilier d’un ami.

Voilà ce qu'il osa, sur un précieux vélin, tracer de sa répugnante main !
Je le savais bien, moi, qu'il roulait à voile et à vapeur, quelle impudeur que de s'en vanter noir sur blanc, j'en ai de froides sueurs, des tremblements !
Et prétendre m'accuser, moi ! de débauche nocturne dans un endroit fréquenté par Saturne et ses féaux ! C'est archi-faux !
La vérité, tante Gaby, c'est que ma tisane vespérale fut empoisonnée par ce chacal...
Oui, au bienveillant tilleul doux aux insomniaques, il adjoignit, lui seul, un vil aphrodisiaque !...
Et je repris mes esprits, bien plus tard, dans ce lieu horrible, avec un feu inextinguible quelque part !
O vous qui me lisez, quoiqu'on vous en dise, pleurez et priez pour la pauvre Artémise !
Pour que prennent fin les ardeurs dont elle souffre et qui ont comme un parfum de soufre !
Vade retro, Dracunégonculas, ou quel que soit ton nom, espèce de Satanas !

Signé la malheureuse comtesse Artémise.

Artémise, ma très chère, cessez donc de faire l'hypocrite ! et de prendre à témoin cette pauvre Tante Gaby qui n'en peut mais.

Nous savions bien tous au village que vous n'attendiez que ce prétexte pour céder à vos penchants torturés.

Et quelle est donc cette nouvelle boutique que vous venez d'ouvrir dont l'enseigne "Cun- et -gode" ne laisse planer aucun doute.

Un sex-shop n'est-il pas vrai ?

Mais Artémise, pourquoi ne pas m'en avoir parlé, nous l'aurions tenu ensemble, imaginez, vous en cabine, moi à la caisse et Ramon Lécho en rabatteur !

Quel dommage, quel gâchis.

Mille regrets Artémise; Pour nous il est trop tard

Edmond
Chibre au vent sur le Paloma

Madame Gabrielle,

Permettez-moi de me présenter, je suis Walter le médecin de ce petit village perdu en fond de vallée.

Jusqu’à présent tout se passait tranquillement et à part le train train des maladies habituelles, grippes, oreillons, des choses simples, rien ne venait perturber mes journées au cabinet.

Aussi, ais-je été très surpris et très inquiet de cette soudaine épidémie de MST et j’ai cherché à en savoir plus.

Jamais je n’aurai imaginé une telle activité sexuelle dans le village , une telle vie secrète, qui l’eut cru, j’en suis blême de rage et d’envie.

Là est mon propos :
Gabrielle, si vous arriviez à joindre Artémise, mon doux fantasme, dites lui pour moi que depuis le temps que j’ausculte son vieux con plissé de Baronne, je l’attends avec impatience pour un toucher vaginal approfondi et vigoureux.

Vous en remerciant à l’avance Chère Madame Gabrielle.

Walter Momètre
Médedin dégénéré
à Joncaillou les Bouquetins

Tous les mêmes ces messagers du bonheur, tu payes une cotisation pour qu'il prennent tes émotions en charge , la journée ils sont absent et le soir ils vous disent d'aller vous rhabiller...

Tante Gaby ! Joncaillou ne vous dit pas merci

Par l’intermédiaire de la rubrique de Tante Gaby


MESSAGE DU MAIRE DE JONCAILLOU LES BOUQUETINS A SES ADMINISTRES :
`

Les événements qui agitent notre commune depuis quelques jours sont contraires aux bonnes mœurs ainsi qu’à l’image que souhaite donner la commune aux professionnels du tourisme.

Je me permets de vous rappeler que nous sommes sollicités par nombres de tour- opérators pour des visites organisées de bouquetins, nombreux et peu farouches dans notre fond de vallée. Il ne saurait être question de se passer de cette manne touristique bénéfique à la commune et à ses commerçants.

Il n’est donc pas souhaitable de voir se transformer ce paisible recoin de notre montagne en un lieu voué au tourisme sexuel. Déjà la meute de journalistes à sensation, présente sur les lieux depuis quelques jours pour relater ces faits , nous pose problème et il est hors de question comme le suggéraient certains de loger tout ce beau monde au couvent des Sœurs Cucurbites-Tassées, au coeur même du scandale.

Par cet arrêté, je vous enjoins, Messieurs de retenir vos désirs à deux mains et vous Mesdames de rendre à leur usage initial les ustensiles ménagers que vous aviez détourné à des fins inavouables.

Fait ce jour à Joncaillou les Bouquetins, pour le bien de tous.






Emile Tromplemonde
Député-Maire UDMB (Union des montagnards baisés)
Joncaillou les Bouquetins

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Par la même rubrique :
J’en profite pour faire passer une message personnel à Thèrese Quépalobese ;

Thérese, ma Thérese, maintenant qu’il est parti l’Anselme, plus besoin de nous cacher , viens ma chérie, viens me retrouver très vite, Je t’attendrai à l’Auberge de la Puce qui Renifle. J’ai réservé notre chambre habituelle.
Ton mimile Emile Tromplemende

Quelle marrade, non mais quelle marrade.

Comme elle est belle ma vengeance, comme je me les suis payés ces péquenots !!!

Ah la vache, ils se prenaient pas pour des merdes quand ils venaient dans mon échoppe faire rapiécer leurs galoches, bandes de culs terreux.

Mephisto, je veux mes escarpins pour ce soir me crachait cette pétasse d’Artémise, fausse Baronne, mais vraie radasse, échappée de la rue Saint-Denis.

Mesphisto, mon garçon, mes sabots et vite ! osait me demander Mathurin, le faux jardinier.

Et le maire avec ses magouilles qui se tapait la Thérese.

Et Labrouette (oh Labrouette, grand condescendant, sil avait su à qui il s’adressait en vérité, machiavelique mon coup)

Le faux-cul négonde, et ses pompes vernies, ah trop drôle ! Quoi que, lui, roublard flairait une embrouille.

Walter Momètre, le toubib qui faisait des choses pas racontables dans son cabinet

S’ils avaient su !

Ils me prenaient pour le simplet du village, ne voyaient en mon sourire grimaçant que l’expression de ma stupidité croyaient-ils.

S’imaginaient que c’est mon pied-bot qui me faisait boiter dans mes sabots, et se moquaient en me traitant de traîne la patte, m’avaient surnommé « le bancal»

Croyaient que le feu dans ma boutique c’était parce que j’étais frileux…les cons.

S’ils avaient su, qu’en vérité sous mes braies et mes sabots, j’avais les pieds cornés et la queue bien planquée, sous mon bonnet de laine mes cornes bien dissimulées.

Hé oui, c’est moi qui ait orchestré tout ce cirque, j’en avais marre de ces pudibonds, de ces tartuffes confits en eau bénite mais prêts à tout pour satisfaire leurs bas-instincts.

Moi j’ai juste agité un peu, ils sont partis tous seuls, l’homme est de paille, la femme d’étoupe, le diable arrive et souffle.

J’ai soufflé !
J’ai soufflé à cause d’une petite qui méritait mieux qu’une vie au couvent et qui maintenant fait partie de mon équipe.

J’en ris encore comme un beau-diable

MEPHISTO
Sobotier saboteur
De Joncaillou