L’avocat "historique" de Servier, père du Mediator ? Nicolas Sarkozy
FRANCE INFO - 10:58
C’est une information révélée ce matin par le journal Libération : l’actuel président, avocat d’affaires de profession, fut pendant des années le conseiller du laboratoire Servier qui a fait sa fortune avec le Médiator, mais encore l’Isoméride interdit aussi, ou le Daflon jugé inefficace.
Chef de l’État, Nicolas Sarkozy s’est même empressé de remettre la grand-croix de la Légion d’honneur au patron de cette entreprise aux méthodes managériales et marketing redoutables.
Alors que Nicolas Sarkozy demandait hier en conseil des ministres "la transparence la plus totale" dans l’affaire du Mediator, Libération en écrit de belles ce matin sur le "labo Servier", et ses "méthodes de l’ombre". Cela va, selon le quotidien, d’enquêtes sur ses employés pour écarter tout "gauchiste", "syndiqué" ou "contestataire", à des pratiques marketings très agressives pour pousser les généralistes à prescrire ses traitements contre le diabète ou la rétention d’eau, en passant par "la technique de l’intimidation".
Libération publie à ce titre un fax confidentiel qui parle de "neutraliser" les experts médicaux qui seraient trop critiques à l’égard de l’Isoméride. Fax envoyé en 1996 à une société américain Wyeth, qui continu de commercialiser le médicament aux États-Unis, alors que celui-ci est déjà proscrit en France. L’un de ces experts aurait par exemple reçu chez lui de petits cercueils...
Curieuses pratiques, pour un patron Jacques Servier qui recevra la Légion d’honneur et les dithyrambes du président en 2009. Il faut dire que le PDG et fondateur du deuxième laboratoire français est une vieille connaissance de Nicolas Sarkozy. Dès son entrée au barreau, il travaille pour ce qui n’est à l’époque, dans les années 80, qu’un tout petit laboratoire. Et il gardera ce client privilégié tout au long de sa carrière d’avocat. But de la manœuvre, selon un cadre cité par Libération : "éviter de payer des impôts" !
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Les scientifiques lisent des tas de livres et disent ne rien savoir.
Les religieux lisent un livre et prétendent tout expliquer.
Dans la tête à Frédy