Quand je suis parti de chez moi, ce matin, je me suis dit que j’étais complètement fou. Il pleuvait à verse, il faisait froid, il y avait du vent. A La Ferrière, le rendez-vous était sous la halle, à l’abri :
Etant un peu en avance, j’ai eu le temps de m’intéresser à cette splendide maison, non loin de là :
A 10h30, lorsque notre convoi s’est mis en branle, comme par un fait exprès, la pluie s’est arrêtée. On n’en verra pas une goutte de la journée. Dans la première côte, les organisateurs ont pu nous compter : nous sommes 38 à cheminer ensemble :
Une grande partie de notre cheminement, surtout le matin, se fait en forêt :
Pendant un arrêt-pipi, des dames transvasent une partie du contenu du sac d’une autre dame partie s’isoler. Mais la supercherie sera vite découverte :
Dans des près, des vaches paissent paisiblement. Certaines, à notre approche, se précipitent le long des barrières, alors que d’autres nous regardent à peine :
On n’intéresse pas les poules qui, pourtant, sont bien belles :
Le long de la Risles s’organise le bivouac pour le déjeuner :
L’un des plus beaux paysages que je connaisse dans cette région : la descente vers ce charmant petit village de Champignolles. C’est ce village qui donne son nom au parcours :
Une curiosité à proximité : lors de travaux de terrassement, il y a quelques années, le niveau du sol à cet endroit a dû être abaissé, ce qui a mis à nu les racines de cet arbre. L’arbre reste bien vivant, malgré ses racines devenues partiellement aériennes :
Encore un dernier kilomètre (après les 15 déjà parcourus) pour atteindre l’église de la Ferrière derrière laquelle sont garées nos voitures :
Traditionnellement, les balades de l’Iton-Rando se terminent par un goûter. Aujourd’hui, nous avons eu un sympathique pique-assiette, venu faire du charme à tout le monde et qui, en retour, a obtenu un certain nombre de bouchées de gâteaux, dont quelques unes de moi :
C’est un de mes parcours préférés dans la région. Un peu long, mais d’une beauté extraordinaire. Je l’aurais préféré sous un ciel bleu, mais tant pis, c’était beau quand même.