J’y vais, j’y vais pas ? … Finalement, l’envie de bouger est trop forte et je décide d’y aller, mais prudemment. Je fais seulement le circuit autour de mon village afin de pouvoir, en cas de nécessité, trouver rapidement un abri.
Au sortir du village, il me faut traverser la voie ferrée. Elle est toujours en activité mais sert exclusivement à des trains céréaliers :
On atteint ensuite l’ancienne voie romaine. Le temps est clair, mais les cumulus sont encore nombreux :
La position des maïs vous donne une idée de la force du vent. Sans doute force 4 sur l’échelle de Beaufort :
Plusieurs fois dans l’après-midi, nous serons survolés par un Transal qui, sans doute, fait du tour de piste sur la base d’Evreux :
En regardant dans la direction du vent, je vois apparaître un nuage assez menaçant, avec manifestement de la pluie en dessous. J’espère qu’il nous évitera :
Nous passons à proximité d’un champ où un cultivateur effectue un démottage, afin que la terre s’aère au mieux possible :
Tous ceux qui parcourent les campagnes connaissent cela : un abreuvoir pour le gibier. L’eau glisse sur la tôle ondulée et se verse dans un bidon découpé. Les animaux prennent l’habitude de venir boire là. Ainsi, à l’ouverture de la chasse, il n’y a qu’à guetter dans les environs. Mais la chasse est un sport, on vous dit, et qui n’a pas pour but de remplir les congélateurs :
Nous traversons un hameau voisin. Devant une maison, un grand pot contient des grandes marguerites dont certaines ont une couleur que je n’avais jamais vue :
Finalement, ce nuage que j’avais repéré comme menaçant tout à l’heure nous a évités. Mais c’est un autre qui nous a rejoints. Heureusement, j’avais dévié l’itinéraire pour traverser la zone artisanale et j’ai pu me réfugier dans ce garage pour laisser passer l’ondée. L’autre jour, j’étais dans un petit hangar à bois. Eh bien je préfère le hangar : ça sent moins la peinture :
Un peu plus loin, pour rejoindre le chemin normal du circuit pédestre, je chemine à travers champ. Heureusement, il a été moissonné, puis déchaumé. J’y marche facilement (et Ulysse aussi) sans rien abîmer :
Peu avant d’entrer dans le village pour terminer ce circuit, je me retourne et je regarde le temps derrière moi. Grand bleu, peu de nuages. Le vent souffle encore. A l’heure où j’écris ces lignes, le ciel ne contient plus que quelques rares nuages très diaphanes et le vent est complètement tombé :
Chaque fois que je passe ici, je me dis qu’il faudra que je lie connaissance avec ce monsieur qui s’est construit un observatoire dans son jardin. J’adorerais savoir ce qu’il voit :
Je crois que la météo a dit vrai : amélioration à partir de ce soir et le week-end sera beau. Je vais peut-être enfin pouvoir faire au moins une de ces balades de 16 km qui me démangent depuis plusieurs jours.