Je ne prends pas de risques avec les chasseurs aujourd’hui et je m’organise une balade là où je sais ne pas pouvoir en rencontrer : les bords de la Seine à partir de Saint-Pierre du Vauvray, en allant vers l’aval.
Nous revoilà donc au bord du fleuve. Le temps est beau, il faut doux (22 degrés). Il y a un assez fort vent d’est, généralement synonyme de temps sec :
Nous nous lançons sur le chemin de halage. Du moins sur une digue qui a été élevée à la place de l’ancien chemin de halage afin de protéger les rivages des crues d’hiver de la Seine :
Cette digue a été couverte de végétation, permettant de la solidifier et de la fixer. Du coup on aperçoit tout juste le fleuve alors que les arbres ont encore une partie de leurs feuilles. Il y a trois semaines, lorsque je suis passé par là, on ne le voyait pas du tout :
Nous arrivons au village de Porte-joie, une commune absolument ravissante au bord du fleuve. Certaines maisons ont gardé les caractéristiques des maisons de mariniers d’avant-guerre, mais toutes sont devenues des maisons bourgeoises :
Une fois le village traversé, nous retrouvons le chemin de halage :
Nous y croisons de nombreux promeneurs dont certains ramassent… je ne sais quoi :
De l’autre côté du fleuve, certains arbres ont viré au jaune, mais la majorité restent verts :
De notre côté, je peux constater que sur certains arbres, il y a des feuilles des deux couleurs :
Arrivé à un coude du cours de la Seine, j’ai de la place pour regarder derrière moi, et je constate que le temps est devenu bien menaçant, me suggérant de faire demi-tour :
Celui-là est vraiment gonflé ! Il vient de passer devant un panneau où il est clairement indiqué que les motos, et même les chevaux, sont interdits sur ce sentier. Je l’arrête et le contrains à faire demi-tour :
Je préfère de très loin voir passer ce genre de véhicule qui n’est pourtant pas silencieux car on entend les cris du chef de nage :
A Porte-Joie, je rencontre une dame et sa fille. Elles sont accompagnées d’un grand chien qui n’est pas à elles mais qu’elles connaissent car il habite l’une des maisons au bord de la Seine. Il est souvent en liberté à cet endroit et il est très doux et gentil. Il s’appelle Temper et sa taille est quand même impressionnante :
J’ai voulu prendre en photo Ulysse et Temper, mais Ulysse, intimidé, se réfugiait toujours dans mes jambes. La dame a alors offert de me prendre avec les deux chiens :
Temper nous a suivis pendant près d’un kilomètre puis, rencontrant d’autres promeneurs avec une petite chienne, il est resté avec eux. J’ai été suivi par un autre animal, peu avant d’arriver à Saint-Pierre :
Nous revoyons le pont de Saint-Pierre alors que passe en dessous un convoi de transport de voitures. Il a livré un chargement au Hâvre et retourne vers Flins ou Poissy pour en chercher d’autres. Il remplace quelques dizaines de camions. Tant mieux :
J’ai repéré au GPS le village de Porte-Joie. La prochaine fois, je commencerai ma randonnée à partir de là pour aller plus loin en aval de la Seine, vers le barrage de Poses.