Première balade depuis longtemps, mais je n’avais pas la tête à ça ces derniers temps. La vie continue cependant. La tristesse est toujours là et elle y restera longtemps, mais la vie doit rester belle. Alors hauts les cœurs, et c’est parti.
Bonne surprise à mon retour : j’ai reçu ce coffret de 2 cd que j’avais commandé avec les trois symphonies de Rachmaninov. J’écoute ça en écrivant ces lignes. J’adore.
La balade est moyennement courte : 8 kilomètres. Mais comme je ne suis plus entraîné, je refreine mes ambitions. J’ai choisi un circuit de plaine pour ne pas risquer de tomber sur des chasseurs qui pourraient être surpris en me rencontrant et me tirer comme si j’étais un sanglier. Surtout qu’à cette heure de la journée, nombreux sont les chasseurs qui ne voient plus très clair. Et puis la nuit tombe vite en cette saison. En commençant la balade vers 14h15, je l’ai terminée à 16 heures, avant que la nuit ne tombe.
Peu après 14 heures, donc, la voiture est au parking derrière la mairie de Garel, un petit village à une dizaine de kilomètres de chez moi :
Sitôt sortis du village, on est dans l’ambiance : les chemins sont plutôt humides. Ulysse, heureusement, ne sera pas tenté par les flaques aujourd’hui, à part pour boire :
On est bien en hiver : les arbres n’ont plus aucune feuille :
Nous passons auprès de la mare du Plessis-Grohan. Le hameau qu’on voit au fond, on va y passer, mais on ne le rejoindra pas par la route directe :
On prend au contraire un chemin herbeux, beaucoup moins direct mais où on est libres puisqu’on ne risque en principe pas d’y rencontrer d’engin motorisé, motos, quads, voitures ou autres 4x4. Voici ce chemin :
Il semble d’ailleurs qu’on ait été précédés de peu par un ou une cavalière. Mais, bien que le regard porte loin, je ne vois personne :
Dans le hameau des Ervolus, je rencontre un de ces animaux que j’affectionne énormément, un âne. Comme tous ses congénères, il s’est approché de moi et a réclamé des caresses, de son regard d’une grande douceur. J’ai passé plusieurs minutes en sa compagnie, et il m’a raccompagné aussi loin qu’il a pu :
Chaque fois que je passe devant « La Gentilhommerie », je la prends en photo. Je trouve cette maison magnifique :
Et nous voilà sur le chemin du retour, on aperçoit le village de Garel pas très loin. Le soleil est bas, mais il reste environ 70 minutes avant la tombée de la nuit :
Ca fait du bien. Surtout que ça faisait longtemps. Une fois rentré à la maison et douché, je me suis accordé une petite douceur : une platée de pop-corn, que je fais moi-même, accompagnée d’un bol de lait chaud avec de la cannelle et du miel. Confortablement installé dans un fauteuil, c’est un des rares moments où je regarde la télé dans une journée. Mais ça ne dure jamais très longtemps.