Par cause de chasse dans toutes les campagnes environnantes, il est dangereux de se promener n’importe où. Parce que moins de 2% de la population française se balade dans la campagne avec des armes, plus de 98% de cette population doit se cantonner à des rares endroits où il est possible de se promener en sécurité.
Il y en a marre et je suis pour la suppression totale de toute forme de chasse. Tant qu’on ne saura pas gérer ce phénomène suffisamment bien pour que toute la population puisse aller partout en toute sécurité, on doit supprimer les attitudes dangereuses. Le danger, ce sont les armes, supprimons les armes.
Bref, je me retrouve à nouveau dans l’un des endroits où je peux marcher sans risque de rencontrer des voyous avinés et armés, les bords de Seine. J’ai choisi cette fois de laisser ma voiture à Saint Pierre du Vauvray et de marcher dans le sens du courant en direction de Tournedos Sur Seine. Me voici donc sur le Chemin de la Digue à Saint Pierre :
Les voitures ne peuvent parcourir qu’une centaine de mètres sur cette digue qui, ensuite, devient un sentier assez sauvage. J’y marcherai pendant plus d’une heure sans rencontrer personne :
Après deux kilomètres environ, le chemin devient une pelouse. On arrive au village de Porte-Joie. De l’autre côté, c’est Herqueville. La grande bâtisse en haut est un restaurant de haut standing :
J’adore les saules pleureurs, en toutes saisons. Je trouve que ces arbres, surtout au bord d’un plan d’eau calme et serein, composent un décor très romantique :
A Porte-Joie, une des maisons est manifestement une ancienne maison de bâtelier. Son propriétaire s’est attaché à lui conserver son caractère original. Parmi d’autres détails, il y a cette bouée de sauvetage fixée au grillage de clôture :
Sur une partie du parcours, on longe une île. Aucun pont n’y mène et, du coup, les oiseaux savent qu’ils y sont tranquilles. Par endroits, ils sont nombreux à prendre du repos :
D’ailleurs cette promeneuse d’un autre style longe la rive de l’île et on dirait bien qu’elle s’écarquille les yeux à la recherche de spécimens :
Après Porte-Joie, on passe devant quelques habitations éparses. Il reste ensuite 2 kilomètres d’un sentier mal entretenu pour aller jusqu’à Tournedos. Je m’apprête à m’y lancer, mais je constate que le ciel s’assombrit et que je pourrais bien prendre une averse d’ici peu. Du coup, je décide de faire demi-tour :
Sur une autre île au milieu de la Seine, il y a cette masure paraissant délabrée. Cette île non plus n’a pas de pont et le seul moyen de la rejoindre est un bateau. Ca ne doit pas faciliter la vie :
Cette fleur cotonneuse existe en grand nombre dans la nature sauvage en cette saison. J’ignore ce que c’est, mais je trouve que ça fera peut-être une jolie photo, en macro :
Nous voilà revenus à Saint Pierre. On a quand même marché 10 kilomètres environ :
Dix petits kilomètres, c’est bien, mais c’est peu quand même. En plus c’est sans grimpette, tout à plat le long du fleuve. Il n’y a pas à dire : une grimpette, ça met du piment dans une balade.