1er jour d'été, La Gaudrée

Je ne voulais pas faire un long chemin en voiture aujourd’hui, et je me suis contenté de refaire un de mes circuits préférés dans la région, le circuit de la Gaudrée, un circuit de 8 kilomètres que j’ai pris l’habitude de rallonger pour le passer à 10 kilomètres environ. Je le connais par cœur, dans les deux sens et je choisis cette fois de remonter le courant par rapport aux indications. J’ai eu tort, j’aurais mieux fait d’aller dans l’autre sens, vous allez comprendre pourquoi.

Nous voici donc à Gouville, dans ce chemin qui longe un pré à chevaux, vide aujourd’hui :

Nous traversons une première fois l’Iton par un gué. Ulysse en profite pour se rafraîchir, mais très rapidement car on ne fait que démarrer :

En cheminant, je me régale du spectacle des fleurs de printemps :

Nous longeons la ferme expérimentale du lycée agricole De Chambray :

C’est sans doute la seule ferme de la région qui, parmi son matériel agricole, dispose d’un autocar :

En face de la ferme, il y a ce qui semble être l’ancienne minoterie du château De Chambray, apparemment à l’abandon actuellement. C’est sans doute le seul ancien moulin de la région qui n’ait pas encore été transformé en résidence privée :

Un peu plus loin, ce cheval qui paissait gentiment dans son pré s’approche en nous voyant. Il est d’une taille et d’une stature impressionnantes, mais il est très gentil. Il s’est approché doucement, j’ai doucement approché ma main et il s’est laissé caresser, fermant les yeux pour mieux apprécier. Un moment bien sympathique (le bâtiment derrière est la conciergerie du château) :

Nous voici ensuite le long de l’Iton, dans une partie sauvage du domaine du château. Ulysse ! Il y a l’Iton, pourquoi une flaque si boueuse ?

J’ai emmené Ulysse à un endroit où il peut atteindre la rivière et je l’ai incité à y aller. Ca lui a enlevé toutes la boue qu’il avait prise dans ses poils :

Je l’ai aussi poussé à se baigner un peu au gué de Varenne de sorte qu’ensuite, lorsqu’on passe au pied du grand chêne, il est blanc, mouillé mais blanc :

Dans le bois, un peu plus loin, je vois une abeille voleter de fleur en fleur sur un merisier :

Tiens ! Voilà Gulliver. Lors de mon dernier passage ici, je l’avais rencontré en compagnie de sa jeune maîtresse, Marie si je me souviens bien. Il est aujourd’hui dans son pré, mais il a réagi lorsque j’ai prononcé son nom :

Dans les jardins, les cerisiers sont en fleurs. Que c’est beau !

Au loin, La Gaudrée. Les champs de colza sont en fleurs. Ils font de grandes étendues d’un jaune très lumineux, tranchant vivement sur les verts de la campagne :

La fleur du colza est tout ce qu’il y a de beau dans cette plante. Même l’odeur, très âcre, est désagréable :

Dans une des propriétés de La Gaudrée, il y a aussi des chevaux :

Après avoir traversé le hameau, puis la route départementale, nous revoici dans les bois. Ulysse commence à fatiguer. Il faut dire qu’il fait chaud et il a l’air content de profiter de tout coin à l’ombre :

Dans un autre hameau, il y a un pré avec des vachettes. Elles étaient au fond du pré, mais elles sont venues en courant pour voir Ulysse de près. Elles nous ont suivi tout au long de la clôture de leur pré, aussi loin que possible :

Tiens ! C’est le premier cette année. En bordure d’un champ de colza, un coquelicot :

On est dans un chemin à travers champs, sans ombre. Ulysse voit un bosquet d’arbres devant et court vers là. Je me dis qu’il va chercher l’ombre et je le laisse aller. Mais sous les arbres, il trouve une nouvelle flaque, boueuse à souhaits, et il s’y affale de tout son long. Le problème, c’est qu’on arrive bientôt à la voiture et il n’y aura plus de rivière pour se nettoyer. Une seule solution alors : ralentir le pas pour qu’il ait le temps de sécher avant de remonter dans la voiture, et le mettre sous la douche dès notre arrivée à la maison :

Pendant qu’on marche, un papillon vient se poser sur une fleur, jueste devant moi. Bien entendu je m’arrête et photographie :

Voici le dernier chemin, qui nous ramène à Gouville et à la voiture :

Arrivé à la maison, dans le jardin, j’ai l’œil attiré par une des tulipes, bicolore. J’en fais quelques vues avant d’aller doucher Ulysse d’abord, moi ensuite :

C'était un vrai temps d'été aujourd'hui. 25 degrés pendant la balade. En fin de journée, pendant que je fais mon compte-rendu, j'ai mis le ventilateur en marche dans mon bureau.

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Les scientifiques lisent des tas de livres et disent ne rien savoir.
Les religieux lisent un livre et prétendent tout expliquer.
Dans la tête à Frédy

Eh dis donc, Frédy, il faisait drôlement chaud aujourd'hui. Et lorsque je suis allé dans la dernière flaque, toi tu n'avais déjà plus d'eau dans ta bouteille. Donc c'était ça ou rien.

Je sais bien que tu n'étais pas d'accord, mais la douche à l'arrivée, c'était pour te venger ?

Invité

Ulysse a écrit:: , mais la douche à l'arrivée, c'était pour te venger ?

une vengeance ??? tu rigole Ulysse ,,,, une NECESSITE plutot !!! 1er jour d'été, La Gaudrée Rirediab

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Ulysse : t'es un coquin 1er jour d'été, La Gaudrée Grosbiso

Tes photos sont très jolies et apaisantes, merci Frédy

merci fredy ,en plus j'adore ulysse ,c'est un vrai chien de randonneur mais alors que de douches il prend le pauvre !!!!!!!!!!!!!!!!!! en tout cas ,le printemps est bien là.

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