Semaine du lundi 5 au 11 janvier 2015

Si les deux fous sont assez malin pour suivre les infos ils savent tout sur le dispositif policier!
Les commentateurs veulent tout savoir …..on montre les tireurs d'élite sur les toits ….on raconte tout et n'importe quoi…!!
je vais regarder le tennis sur la 125 …Dans le meilleurs des cas ils vont se rendrent….sinon des otages en feront les frais….
Mais ils n'iront pas plus loin !

helas max, une nouvelle prise d otages a vincennes qui ne s est pas très bien passée, nous oblige un peu a stopper nos activités, car nous sommes en guerre !!

on se balade en france avec kalachnikovs (excusez l orthographe, pas l habitude d ecrire ce mot terrible )

max, non pas du tout, beaucoup et heureusement, on ne voit pas du tout le deroulement retrécit du raid , et du gign, car les journalistes heureusement sont placés tgrès loin par obligation, et seul le prefet et les autorités nous renvoient les evènements, par l intermediaire du chef de la polilce sur la place.

ON n a absolument pas eu de photos ni images sur les toits, de quelconque du gign , tous les policiers que l onvoit, c est uniquement la police de securisation,
*

l imprimerie se trouve au moins a 200 m ; et tout est filtré, seuls les temoignages par téléphone d entreprise voisine racontent ce qu ils ont vu depuis 8 h ce matin,


par contre a vincennes, c est l horreur de voir cette troupe de policiers haut niveau qui surpris par l evènement sont obligés d agir a partir de la rue, au vue de tous *
*les fugitifs de danmartin n ont pas forcement de télé ni de radio pour suivre le deroulement , et leur petit "copain "qui a agit depuis montrouge jusqu a vincennes aujourd hui, c est
inoui qu on n est pas pu le suivre hier ..;

pourvu qu' enfin la legislation va changer, et d autres moyens seront demandés pour faire de la répression auprès des donneurs d ordre qu on a toujours voulu ignorer
c es ce que demande le haut responsable du gign qui a parlé sur la 2 depuis 13 h
,
un haut responsable du gign a declaré sur la 2 , "qu il va falloir taper , nous sommes en guerre, taper sur les donneurs d ordre "
ils les connaissent tous ceux qui possèdent des armes de guerre, les français vont demander pourquoi laisse t on dans la nature des hommes avec des armes pareilles , en france !!,, et des perquisitions devraient etre faites pour leur retirer leurs armes, a domicile, dans les voitures, partout

l armée qu on devra déployer !!! , enfin c est pas possible !
et arrêter avec toute la liste de ceux connus , qui sont des dangereux et barbares ;!!la police les connait, celui qui s est rendu l a dit,
"vous me connaissez " !! a t il dit, alors !! et ils a des armes lourdes chez lui ...c est stressant d etre a paris en ce moment ...

*a plus

Gérard G. 09/01/2015 - 14h44
""  Comment se fait il que rien n'ait été fait en 2011, donc sous l'ère SARKOZY-GUEANT, pour empêcher l'un des frères KAOUCHI de faire un A/R au YEMEN, bien que connu des services de police, de gendarmerie et de justice et figurait sur la liste noire des EU, alors que le ministère des affaires étrangères interdisait aux touristes de s'y rendre depuis plusieurs années !! Il y a là motif à investigation journalistique et interpellation des responsables de l'époque pour éclairer les citoyens.
répondre La réaction aux articles est réservée aux abonnés du Monde.fr  ""
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/societe/live/2015/01/07/en-direct-des-coups-de-feu-au-siege-de-charlie-hebdo_4550635_3224.html#Qxr4drkreGgVESxk.99

extrait relevé du forum du parisien libéré ; cet après midi, entre autres, je vous informe que beaucoup de français discutent sur les forums des journaux,
beaucoup de solidarité de gens kabyle, musulmans, aussi , respectueux, très touchés condamnent cet acte et demandent aussi des explications a l etat français, aux services secrets algériens qui savaient qu a  partir du 6 janvier, il y aura un attentat terroriste ;!!

nous aussi on se pose des questions !! ,

je me calme mais on a la colère !!

Oui, entre les services de renseignements frnçais et américains... Il y a un mystère qu'il faudrait éclaircir. Suara-t-on un jour la réalité ?

Passlou je suis ok avec toi...le FN doit étre également au défilé commz tous les autres partis!!!!
cest comme cela qu'il risque d'y avoir des débordements occassionés par les extêmes du FN et ce n'est pas le moment d'en rajouter!!!...c'est tous les partis un oint c'est tout!!!!cette exclusion risque d'entraîner des polémiques qui vont envenimer les choses ..

il semblerait que là aux infos sur A2 tous les terroristes ont été tuer!!!!ce n'est que justice c'est tout ce qu'ils méritaient!!










a Vincennes ils étaient 2,un seul a eté abattu pour le moment

Non pas abattu …bléssé …. 
Non mort plusieurs dizaines d'impacts………. Ils ont dit blessé sur la une…..
Ca ce termine comme j'avais dit ..ils sont morts …pas de quartier….
Bravo à nos flics de chocs ….       ceux qui ne sont pas là pour emmerder les automobilistes,

Je vais vous avouer un truc : j'habite dans un quartier populaire où la population est en majorité musulmane. Je n'ose pas porter un badge "je suis Charlie", j'ai peur. Je sais très bien qu'il se trouverait au moins un crétin pour s'en sentir agressé et je n'ai pas envie de provoquer. Alors tant pis, je ronge mon frein.

Dommage quand même qu'on n'ait pu les avoir vivants, pour deux raisons :
- on aurait pu leur en faire baver longtemps,
- on aurait certainement pu en tirer des tas de renseignements concernant les organisations terroristes en France.

Mais c'est vrai que ça fait plaisir de les savoir éliminés.

Ce soir, j'ai assisté aux voeux d'un maire dans un village. Il a commencé son discours par "Je suis Charlie" et sa perception des évènements. Très bien. Je dois assister aux voeux dans d'autres communes ce weekend, je pense que ce sera pareil.

Bonne soirée, bonne nuit.

BONJOUR A TOUS,

21e jour du mois de nivôse dans notre bon calendrier républicain.

Une petite pensée ce matin pour Francisco Ferrer y Guardia, né le 10 janvier 1859 à Alella et mort le 13 octobre 1909 à Barcelone.
Libre-penseur, franc-maçon et pédagogue libertaire espagnol.

En 1901, il  appelle à  la mixité à l'école, à l’égalité sociale.  

En 1909, il est accusé à tort, par le clergé, d'être un des instigateurs des émeutes tragiques de Barcelone. Condamné à mort par un tribunal militaire, il est fusillé le 13 octobre.

Je ne vais pas rester ce matin sur une note triste, surtout après la tragédie d'hier, je vous invite en mon beau pays du Gévaudan. Que diriez-vous d'une histoire du temps jadis... Le temps jadis, c'était les années 50... 1950....

Michalou bo quita sa femno!... ( euh pardon... Michalou veut divorcer !)...

Il est minuit, le Café ferme.
Michalou quitte le café en titubant, s'approche de la porte de Mr le Curé et tire la sonnette... Un volet s'ouvre.

- Bonsoir, Monsieur le Curé. Vous étiez au lit ?...
- Vous vous coucher comme les poules Mr le Curé!
- Je viens discuter affaire avec vous.
- C'est difficile de vous dire cela dans la rue...
- Voilà mon affaire....
- Je veux divorcer !...
- Oui, quitter ma femme !
- Non, je ne suis pas fou !...
- Non je ne suis pas ivre !...
- J'en ai un soûl de la Fernande.
- Je n'en veux plus !
- Mr le Curé vous devez me rendre ma liberté!...
- Non, je ne me moque pas de vous,
- C’est vous... Vous nous avez marié!
- C’est vous qui allez nous démarier !...
- Quoi il faut attendre que la Fernande soit morte ?... Eh bien, par exemple !
- Vous voulez que je la tue ???
- Mais la Fernande ne se laissera pas faire ...
- Vous en avez de bonne, C'est horrible d'avoir cette idée ?....
- Moi je vous demande que vous arrangiez notre affaire, quelques mots de baratin en latin et chacun rentrera de son côté, moi, chez moi et la Fernande ... au diable !
- Vous devez comprendre Monsieur le Curé, il y a trop de temps que je la vois dans ma maison.
- Elle a bien changé, vous pouvez me croire !
- Quand je l'ai dépucelée, elle était fraîche, elle faisait plaisir à voir. Elle était comme un sucre d’orge, adorable, agréable,...
- Maintenant…..! Une vieille carcasse, négligé, ravinée, bossue, édentée, ses cheveux sont blancs, les nénés sur le ventre... et en plus elle divague !
- Quoi, vous me reprochez de l’avoir battue !
- Un comble, mais c'était pour son bien !
- Les femmes, il faut les dresser, si vous voulez en tirer quelque chose.
- Vous ne savez pas ses choses là, vous !
- Les femmes ne valent pas mieux les unes que les autres ! si on ne leur caresse pas le cuir avec la canne !...

- Michalou, Qui fera ta soupe ?
- Michalou ta Fernande est bonne cuisinière, elle sait préparer le civet de lièvre que tu chasses ... au collet…
- Michalou, Qui te reprisera les pantalons ?
- Qui fera la lessive ?
- Qui récurera ton étable ?
- Qui fera téter le veau.
- Qui ramassera le petit bois ?
- Qui te réchauffera les soirs d’hivers.
- Qui te supportera quand tu auras tes humeurs ?
- Ne soit pas hypocrite, dit moi combien te coûte tes visites à la maison de Madame Bessou les jours de foire ? Sans compter que tu commets des péchés devant Dieu, tu n’es pas fidèle à ton serment.
- Sans compter que tu peux attraper des maladies qui te coûteront bien des remèdes !

- Comment vous savez ces choses-là, Mr le Curé ?

- Michalou ; ta Fernande fait tout pour rien !
- Michalou, ta Fernande est travailleuse et sait mettre des sous, des jaunis dans la cassette sous la grosse pierre de ta cheminée.

- Je n'ai pas pensé à tout ça Mr le Curé!
- Cela me coûtera les yeux de la tête si je prends une servante
- Mr le Curé après vous avoir écouté, je vais essayer de la garder un peu plus...
- Oui, vous pouvez y compter, Monsieur le Curé.

Mès l'auro es pas chaldo e bourrio pas qu'atrapessiatz frech...M'en base bitamen. Al rebeire, Moussu lou Curat.

***


"Amusant", pensez-vous ....
Je ne sais, si c’est de l’anthropologie ou ethnologie ; si cette histoire nous paraît aujourd'hui lointaine, elle est pourtant plus vraie que vraie.
Quand j’ai emmené ma Joannette en 1976, chez moi en Gévaudan, ma Bretonne n’en croyait pas ses yeux… ni ses oreilles, elle me disait que c’était même plus attardé que la Bretagne de son enfance dans les années 50.
Une anecdote, cet été-là, Joannette portait une très jolie robe fleurie, très colorée et je précise très pudique.
Un petit vieux à son passage dit, heureusement en patois : « Tiens, tu la vois celle-là, on sait bien ce que c’est que ces femmes-là ! ».
Une honnête femme ne portait qu’un chemisier blanc avec une jupe grise ou noire ! C’était en 1976…...dans le très conservateur pays d'Aubrac en Gévaudan.


j'oubliais la traduction de "Mès l'auro es pas chaldo e bourrio pas qu'atrapessiatz frech...M'en base bitamen. Al rebeire, Moussu lou Curat."
= "Mais le vent n'est pas chaud, je ne voudrais pas que vous preniez froid... je m'en vais, au revoir M. le Curé".

Salut à tous,
Tout est dit , ils sont mort et c'est très bien ….En prison ils seraient des héros pour les adorateurs dALA.. (quoi?    non c'est allo.. quoi…
j'arrive à confondre les intélos)
Espérons qu'il ne vont pas attendre que le reste da la bande des buttes passe à l'acte ,avant de les mettre à l'ombre pour toujours!
Christ je ne met pas en cause la police…je dis que ces connards n'ont qu'a ouvrir une radio ou une télé pour voir en direct le dispositif policier!
Les médias sont là comme des chiens affamés…. ils extrapolent la situation étant donné qu'ils ne savent rien…on fait parler le moindre témoin qui a entendu tirer ,ou vu un homme en noir ….etc….en résumé on occupe l'antenne avec des images et des comptes rendus répétés en boucles tous les quart d'heure..
Mais ces Flics ont montré leur savoir faire ….CHAPEAU 
et surtout que les premiers qui entrent en ont de grosses… rappelez vous l'avion sur la piste à Marseille..

Gus tu as posté en même temps que moi je lis ton post maintenant
 tu sais, ça ma rappellé mes vacances en Lozère en 69…on a vécu 3 semaines au moyen âge…
C'était en juillet et Amstrong a marché sur la lune…..la plupart des gens disaient que c'était un film des Américains…
Une seule télé dans le village …ils nous avaient invité à regarder…
Arriérés….. 70 000 habitants dans le département….MAIS QUEL BEAU COIN DE FRANCE ….paradis des pêcheurs de truites…..

Bonjour tout le monde.

J'aime beaucoup le climat de solidarité qui règne en France ces jours-ci. Hier soir, dans un village, le maire présentait ses voeux. Il a commencé en disant "je suis Charlie" et en donnant ses impressions sur les évènements. Ce n'est qu'après qu'il a fait le discours classique, bilan et projets.

Temps doux ce matin avec 12°, mais du vent. Et le baromètre descend à 1021 hPa. 4 rendez-vous de reportage aujourd'hui : pas le temps de traîner.

Hier soir, à l'issue des voeux, il a été procédé à la proclamation des résultats d'un concours de photo dont le thème était "couleurs". J'ai remporté le 1er prix, soit un carnet de tickets restaurant pour une valeur de 80,00€, avec cette photo :

Merci !

Le temps est merveilleux ici sur la région Rhones-Alpes. Avec des potes d'OVS on va faire un tour de VTT dans l'espace
Miribel-Jonage ( que Chrisbriz connait ) . La tristesse règne, mais il faut aller de l'avant..;

bonjour nous revenons du rassemblement chez nous a annonay
emouvant !!  2000 personnes sur la place c est bien , il faut dire que l heure de midi ne convient pas forcément a toutes les familles ;

dans une moyenne ville l avantage c est qu on se reconnait, on se retrouve , et l ambiance de solidarité" est encore plus forte ;

Salutatous en ce 11 janvier,

La presse annonce ce matin la mort du cinéaste italien Francesco Rosi, je vous copie ici l'article du journal "Le Monde" article bien fait, mais qui occulte l'importance politique de son œuvre, car il ne suffit pas de dire qu'il est l'inventeur du "film-Dossier"...enfin presque, perso en utilisant cette expression, je pense à Renoir, à "La règle du jeu" par exemple.

« J’ai toujours cru en la fonction du cinéma en tant que dénonciateur et témoin de la réalité, et en tant que support d’histoires dans lesquelles les enfants puissent mieux connaître leurs pères et en tirer un enseignement afin de se former un jugement dont l’Histoire serait la référence. »" F. Rosi

Rosi faisait du cinéma politique avec deux niveaux de lecture, par exemple dans "Cadavre exquis, on pouvait n'y voir qu'un film policier sur fond de mafia, il y évoque aussi clairement l'étonnante tentative de coup d'État de l'extrême droite, qui fut une réalité dont on ne mesure pas vraiment l'importance encore aujourd'hui. Pas un historien n'a à ce jour le recul, ni l'ensemble des documents pour en faire la synthèse. Simonetta Greggio, il y a quatre ans a utilisé la pirouette du roman pour traiter le sujet en se basant sur les archives du "Monde", à ma connaissance le seul essai en langue Française.
Rosi était une cinéaste politique, comme il devrait en exister beaucoup, je crains, hélas, que sa mort signifie la fin du genre. Car il ne faut pas confondre la narration à l'image d'un événement ("The Lady" par exemple) et l'écriture d'un scénario qui pousse le spectateur à réfléchir.

Les événements dramatiques que nous venons de vivre cette semaine l'illustre parfaitement, on parle beaucoup, on gesticule énormément, mais on raisonne peu.

J'arrête là, je sais bien que personne ne s'intéresse à l'histoire contemporaine de l'Italie.



Gus.



L'article du "Monde" de ce jour est le seul que j'ai lu ce matin qui mérite d'être partagé (même si avec, je vous embête un peu) :

"Francesco Rosi, cinéaste italien, auteur notamment de L’Affaire Mattei et de Main basse sur la ville, est mort dans son lit, samedi 10 janvier, à Rome, à l’âge de 92 ans. Avec lui disparaît un maître du cinéma italien, partisan d’un cinéma à la fois politiquement engagé et populaire. Partant, c’est un grand témoin de la richesse et de la diversité extrêmes de cette cinématographie – aujourd’hui hélas révolues – qui s’en va.

Il était né le 15 novembre 1922, à Naples. Une partie de sa jeunesse se déroule durant la seconde guerre mondiale, et sa vocation pour le cinéma – contrariée par son père – le mène à exercer divers talents : étudiant en droit, illustrateur de livres pour enfants, marionnettiste, animateur de radio, metteur en scène de théâtre. Il faut attendre la rencontre avec Luchino Visconti, dont il devient l’assistant sur La Terre tremble (1948), chef-d’œuvre du néoréalisme, pour qu’il renoue avec son désir originel.

Entre l’assistanat à la réalisation et l’écriture de scénario, Francesco Rosi n’en tarde pas moins à s’affirmer comme réalisateur. En 1958, il signe son premier long-métrage, Le Défi, une histoire de « camorra » qui se déroule dans sa ville natale. Le film, qui mêle cinéma de genre et grand dossier socio-politique, pose les prémices de la manière de Rosi. Même s’il est loin d’être le seul à l’adopter (Luigi Zampa, Pietro Germi, Luigi Comencini se sont frottés au film noir sociologique), elle le distinguera de plus en plus dans le cinéma italien d’après-guerre, lequel conquiert son droit à la postérité par les voies royales du néoréalisme et de la comédie.
Inventeur du « film-dossier »

Rosi, quand bien même il lui arrive de s’aventurer sur d’autres terrains, restera durant toute sa carrière le grand inventeur et artisan du « film-dossier » italien. Ses fondements sont posés avec Salvatore Giuliano (1960). Le film s’ouvre sur la mort, en 1950, d’un bandit sicilien, et propose au spectateur d’en comprendre les soubassements économiques et politiques, notamment les collusions entre pouvoir politique et mafia, sur fond de revendication indépendantiste. Une succession fragmentaire de retours en arrière documentent l’histoire sicilienne de l’après-guerre et s’applique à en saper les mythes, à commencer par la légendaire figure du bandit d’honneur.

Cette manière de mêler le film d’enquête à la réalité historique sera la marque de fabrique de Rosi, et atteindra ses sommets dans Main basse sur la ville, en 1963, puis L’Affaire Mattei, en 1971. Le premier de ces films, qui remporte le Lion d’or de la Mostra de Venise, est centré autour de l’entrepreneur Nottola (interprété par l’acteur américain Rod Steiger), principal artisan de la vente de terrains agricoles par la municipalité de Naples à des spéculateurs immobiliers irresponsables. L’écroulement d’une maison et la mort de dizaines de personnes conduisent à la tenue d’une enquête destinée à faire le jour sur les responsabilités de cet accident. Rosi montre les pressions politiques et la corruption qui s’exercent sur la commission d’enquête avec une efficacité redoutable, rejoignant à sa manière bon nombre de ses confrères (de Pasolini à Antonioni, en passant par Bertolucci et Fellini) qui évoquent la face d’ombre du miracle économique italien, séparant le nord et le sud du pays en deux entités devenues comme étrangères l’une à l’autre.

Dans L’Affaire Mattei, dont le rôle-titre est interprété par l’intense Gian Maria Volontè, c’est la mort mystérieuse, aux commandes de son jet privé, en 1962, du patron de la pétrochimie italienne, véritable symbole du boom économique, qui lance le récit. Démocrate chrétien de gauche, homme d’ambition et franc-tireur, Enrique Mattei ne joue pas le jeu des instances économiques internationales. Il le paiera de sa vie. La manière dont Rosi se lance à la recherche des raisons, en vérité jamais élucidées, de la mort de son héros, lui vaut la Palme d’or au Festival de Cannes, partagée cette année-là avec l’explosif La Classe ouvrière va au paradis de son compatriote Elio Petri, également interprété par Gian Maria Volontè.
Recherche d’une vérité impossible à atteindre

Rosi restera fidèle à cette veine engagée, à cette prospection inlassable de l’histoire de son pays, à cette recherche infatigable d’une vérité le plus souvent impossible à atteindre. Les Hommes contre (1970) est une dénonciation au vitriol de la conduite de l’état-major italien lors des combats de la première guerre mondiale. Cadavres exquis (1975), fruit de ces coproductions franco-italiennes dont Rosi aura beaucoup profité, lance Lino Ventura, Marcel Bozuffi, Alain Cuny et Tina Aumont dans une exploration étouffante de la stratégie de la tension menée par l’Etat italien durant les années de plomb.

Le Christ s’est arrêté à Eboli (1979), adapté du roman homonyme et autobiographique de Carlo Levi paru en 1948, évoque la figure d’un médecin et peintre anti-fasciste, placé en résidence surveillée par le régime à la campagne. La fin de carrière du cinéaste est plus erratique, cédant à une certaine monumentalité culturelle. Ce sera la transposition à l’écran du Carmen de Bizet (1984), l’adaptation de Chronique d’une mort annoncée (1986), chef-d’œuvre du romancier colombien Gabriel Garcia Marquez, ou encore, ultime film du cinéaste, celle de La Trêve (1997), d’après l’écrasant récit de retour des camps de Primo Levi, ultime film du cinéaste.

Rien qui n’efface, toutefois, la belle croyance du réalisateur en son art, telle qu’il l’énonça en 1995, à l’université de Padoue : « J’ai toujours cru en la fonction du cinéma en tant que dénonciateur et témoin de la réalité, et en tant que support d’histoires dans lesquelles les enfants puissent mieux connaître leurs pères et en tirer un enseignement afin de se former un jugement dont l’Histoire serait la référence. »"

Salut à tous,
Bravo Fredy ….mais tu n'as mis que deux coupes….   et nous on regarde??????   
Temps doux ,tennis 8h
Gus je me souviens de -main basse sur la ville - et surtout- cadavre exquis- j'ai du en voir d'autres mais les titres se ressemblent!
j'ai lu l'article du monde , c'est un bel hommage (pour moi)

Max,

Oui pas si mauvais l'article, il y a pire ailleurs !
Une petite histoire, si j'ignore pourquoi l'avion privé de Mattei (le patron d'ENI à l'époque), s'écrase juste un peu avant d'atterrir, si on peut s'interroger attentat ou non, (on raconte des histoires de radio-balises débranchées).  
On peut regarder de façon soupçonneuse vers les compagnies pétrolières américaines, (Mattei mettait en cause leur monopole), un fait est certain, au lendemain de la sortie du film, les droits sont rachetés par la Paramount, qui retire rapidement le film, depuis aucune diffusion télé (sauf la RAI), pas la plus petite cassette VHS ni aucun DVD le film n'a jamais été édité malgré une palme à Cannes.
Bizarre non ?

Note
On peut regarder une (médiocre) copie pirate chez Youtube en V.O.

Bonjour tout le monde.

Aujourd'hui, à Paris et partout en France, défilés pour défendre les valeurs de la république. Dans un village hier après-midi nous étions une trentaine qui avons bravé le vent et la pluie pour faire un tel défilé :

bonjour ,
temps humide aujourd hui, hier très chaud,
ns n etions pas 2000 erreur, j entends a la radio locale que ns etions 4000 , en effet y avait autant de monde dans les rues parallèles dont on ne voyait pas les limites du rassemblement; une demi heure après , encore beaucoup arrivait alors que d autres repartaient, et meme certains sont venus un peu plus tard, du coup la place a été exceptionnellement très occupée jusqu a 15 heures ;

bon dimanche;

merci gus pour ton message sur ROSI, inventeur du film dossier, mon fils qui est très fan et très cinephile du cinema italien serait très interessé de le parcourir,

j irai voir la copie sur youtube dont tu nous mets la photo, merci ;