C'est très beau, mais....... chasse interdite
Mon rève j'aurai aimé avoir deux lieux de vie, un pied a terre en France et l'autre quelque part dans les Marquises, ou dans une petite ile grecque pour y vivre proche de la nature, entourée par la mer, y retrouver les joies simples, pecher, se baigner, courir sur la plage, galoper dans les bois hors des contraintes de notre vie moderne.
Ce bonheur je l'ai connu, en Grèce, pendant six mois, en 1961, dans un minuscule port de pêche, lorsque j'étais GO, à l'époque on n'y accédait que par bateau, ce lieu de bonheur s'appelle Parga,
Je me souviens surtout de ses nuits si claires. Je me souviens comment j'ai appris à Nos Gentils Membres à cueillir les étoiles lumineuses de ce ciel si beau. Chacun et chacune avait une étoile dans le sourire. Chacun et chacune pouvait nous inviter dans son étoile pour le bonheur et la joie devenus soudain plus intenses, plus immenses car vrais !! car partagés!!!
La mer était phosporescente, Parga étant au bord d'une falaise, nous grimpions pour aller à son sommet et nous découvrions le paysage somptueux de la mer à nos pieds. Dans les torrents des centaines de grenouilles jamais pêchées.... nous y avons fait des pêches miraculeuse. Nous dévorions a pleines dents le mérou que remontait notre chef plongeur, comme un méchoui hum que c'est bon, et les cigales ( homard sans pince ) constituait notre quotidien . Avec un petit verre d'ouzo..... et du citron pressé très sucré !
De part mon métier, je cotoyais les habitants et j'y avais noué quelques belles amitiés , moi avec mes quelques mots de grec eux avec parfois quelques mots de francais.
Lorsque j'ai quitté Parga tous ceux que j'avais connu sont venus me dire au revoir, un soir à minuit, la mer était phosporescente, sur leurs petites barques décorées de lampions en s'accompagnant de leur mandoline, et Hector le vieux coiffeur ,barbier, mandoliniste ( 80 ans )m'a fait cadeau du gilet de mariage de sa femme , il n'avait pas d'enfants et il me considérait comme sa fille....et les autres plein de petits cadeaux fait avec leur coeur bouteilles recouvertes de raphia, petits porte bonheurs etc...... Je crois que pleurer de bonheur existe, je l'ai vécu.
J'y ai laissé une partie de mon coeur.
Un petit âne acheté sur place a été mon compagnon pendant six mois. Il s'appelait Cadichon. J'aurai voulu le rapatrier, mais la quarantaine m'en a empêché... je n'étais pas riche du tout. Alors Cadichon pendant de nombreuses années a fait le bonheur des enfants du gros village de Corfou dont je dépendais.
Parga était à 7 H de caîque de notre village de Corfou. Je faisais l'aller retour entre Parga et Corfou 2 fois par semaine, nous n'hébergions que 15 personnes sur Parga, c'était l'époque d'or du Club, nous dormions sur des lits de camps dans des tentes....... Je m'occupais des excursions, du bar, et la vie coulait douce et sîmple.
Je me souviens de ses instants où les mots sont devenus magie et l'humain un miracle.
Parga vous avez dit? Parga ! C'est tout dire.
Je n'y suis jamais retournée, Parga est devenu touristique, je l'ai connu sauvage, les habitants d'une gentillesse absolue, pas encore " pollué " par le tourisme. J'aurai peur de détruire mon rêve d'un lieu de bonheur.
Le port
la petite ile en face
Mais ce n'est qu'un rêve.... j'ai Mathieu à élever