Le Sacq est une commune dont la mairie sert de point de départ à un circuit intitulé « Circuit des moulins ». En Eure, les moulins sont tous des moulins à eau. Curieusement, d’ailleurs, ce département, qui n’est pas celui possédant la plus grande longueur de cours d’eau, est celui comportant le plus grand nombre de moulins.
C’est au moins la cinquième fois que je parcours ce circuit, qui figure en bonne place parmi mes préférés. Je ne savais plus trop quoi photographier de nouveau. Certes, il y a des endroits où la nature est si importante que chaque jour le paysage y est un peu différent et on peut y refaire des photos aussi nouvelles que jolies. Néanmoins, j’ai fait moins de photos que d’habitude, mais des plus belles, je trouve.
Le départ, donc, se fait à la mairie de Le Sacq. A proximité de cette mairie a été réinstallé ce dolmen, entablement monolithique qui servait sans doute de pont pour le franchissement de l’Iton par le bétail d’élevage :
Plus loin sur le circuit, j’ai fait cette photo, avec un double objectif : vous donner une idée du temps qu’il faisait, et participer au concours de chasse photographique de ce mois-ci dans la catégorie « ciel » :
Dans la partie basse de la commune de Le Sacq, sur les rives de l’Iton, il y a ce vieux lavoir, très joliment rénové et dans lequel un employé municipal est en train d’installer des pots de fleurs décoratives :
Si je gagne au loto, c’est sûr, je m’arrange pour acheter cette maison, dussè-je la payer au triple ou quadruple de sa valeur. Ce qui me plait surtout ? Cette terrasse en surplomb du bassin de retenue d’un moulin. En été, par grosse chaleur, il suffit juste de se laisser tomber dans l’eau pour se rafraîchir. Ca vaut mille fois une douche :
La maison était celle du minotier. Derrière, il y a le moulin, devenu lui aussi une maison d’habitation :
Ce chemin a sans doute échappé aux effets dévastateurs du remembrement qui a eu lieu dans les années 50. Il est resté bordé de haies de noisetiers et il y règne une odeur sans égale :
Au détour dune route, je découvre cet arbre étrange, au feuillage rose. Ca fait 5 fois que je passe ici et c’est la première fois que je le remarque. Etrange :
Pour la première fois cette année, des coquelicots. Je n’ai pu en faire qu’une seule prise de vue car une bourrasque de vent les a couchés. Heureusement, cette prise a été bonne :
On ne peut pas faire ce circuit sans faire un détour pour aller admirer le « moulin de Février ». Il s’agit d’une résidence privée qu’on ne peut voir pratiquement que sous cet angle :
A proximité, nous nous trouvons en bordure d’un champ de colza. Les plantes ont perdu toutes leurs fleurs jaunes. Elles développent maintenant leurs cosses, chacune contenant une dizaine de petites graines noires dont sera tiré une huile alimentaire :
Ce parcours est composé essentiellement de tronçons routiers dans lesquels je dois tenir Ulysse en laisse, même s’il passe peu de voitures : il suffit d’une. Mais il y a quand même des parties forestières qui me plaisent nettement mieux :
Un des derniers lieux remarquables de ce circuit est celui-ci. Ce banc en bordure de l’Iton, j’y passerais volontiers des heures, si j’en avais le temps. L’endroit est superbe, tout y est paisible, l’air est d’excellente qualité :
Je ne pense pas que je me lasserai de la refaire, cette balade. Les paysages qu’on y trouve sont magnifiques. Et puis j’y ai rencontré des gens, avec qui j’ai passé à chaque fois quelques instants et qui se montrés très accueillants et très sympathiques.