La rando, cette fois, est faite en groupe. Il s’agit de membres dirigeants du club de rando dont je fais partie, qui font une reconnaissance, pour une rando que le club fera le 19 novembre prochain. Nous ne disposons que d’un descriptif, sans doute écrit il y a plus de 20 ans. Il y est fait référence à un balisage jaune, mais ce balisage n’a pas été entretenu et a, par endroits, complètement disparu. Par moments, on hésitera beaucoup sur le chemin à prendre. D’où la nécessité absolue de ces reconnaissances, afin de ne pas avoir d’hésitations lorsque c’est le groupe entier, de plusieurs dizaines de personnes dont des enfants, qui suit le parcours.
Loanne, petite-fille de l’une des participantes de la reconnaissance, a 5 ans. Elle a fait les 10 kilomètres de la balade en gambadant, faisant preuve d’une excellente résistance. C’est une enfant adorable.
Bref, nous partons de Gaillon. Pas de la Place de l’Eglise qu’on voit ici parce qu’elle est trop petite. Une autre place servira de point de rendez-vous :
La Ruelle de la Reine Margot est cet escalier menant à l’esplanade du château :
Le château, dans les années 80, a été entièrement restauré. Il a été inauguré ensuite par François Mitterrand :
De là, on domine les toits de Gaillon. Même, on peut apercevoir Château Gaillard, les ruines d’un fort situées à une quinzaine de kilomètres :
Après avoir longé le mur délimitant le domaine du château de Court-Moulin, en une bonne grimpette d’un kilomètre de long environ, on a un joli panorama sur Gaillon et la vallée de la Seine. A noter cependant : la grande usine chimique qu’on voit au fond est un site classé Sevezo :
Dans la redescente, on a un temps d’hésitation. Le descriptif n’est pas très clair et le balisage totalement absent. On opte pour continuer à descendre, ce qui se révèlera finalement la bonne option :
Au fond de la vallée on a passé un petit pont, puis on est remontés par une pente plus douce, mais sur une route relativement fréquentée. On atteint les environs de cette magnifique maison datant du 16ème siècle. Il est vrai qu’elle est dans un état exceptionnel. On devrait seulement conseiller à son occupant actuel de cacher sa parabole ailleurs :
Grand danger lors de la traversée de la Nationale 15. C’est à un endroit en principe à vitesse limitée, mais où on ne ralentit que très peu car il n’y a pas de maisons le long de la route. Il faudra être très prudents pour faire traverser le groupe entier :
Jusque là, depuis le début de la balade, on s’est trouvés sur du bitume. Voici enfin un chemin de terre. Il longe pendant plus de deux kilomètres un haut mur délimitant le centre d’essai des usines Renault :
Dernier point remarquable, l’église de Sainte Barbe, mignonne petite église de campagne. L’if poussant à côté est classé, nous dit la documentation :
Très jolie promenade que, cependant, je ne ferai pas en compagnie d’Ulysse. La grande majorité du parcours se fait sur du bitume et je devrais le tenir en laisse presque en permanence, ce qui ne serait drôle ni pour lui ni pour moi.