On est dimanche et c’est l’ouverture de la chasse. Il est donc exclu d’aller se promener dans la campagne. J’ai fait de nouveau un tour dans mon village car, en plus, le temps s’est mis au beau et il m’est très difficile de rester en place.
L’après-midi, à Grossoeuvre, a commencé avec un incendie. Apparemment, c’est une des entreprises de la zone artisanale qui a brulé. Les pompiers sont à pied d’œuvre :
Reprenant l’idée de Sandrine, je suis allé d’une mare à l’autre rechercher des joncs. La photo de Sandrine :
J’en ai trouvé au bord d'une mare, puis dans des jardins. Ce sont toujours des joncs, mais d'espèces différentes :
Au passage, je suis repassé devant la vigne vierge, qui était encore verte la semaine dernière. Regardez comme elle a changé :
Proche de l’une des mares, il y a un élevage de poulets. Ils sont souvent dehors. Mais ce sont des poules et coqs d’une espèce bien particulière, au cou déplumé :
Je me livre à un exercice photographique : photographier des poules à travers un grillage. Tout d’abord, une photo assez proche. Les poules ne sont pas loin et je ne zoome pas à fond. Le grillage, en avant plan, est flou mais reste distinctement visible :
Je choisis ensuite des sujets plus éloignés du grillage et je zoome à fond. Le grillage disparaît presque, on n’en voit plus qu’un fantôme. Etonnant, non ?
En rentrant chez moi, j’aperçois deux sinistres silhouettes. Il va falloir s’y habituer, hélas : jusqu’au mois de mars, ce sera tous les dimanches :
Il faudra quand même que je trouve des circuits faisables même les jours de chasse. Je crois que celui que j’ai fait du côté du Château Gaillard doit rester praticable à tous moments. Ou bien le parcours sur les bords de la Seine à partir du barrage de Poses. Je verrai.