La balade de Condé sur Iton, je l’ai déjà faite maintes fois. Elle ne fait que 6 kilomètres, mais elle me convenait parfaitement pour cet après-midi. Dans la matinée, j’ai tondu ma pelouse et, avec ma petite tondeuse électrique non tractée, ça vaut bien une marche de 5 kilomètres. Du coup j’aurai totalisé 11 kilomètres dans la journée, ce qui est déjà, à mes yeux, suffisamment respectable.
On démarre donc près de la mairie de Condé, puis on franchit l’Iton. Au passage, on a une jolie vue sur le château de Condé :
Ensuite, on chemine dans une forêt, longeant l’un des nombreux bras de l’Iton. Regardez bien dans la photo : il y a deux balisages. Le nôtre est le jaune et blanc. Le rouge et jaune concerne un chemin de grande randonnée qui passe aussi par ici :
En aval sur ce bras de l’Iton, un barrage fait une retenue d’eau calme. Il faisait sans doute partie des installations d’un moulin dont il ne reste que quelques ruines :
Remontés sur le plateau, nous cheminons ensuite dans un décor plus champêtre. Regardez bien : à gauche, un champ de colza, à droite un champ de blé. Et au milieu, un Ulysse tout heureux de pouvoir s’ébattre et complète liberté et en totale sécurité :
A un moment, on surplombe la vallée de l’Iton, qui serpente paresseusement :
J’ai toujours été surpris par cette maison, qui n’est occupée qu’en été. Je suppose que son propriétaire est un espagnol nostalgique car on verrait mieux cette maison en Castille, par exemple, qu’en Normandie. Sa tour d’angle et son grand balcon avec un fauteuil d’osier lui donnent ce style assez particulier :
En redescendant dans la vallée, nous passons près de la ferme de Seez-Moulins, un endroit que j’affectionne énormément. Le bâtiment, de construction traditionnelle, est parfaitement entretenu. Entouré d’un coquet jardinet, il a l’air particulièrement agréable. Une clôture entoure la ferme car de nombreux animaux y vivent : toute une basse-cour, avec poules et coqs, bien entendu, mais aussi dindons et dindes, pintades, mais aussi vaches et veaux ou génisses, etc. L’année dernière, j’y ai vu aussi des paons dont le mâle, au printemps, faisait la roue :
Lorsque je suis arrivé, le paysan, un vieux qui se tient très plié, donnait des morceaux de betterave à une vache qui avait l’air d’apprécier. J’ai passé près d’un quart d’heure à discuter avec lui :
En remontant le long d’un autre bras de l’Iton, nous avons vu ce barrage naturel, qu’on dirait fait par des castors :
Nous arrivons à Condé pour y retrouver la voiture. Proche de la maison de Neruda, il y a celle-ci, qui ne paraît vraiment pas mal non plus :
Tout au long de cette balade, j’ai fait des photos de fleurs sauvages. A part les pissenlits, je suis incapable de les nommer. Je vous les montre en vrac :