C’est au moins la cinquième fois que je fais ce circuit, et sûrement pas la dernière. Le Circuit des Moulins débute auprès de la mairie de Le Sacq, où j’ai garé la voiture sous un pommier en espérant la retrouver à l’ombre au retour. Puis nous sommes descendus dans la vallée où il y a, au bord de l’Iton, cet ancien lavoir très joliment réaménagé et fleuri :
Je ne peux m’empêcher de refaire cette photo, déjà faite quelques dizaines de fois. Mais c’est vraiment un endroit que j’adore. Ce n’est que l’un des moulins qu’on voit au cours de cette balade. Ils sont tous aussi beaux, mais je ne photographie aujourd’hui que celui-ci. J’ai fait 12 prises de vue afin de sélectionner celle que je vous montre. J’ai même attendu, une dizaine de minutes, que passe un nuage masquant la lumière :
Le parcours est très peu forestier. C’est pour cela que je l’ai choisi car en semaine, seul au plus profond des profondes forêts, j’ai un peu d’angoisse. En revanche, il est bien ensoleillé et, malgré la température de 22 degrés que m’annonçait ma voiture, le soleil est bien un soleil du mois d’août dont les rayons sont chauds :
Heureusement, à peu près à mi chemin, il y a environ 2 kilomètres à faire sur un chemin de forêt. Il est bitumé jusqu’aux dernières maisons du hameau qu’on vient de traverser, puis il devient chemin empierré. Ulysse et moi, on profite un peu de l’ombre :
Au passage près d’un champ, on aperçoit une moissonneuse encore au travail sur un champ d’orge. C’est sans doute l’une des dernières en fonctionnement dans la région, avant bien sûr la récolte des maïs qui ne débutera que courant septembre :
Plus loin, nous cheminons le long d’une crête qui nous permet de dominer cette petite vallée dans laquelle l’Iton coule paisiblement :
De retour à Le Sacq, nous passons près d’un ancien moulin. Trop rénové, il a sans doute gagné en confort pour ses habitants ce qu’il a perdu en rusticité pour ceux qui le voient de l’extérieur :
Un barrage, à proximité, canalisait un bras de l’Iton afin d’actionner la roue du moulin :
Une fois franchi le cours principal de l’Iton, on atteint cet endroit que j’affectionne énormément. J’ai passé une demi-heure sur ce banc, pendant laquelle Ulysse est allé se tremper dans la rivière. J’étais seul, il n’es pas passé une seule voiture sur le pont pendant que j’étais là. Grand calme, tranquillité absolue, une forme de bonheur :
Puis nous sommes remontés vers la mairie. La grimpette n’est pas longue, mais elle comporte un raidillon (qu’il est possible de contourner) court mais ardu :
La voiture est restée à l’ombre. Il faut dire qu’il n’est pas très tard et les branches du pommier sont touffues :
Honte à moi : j’avais programmé une seconde balade derrière celle-là : les 5 kilomètres d’un circuit aboutissant aux étangs de Damville. Mais je n’ai finalement pas eu le courage après les 10 kilomètres que je venais de parcourir. Il faut dire que je ne m’attendais pas à ce qu’il fasse si chaud. J’avais bien une seconde bouteille d’eau dans la voiture, mais tant pis, ce sera pour une prochaine fois.
Une leçon à retenir : les Circuit des Moulins est plus facile à faire en hiver, d’autant qu’au moins les deux tiers sont sur des chemins bitumés où je suis obligé de tenir Ulysse en laisse.
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