Petite balade ce dimanche : je ressens encore les douleurs dues à la fatigue après avoir débroussaillé le petit jardin de Jean. Du coup, je ne veux pas forcer et je refais ce petit circuit de 5 km qui démarre à Brosville.
Je peux d’abord constater qu’à Brosville, l’Iton reste en surface. Renseignements pris, ce n’est pas seulement à la suite des pluies qui sont tombées toute la journée d’hier :
Trois dames ont fait le même parcours, mais dans l’autre sens. Elles arrivent à la fin et je ne les rencontrerai plus. Elles sont sympathiques et charmantes. Tant pis :
Je m’essaye à la photo d’art avec ces vieux rouages d’un mécanisme agissant sur des vannes, à proximité d’un ancien moulin. J’en fais plusieurs vues, puis j’en choisis une que je convertis en noir et blanc. Après avoir diminué la luminosité et augmenté le contraste, j’obtiens une sorte de «patine» de photo ancienne :
Comme on longe l’Iton, vous pensez bien qu’Ulysse en profite :
Puis c’est le début de la grimpette. D’après le gps, la voiture est garée à une altitude de 96 mètres, et le haut du circuit est à 198 mètres. On grimpe pendant à peu près un kilomètre :
Non Ulysse. Regarde bien sur un arbre à ta droite, il y a une croix jaune. Heureusement, on poursuit sur le chemin en pente douce, ce qui est plus conforme à ma forme d’aujourd’hui :
Néanmoins la grimpette se termine par un fort raidillon d’environ 30 mètres. Il m’avait paru un vrai supplice lors de mes premiers passages ici, mais je le gravis désormais sans trop de difficultés :
En redescendant, je passe devant un arbuste qui exhibe des fruits ressemblant furieusement à des bogues de châtaigniers. Pourtant ce n’est qu’un arbuste. Ne serai-ce pas un jeune châtaignier ?
Dans la redescente, on sort du bois et on domine toute la basse vallée de l’Iton. A part le ciel un peu gris, vous ne trouvez pas ça magnifique ? Si les montagnes étaient un peu plus hautes, on pourrait presque se croire en Suisse tellement c’est beau :
Une balade de bourgeois. J’ai essayé de prendre un bâton pour m’appuyer dessus, mais je n’ai pas pu : j’ai de la tendinite à l’épaule et au coude droits ainsi qu’au coude gauche. Ca m’apprendra à vouloir jouer les hommes forts. Rien ne pressait chez Jean et j’aurais bien pu faire ça en plusieurs jours.
Bon, tout ça va passer et ne sera bientôt plus qu’un mauvais souvenir. Et les souvenirs de mes belles balades me les feront oublier bien vite.