Fredy Rang: Administrateur
Nombre de messages : 32580 Age : 78 Localisation : Evreux Date d'inscription : 29/11/2004
| Sujet: La vallée du Rouloir Mar 04 Avr 2006, 18:34 | |
| Chaque jour, chaque fois que je fais une belle balade, j’ai l’impression que c’est la plus belle que j’aie jamais faite. Ca ne loupe pas ce soir : la balade d’aujourd’hui a été un vrai bonheur. 16 kilomètres en 4 heures, soit 4 kilomètres à l’heure de moyenne, ça reste dans les performances à ma portée.
Avant d'aller plus loin je voudrais préciser, à vous qui avez la gentillesse de passer par ici : je suis un très modeste photographe amateur, sans aucune prétention de professionnalisme, et je considère comme un honneur que vous vous intéressiez à mes "oeuvres". Si vous voulez prendre certaines photos, sachez qu'elles sont toutes à votre disposition.
La balade commence à Conches en Ouches, une petite cité de l’Eure, à une trentaine de kilomètres de chez moi. Cette ville s’est dotée d’une déviation, parsemée de ronds-points artistiquement décorés. Celui par lequel j’arrive évoque les pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle. On dirait que les personnages, tout en aluminium, sont dessinés directement sur le ciel :
Le parking est au pied du Donjon de Conches, dont un panneau raconte l’histoire :
Le long de la mairie est garée cette DS, dans un superbe état. Lorsque j’étais jeune, je rêvais qu’ une fois adulte, c’est cette voiture que j’aurais :
L’église de Conches, par certains côtés, a des allures de cathédrale. Ses gargouilles rappellent celles de Notre Dame de Paris :
Le Musée du Terroir est installé dans une vieille bâtisse parfaitement restaurée et très belle :
Le parc du musée est un arboretum. Une classe d’école primaire est là et la maîtresse explique les arbres aux élèves :
Une fois sortis de la ville, par un quartier résidentiel, on se retrouve tout de suite en pleine forêt. Le décor manque encore de couleur verte :
Le balisage du parcours est bon. Il est récent et parfaitement clair. Non Ulysse, c’est à droite qu’on va :
La Suisse est un quartier de Conches. Heureusement que je le sais, sinon je me croirais dans un film surréaliste :
Dans un forum, on a vu des paysages de forets de tous pays, absolument magnifiques. Je trouve que les forêts normandes, elles aussi, ont beaucoup de charme :
Tiens ! Cazelle, regarde : on a les mêmes. Ce sont bien des primevères, n’est-ce pas ?
On revient vers la ville par un autre rond-point qui, lui, célèbre les chevaux percherons et beaucerons. Ces animaux ont représenté pendant des siècles la source d’énergie la plus puissante dont pouvaient disposer les hommes d’Europe. Ils ne pouvaient être concurrencés que par les éléphants d’Asie :
Après avoir traversé un hameau, on descend dans la petite vallée d’Aunay. Il n’y a pas de vent, le soleil donne, on n’entend aucun bruit à part quelques chants d’oiseau… un vrai bonheur, quoi :
Un papillon (ce sont décidément des animaux bien sympathiques) pause pour moi, lui aussi. Ce n’est pas le même que l’autre jour :
Nous traversons un autre village où presque chaque maison a une mare avec des canards :
J’ai eu du mal à quitter ce village : à travers le grillage, Ulysse a sympathisé avec une gentille petite chienne. Il ne voulait pas me suivre, le coquin :
Régulièrement, alors que nous parcourons la vallée du Rouloir, cette vallée est envahie d’un bruit d’enfer qui disparaît aussi vite qu’il est apparu. La voie ferrée Paris-Dunkerque passe par là. Navré, Philippe, je n’ai pas eu la patience d’attendre le passage d’un train pour faire la photo :
Dans l’un des villages traversés, il y a une maison que j’adore. Modeste par sa taille, elle est ancienne et a été restaurée avec un goût extraordinaire qui lui conserve tout son caractère. J’ignore qui l’habite, mais je lui tire mon chapeau et je l’envie bigrement :
Pendant un bon moment, dans la deuxième moitié du parcours, nous longeons le Rouloir, la rivière qui occupe le fond de cette vallée. Vous pensez bien qu’Ulysse… :
Tout en continuant à longer la rivière, on repasse sous la voie ferrée :
Dans tous les sentiers de la vallée, on voit de très nombreuses traces de chevaux et poneys. C’est qu’il y a là un centre équestre très important dont l’activité est quasiment constante :
Certains chemins, d’ailleurs, supportent mal les passages répétés des chevaux. On a deux kilomètres à faire comme ça et je pense que la couleur d’Ulysse va changer d’ici la fin :
Le reste du chemin de retour ne présente pas tellement d’intérêt. C’est une petite route longeant des étangs aménagés pour la pêche à la ligne. Puis on gravit un raidillon et on aperçoit à nouveau Conches et son église :
C’est l’une des plus longues balades que je suis capable de faire en une demi-journée. Elle est si belle qu’on ne voit pas passer le temps ni la distance. J’ai presque regretté d’être déjà arrivé. Surtout qu’une bien mauvaise surprise m’attendait : quelqu’un a rayé ma voiture dans le parking et s’est bien entendu abstenu de me laisser son adresse. Tant pis ! _________________ Les scientifiques lisent des tas de livres et disent ne rien savoir. Les religieux lisent un livre et prétendent tout expliquer. Dans la tête à Frédy
Dernière édition par le Sam 08 Avr 2006, 09:50, édité 8 fois | |
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Ulysse Langue pendue
Nombre de messages : 926 Age : 20 Localisation : Evreux Date d'inscription : 04/05/2005
| Sujet: Re: La vallée du Rouloir Mar 04 Avr 2006, 18:49 | |
| Bon, là c'est vrai, la douche était nécessaire. D'ailleurs j'en ai pris l'habitude et je sais que je dois me laisser faire. Mais, Frédy, surtout n'en conclue pas que j'aime ça.
Elle était mignonne, la petite chienne. Tu aurais bien pu me laisser discuter un peu avec elle. D'ailleurs s'il n'y avait pas eu le grillage, c'aurait été plus car il y avait affinité. Dis, la prochaine fois, tu me feras passer par dessus ? | |
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