La rubrique sentimentale de Tante Gaby

cher Anselme ...

il faut quand meme que je reponde à votre cri de desepoir .
il semble que votre douce et tendre se soit carapatée pour aller gesticuler dans le champ du voisin .
Evidemment vous m'en voyez desolée mon cher Anselme ..
je vous dirais bien '' toutes des salopes '' mais ce serait trahir mon sexe ..
bref je comprends votre tristesse et je mesure votre desarois.
d'autant plus que par les temps qui courrent .. pas facile de prévoir le remplacement du matériel defectueux ..
J'imagine que vous y etiez habitué ... vous aviez vos habitudes ..Meme si comme tout les tracteurs qui ont du kilometrage, elle ne demarrait pas toujours au quart de tour ..
je suppose après un bon bricolage elle finissait toujours par partir.
Evidemment , mon bon , il vous reste les chevres ...c'est pas toujours desagreable et c'est tres compréhensif (comme dit mon cousin Louis , de Verel Pragondran qui en a sept , - une pour chaque jour de la semaine) mais j'imagine que ce n'est pas pareil .. pour repasser les mouchoirs à carreaux et preparer la soupe .
je vous comprends mon bon et vous plains.les femmes sont des ingrates .. elle n'a pas vu tout ce que vous faisiez pour elle. avec quelle delicatesse vous preniez soin de ne pas la blesser quand vous l'atelier à la charrue , et avec quelle douceur vous l'encourragiez quand elle vidait la fosse à purin . Elle n'a pas compris toute cette tendresse qui emanait de votre etre quand vous lui flatiez la croupe .. en lui sussurant des mots doux genre '' brave bete ''
ingratitude ..
Mais vous etes un fier gaillard .. et vous aller vite vous remettre .. les chevres aidant ..
je vous dirais bien une de perdue dix de retrouvées .. comme on dit, et que vous allez vite renouveler votre cheptel, mais dix ... vous seriez vite dépassé ... et vous risqueriez des maladies ...
courrage mon bon .. vous n'etes pas seul .. je suis là .. si besoin appelez moi ..
mais je vous préviens .. je ne repasse pas les mouchoirs à carreaux

et en plus avant 7 h du matin pondre une telle prose, chapeau Gabrielle !!!au fait on se voit toujours à midi hein......finirais bien par trouver le moyen d'entrer dans Fort Knox.

essaie la grille du chateau .en principe c'est ouvert quand il y a des concerts. sinon l'entree principale place caffe tu sauras faire de l'oeil au planton je te fais confiance ...

gabrielle a écrit:

cher Anselme ...

il faut quand meme que je reponde à votre cri de desepoir .
il semble que votre douce et tendre se soit carapatée pour aller gesticuler dans le champ du voisin .
Evidemment vous m'en voyez desolée mon cher Anselme ..
je vous dirais bien '' toutes des salopes '' mais ce serait trahir mon sexe ..
bref je comprends votre tristesse et je mesure votre desarois.
d'autant plus que par les temps qui courrent .. pas facile de prévoir le remplacement du matériel defectueux ..
J'imagine que vous y etiez habitué ... vous aviez vos habitudes ..Meme si comme tout les tracteurs qui ont du kilometrage, elle ne demarrait pas toujours au quart de tour ..
je suppose après un bon bricolage elle finissait toujours par
partir.
Evidemment , mon bon , il vous reste les chevres ...c'est pas toujours desagreable et c'est tres compréhensif (comme dit mon cousin Louis , de Verel Pragondran qui en a sept , - une pour chaque jour de la semaine) mais j'imagine que ce n'est pas pareil .. pour repasser les mouchoirs à carreaux et preparer la soupe .
je vous comprends mon bon et vous plains.les femmes sont des ingrates .. elle n'a pas vu tout ce que vous faisiez pour elle. avec quelle delicatesse vous preniez soin de ne pas la blesser quand vous l'atelier à la charrue , et avec quelle douceur vous l'encourragiez quand elle vidait la fosse à purin . Elle n'a pas compris toute cette tendresse qui emanait de votre etre quand vous lui flatiez la croupe .. en lui sussurant des mots doux genre '' brave bete ''
ingratitude ..
Mais vous etes un fier gaillard .. et vous aller vite vous remettre .. les chevres aidant ..
je vous dirais bien une de perdue dix de retrouvées .. comme on dit, et que vous allez vite renouveler votre cheptel, mais dix ... vous seriez vite dépassé ... et vous risqueriez des maladies ...
courrage mon bon .. vous n'etes pas seul .. je suis là .. si besoin appelez moi ..
mais je vous préviens .. je ne repasse pas les mouchoirs à carreaux

Mâme Gaby,

Je sui bien aise de votre réponse qui m'a embaumé lecoeur de bon matin, triste que j'étais à nettoyer l'étable. Les soeurs cornettes m'on quittées elles aussi depuis que le bouc a refusé leurs avances et elles sont retournées à leur champ de concombres;

Moi, j'ai bien compris votre invitation, je prépare ma valise de slips kangourous et j'arriverai directement à la grille de votre chateau

Mâme Gaby, nous deux je me sens l'intuition que notre bonheur nagera dans l'Apremont.

ohhhh putin
je suis encore pliée en deux sous ma reception ...
c'est vraiment pas l'endroit pour pisser dans sa culotte ...

Vous deux ça va être une belle lovesorry pour les papaes à razzi

Madame Gaby, je suis au désespoir ! Mon train-train hebdomadaire a disjoncté… Mon univers céleste s’est écroulé !
Après la messe, respectueusement et traditionnellement,, je rangeais les ciboires, bien proprets, bien astiqués au blanc d’Espagne… Puis, je m’arrosais d’eau bénite, de peur de manquer. Le moindre centimètre-carré de mon corps y passait, y compris entre les orteils !
Dame, quand on vise à la sainteté, il ne faut pas faire les choses à moitié !
Après j’allais boire un petit café… Avec un calva, pour me fortifier.
Je ne demandais rien à personne, le soleil tournait autour de la terre, la lune autour du soleil, le monde sur son orbite, c’est à dire autour de moi, la demoiselle du catéchisme …
Tout le monde me respectait, les enfants ne pipaient mot quand je passais, les parents les serraient contre eux en chuchotant… Mon auréole devait les impressionner !
Tout allait bien… Jugez de mon effroi quand le monde s’est mis à tourner à l’envers ! Il y eut des histoires de jardinier ! Un être immonde, d’un sexe que je ne puis nommer !
Je l’ai rencontré un jour sur un chemin forestier…
Déjà je m’abandonnais contre un arbre, prise de vertige, toute palpitante, l’esprit empli d’horreur à la pensée de l’acte bestial que peut-être…
J’ai fermé les yeux en implorant le ciel de m’épargner… puis je les ai entrouverts, juste un peu, pour voir.
Il m’a aperçue, a fait un écart, a fui entre les arbres… Ma sainteté sans doute avait vaincu sa bestialité !
Je suis rentrée au village, très heureuse, mais oui ! Je me suis couchée dans mon petit lit propret, si froid mais si pur, comme moi…
Et depuis ce jour, je ne me sens plus bien du tout ! J’ai des visions ! Dans l’obscurité de mes nuits m’apparaît cet être étrange, avec son regard vicieux, son odeur d’ail, ses jambes poilues, son âme perdue !
Même mes douches d’eau bénite ne me font plus de bien, je suis sûrement malade !
Madame Gaby, je dois être possédée du démon, faites quelque chose !
J’attends votre réponse avec impatience !

Signé Mlle Cunégonde de Clite-Orice, demoiselle de piété.

Au secours Tante Gaby !!!!

Pitié pour cette bonne âme !

Oh la la la pauvre ! mais faut pas la laisser comme ça, c'est trop de souffrance .......

je crois que là c'est bien partie le courrier du coeur ... je voulais fermer l'ordi mais je n'ai pu m'y résoudre avant d'avoir fini la lecture complète de ce post ... mince alors je vais devoir acheter quelques serpillères en plus..... heureusement pas de moquette

je suggère pour la suite :

Culotte Couche Etanche Piscine:

Chère Madame Gaby

Vous avez le prénom d’un ange et c’est pourquoi, moi Père Labrouette de Joncaillou, prèfère m’adresser à une Sainte plutot qu’au bon Dieu;

Les années s’écoulaient tranquilles dans ma paroisse et à part quelques grenouilles de bénitier confites, les confesses de mes ouailles étaient simples et mes prêches limpides.

Les problèmes ont commencé depuis que les religieuses du couvent on embauché ce jardinier diabolique. Comment s’y prend-t-il Seigneur pour les déchainer de la sorte ?

Car, je dois vous avouer un bien difficile secret : depuis longtemps ma soutane se tend quand passe devant moi Mademoiselle Cunégonde de Clite-Orice qui fait le cathéchisme aux enfants d’ici.

Ne sachant que faire , un jour j’ai dérobé la tenue du jardinier et ainsi vêtu, j’ai suivi Cunégonde sur les sentiers.

Quelle ne fut pas mon émoi quand elle s’abandonna, languide contre un arbre !

Enfin pensais-je, enfin , mon coeur palpitait, mon corps fremissait, enfin, enfin j’allais connaître ces plaisirs interdits !

J’étais prêt, elle était consentente…..

J’y arrivais, j’y étais oh Dieu, …. ooooooohohhhhohh........Dieu !

Mais, elle ouvrit les yeux hélas et crut voir le jardinier… Je me suis enfui , honteux, le goupilon en bandoulière.

Depuis, je confonds Notre Père et Je vous Salue Marie, je vide mes burettes dans le ciboire, prêche dans le désert et crache dans le calice, je m’enferme dans le confessionnal dans l’espoir quelle vienne avouer quelques pensées impies, me permettant ainsi de la prendre ….. de la prendre....mais je m’égare….

Oh evidemment, je me flagelle, me couche sur le sol froid de la nef, mais rien, non rien ne vient effacer son image; Je suis en transes, je suis transi.

Oh Cunégonde, demoiselle de piété, Pitié !!!

Père Labrouette de Joncaillou les Bouquetins

DIMANCHE DRAMATIQUE A JONCAILLOU LES BOUQUETINS

Tante Gaby, idole des habitants de Joncaillou, occupée à 'autres tâches et s'appretant à prendre un ministère dans les jours prochain , Tante Gaby donc laissait à leur désarroi les âmes en peine qui attendaient d'elle une réponse réconfortante.

Certains dont le Père Labrouette ont cherché à mettre fin à leurs jours.

Nous sommes sans nouvelles à l'heure qu'il est de la Mère Supérieure qui aurait tenté de sauver Cunégonde de la noyade et Mathurin s'est définitivment empalé sur sa fourche, laissant un mot dans lequel il invoque le pardon de ses pairs pour le mal qu'il a causé dans ce village initialement si paisible.

Gageons que Tante Gaby saura se rappeler d'eux et leur apportera l'attention qu'ils méritent;

Ma chère petite marie cunégonde ...

vraiment , je ne sais que te dire chere petite ...
voici que voila tu as enfin vu le loup
et bien ce n'est pas trop tot à 45 ans ..
il fallait bien s'y attendre que veux tu .
Non , chere Marie Cunegonde .. tu n'es pas malade ...
tu as simplement rencontré le Prince Charmant et tu en es toute retournée ... comme je te comprends ...
Oui, je sais , ce n'est pas tout a fait ce que tu imaginais .. l'avait ptet pas l'aspect de l'ange Gabriel, tu sais la statue qui te chavire dans la sacristie, mais bon ..
evidemment , l'odeur de l'ail et les jambes poilues .. je comprends .. mais ne dis tu pas que tu n'arretes pas d'y penser ..
Oui chere Marie cunégonde .. c'est lui ton prince .. ton aimé.. celui que tu attendais ..
courre vite ce soir ,, vers minuit derrière le presbitère .. il t'attendra , j'en suis sur et à nouveau tu connaitra le nirvanna

(veinarde va )

Cher Pere Labrouette ..

ça y est , je vous ai arrangé le coup ..
ce soir , minuit , derriere le presbitère ..
Heu, si possible .. eviter l'ail au repas du soir ..

nb .. ci joint un relevé d'identité bancaire ...pour le virement , Merci

C'est trop drôle ! Vous devriez faire éditer vos écrits !

gabrielle a écrit:

Cher Pere Labrouette ..

ça y est , je vous ai arrangé le coup ..
ce soir , minuit , derriere le presbitère ..
Heu, si possible .. eviter l'ail au repas du soir ..

nb .. ci joint un relevé d'identité bancaire ...pour le virement , Merci

Chère très chère Tante Gaby, je ne surais trop vous remercier.....

Pour le réglement, je ne paye qu'en liquide, venez me voire à la sacristie, j'ai du très bon vin de messe.

Oui ! mais il s'en passe de belles entre le cimetière et le presse-biteur.

Vous en dirais plus ce soir ....

C’était enfin le grand soir, elle était venue à mon rendez-vous derrière le presbytère , tout aussi intimidée que moi.

Aussi, quand je lui ai demandé : “Cunégonde, veux-tu du fromage ?” et qu’elle m’a répondu, non je préfère les grosses barres chocolatées bien dures, je n’y ai pas vu malice.

Enfiévré, je l’enlaçais enfin , la couvrant de baisers, carressant sa peau tendre et douce, gonflé de désir. Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir que le sexe d’une femme n’était en rien different du mien.

Lui faisant part de cette réflexion, Cunégonde, partit d’un grand rire, me traitant de demeuré et d’ignorant !!

Puis elle me fit me retourner et entreprit sur ma personne une manoeuvre bizarre en chantant “Je suis un homme, Je suis un homme, quoi de plus naturel en somme.


J’attendais beaucoup de cette rencontre, ce fut une révelation !

Depuis, secrétement, je sors le soir au cabaret de “La grande Eugène”.

Ne le dites pas à mes paroissiens, j’y ’effeuille ma soutane pour un numéro de nu integral.

Je vis enfin, épanoui , merci, merci encore chère Tante Gabrielle, de m’avoir arrangé ce rendez-vous, vous ètes à l’origine de ma reconvertion.

Père Labrouette
Eternellement reconnaissant

les "nanas" vous êtes fortes en courrier du coeur !!! je ne sais pas si c'est l'air des montagnes ou le vin de savoie mais quelle imagination pleine d'humour !!! bravo ... j'attends la suite !

Ah c'est sur qu'on manque pas d'air dans les montagnes ......



Vous n'êtes pas au bout de vos surprises ...........................

Bien chère tante Gaby !
Merci, merci, merci de m'avoir révélé ma véritable nature !
Je me suis toujours crue la demoiselle du catéchisme, pauvre petite souris grise oubliée dans son coin, confite en dévotion, se laissant recouvrir lentement par les toiles d'araignée de l'ennui et de l'habitude !
Vous m'avez libérée ! Pardon... Libéré !
Prenant conscience, et de ma conditrion masculine et de l'amour profond que m'inspirait le porteur de soutane effrangée, malgré ses airs trompeusement miteux, j'ai bondi tel un poisson rouge hors de son bocal, pour nager enfin en eaux profondes !
Merci, merci, merci !
Depuis, je retourne au cimetière me promener autour des tombes, faire la cour aux squelettes baladeurs qui autrefois me faisaient peur... A minuit je m'envole dans ma cape noire, les canines au vent...
Quelle vie merveilleuse, gorgée de sang !
C'est à vous que je le dois, tante Gaby !
Une de ces nuit, je viendrai vous faire un gros bisou, attendez-moi ! Laissez votre frenêtre ouverte
Signé votre affectionné Dracunégonla.