Hier, avant d’aller entamer ma balade en forêt de Bord-Louviers, je m’étais arrêté à l’Office du Tourisme. Je leur ai pris tout ce qu’ils avaient comme cartes de randonnées à faire dans la région. J’ai pu du coup me choisir ce circuit que j’ai fait aujourd’hui, démarrant à Acquigny (un village à une quinzaine de kilomètres au nord d’Evreux) et faisant 11 kilomètres.
Mon balisage sera le bleu, parfois un peu discret, mais efficace quand même tout au long du parcours :
Nous croisons une rue dont le nom m’inspire :
Je vous dédie ce panneau, vous toutes, les anges du forum de Vivi. Je vous aime.
A la sortie du village, nous recevons les encouragements d’admiratrices massées le long du chemin pour nous voir passer :
Nous contournons un lac, aménagé en base de loisirs. C'est-à-dire qu’il y a un parking, une brasserie sous une tente, des pédalos, et un sentier pour faire le tour du lac :
Tout à l’autre bout, dans un endroit retiré du lac, j’aperçois un tableau touchant : une femelle de cygne avec cinq petits :
Ah ! Ce chardon aussi, comme la digitale, est une de mes plantes sauvages préférées. Il commence seulement sa floraison, mais il deviendra une plante haute et très élégante. Je vous montrerai durant l’été.
Nous traversons l’Eure sur un ancien pont de chemin de fer. Ulysse a couru très vite. Sans doute le métal était-il très chaud :
Nous cheminerons ensuite pendant deux kilomètres sur une ancienne voie ferrée. Les rails en ont été retirés depuis fort longtemps. Le ballast a été recouvert d’humus végétal et il est facile de marcher, c’est comme un simple chemin de terre :
Cette voie longe l’Eure. Que croyez-vous qu’il advint alors ? Eh bien oui, Ulysse a fait une trempette :
De l’autre côté de la rivière, nous apercevons des propriétés magnifiques :
Début des choses sérieuses : la Côte de Louve-Dalle doit nous faire prendre 150 mètres d’altitude :
Aux deux tiers de cette côte, alors que nous allons pénétrer dans un bois, je me retourne et je découvre un magnifique panorama sur la vallée de l’Eure. L’étang qu’on aperçoit au fond n’est pas celui que nous avons contourné tout à l’heure :
Le bois commence par du sapin. Mais c’est une zone artificielle où les arbres sont soigneusement alignés :
Plus loin, nous retrouvons un bois de feuillus. Nous parcourons 3 kilomètres environ en longeant la crête du coteau est de la vallée de l’Eure. Il fait bien plus fais dans ce sous-bois que dans le fond de la vallée, ce qui me permet de me sécher de la sueur émise pendant la montée. Ca ne remplace pas une bonne douche, bien entendu, mais ça fait du bien quand même :
La redescente se fait aussi dans un chemin forestier :
Le dernier kilomètre, hélas, se fait le long de la route départementale. Il y a peu de monde, heureusement, mais les voitures qui passent roulent vite. Du moins elles me paraissent rouler vite, à moi, piéton. Elles respectent cependant sans doute les limitations légales :
Nous retraversons l’Eure sur le pont d’Acquigny. De ce pont, on aperçoit le château qui parait fort joli. Mais je suis trop fatigué, on n’ira pas le visiter :
Tout en cheminant dans la ville pour rejoindre ma voiture, j’admire quand même quelques jolies maisons anciennes :
Et voilà. A l’heure où j’écris ces lignes, j’ai pris ma douche, j’ai enfilé de confortables vêtements d’intérieur, Ulysse est à mes pieds. Tout va bien.