Après les 16 kilomètres d’hier, il me fallait une balade reposante. J’ai choisi les 3 kilomètres de campagne autour du château de Chambray, à une vingtaine de kilomètres de chez moi. Je comptais y photographier essentiellement deux sortes de fleurs que, à la même époque l’année dernière, j’avais trouvées très belles. Il s’agissait de digitales et d’une certaine sorte de chardons que je trouve très élégants. Désenchantement total : je n’ai pas vu une seule digitale et que très peu de ces chardons.
En garant ma voiture après de la grille du château, je remarque, dans l’arboretum en face, que le manège est en activité. Les écuries du château sont en effet aujourd’hui occupées par un club d’équitation :
Je pénètre ensuite dans le parc du château. J’aime cette bâtisse, construite dans des matériaux régionaux dont beaucoup de briques. Devant, il y a cette poterne qui mène à la cour d’honneur, et deux tours de garde, une à coté de la poterne, une autre derrière le château. La chapelle est un bâtiment à part :
Il fut un temps, dans les jardins chics, il fallait qu’il y ait une grotte. A défaut, on en faisait construire une. Ca devait être une mode indérogeable car je me rappelle qu’il y en avait une du même genre dans le jardin de mes grands-parents, dans le village de mon enfance :
A cet endroit, l’année dernière à la même époque, il y avait de très nombreuses digitales. Mais l’endroit a été entièrement défriché et plus aucune de ces fleurs majestueuses ne pousse. J’espère sincèrement qu’elles reviendront :
Les chardons que je recherche ne sont pas ceux-ci. Ceux-ci sont plus petits et n’ont pas la même forme :
Avant de passer le gué qui nous fera traverser l’Iton, nous pouvons voir cette rivière s’écouler doucement au milieu de toute la verdure qu’elle contribue à nourrir :
Je découvre des chardons comme ceux que je recherche, mais ce sont des vestiges de l’année dernière, des plantes mortes et asséchées qui disparaîtront bientôt :
A proximité, il y a ces fleurs de couleur magenta, dont j’ignore le nom, qui sont jolies, mais quand même moins que des digitales, selon mon goût :
Nous longeons un pré dans lequel paissent quelques vaches. Ce sont des limousines, des vaches pratiquement sans pis, donc peu productrices de lait, élevées essentiellement pour la viande :
Enfin je trouve UN chardon comme ceux que je cherche, et vivant. Il est là-bas, au bord de l’eau, au milieu de broussailles. Je vais m’approcher pour en faire quelques photos rapprochées, en faisant attention de ne pas tomber à l’eau :
Plus loin, à l’entrée de l’arboretum faisant face au château, je trouve tout un groupe de cette autre fleur sauvage qui me paraît très élégante elle aussi.