La balade d’aujourd’hui, je l’avais déjà faite avec mon club de randonnée, l’Iton-Rando. J’ai voulu la refaire afin de mieux en apprécier le paysage et j’ai été doublement déçu. D’abord, le paysage en lui-même, exclusivement forestier, finit par être lassant. J’aime bien que ça change, même si le décor forestier reste mon préféré. Ensuite, en raison de l’organisation demain d’une épreuve de VTT, les chemins étaient parcourus par des motos et quads, roulant comme de fous, sous prétexte d’assurer la sécurité des marques de balisages qu’ils ont mises. Je vais personnellement intervenir auprès de la mairie de Louviers et de l’Office Nationale des Forêts pour que cette situation ne puisse plus se reproduire : il est exclu d’autoriser en même temps sur les mêmes chemins des piétons et des motos.
Comme le milieu est monotone, je n’ai fait que peu de photos. Parmi les quelques photos faites, je vous montre celles qui valent d’être publiées.
Tout d’abord, le temps, très menaçant au début de la balade. Quelques gouttes même sous ce nuage noir. Mais ce qui suit est clair et je parie sur un après-midi agréable. La suite me donnera raison :
Au début du chemin, nous rencontrons un autre marcheur, accompagné d’une petite chienne avec qui Ulysse s’entendra très bien. L’homme m’explique qu’il a eu cette chienne dans un refuge où il l’a trouvée avec un barbelé autour du museau. Ca ne se voit pas sur la photo, mais effectivement cette pauvre bête a une large cicatrice qui lui barre le museau. Elle est évidemment d’une très grande gentillesse :
Plus loin, j’ai rencontré de ces chardons que Chris et moi nous affectionnons. En pensant à elle, et trouvant la lumière intéressante, j’ai voulu les photographier. Ce n’est qu’en visionnant mes photos sur l’ordinateur que j’ai découvert qu’il y avait une araignée sur sa toile, accrochée aux chardons. Grâce à la faible profondeur de champ, obtenue en zoomant au maximum, on voit clairement la toile, nette sur le fond flou. J’ai vraiment eu de la chance sur ce coup là. Je trouve cette photo assez exceptionnelle :
Tout au long du parcours, il y a ce balisage, que les motards et quads surveillent si précautionneusement. Nous, marcheurs, on a un balisage beaucoup plus discret. Pourtant on s’en sort :
La grimpette de la journée. Oh ! pas grand chose par rapport à hier : 200 mètres à 15%, ce qui nous fait grimper de 30 mètres. Ca rendra les 12 kilomètres d’aujourd’hui moins fatigants que les 10 kilomètres d’hier :
En haut de la grimpette, la Mare Cailloux, qui donne son nom à la balade. Elle est toute verte et j’ai beaucoup de mal à obtenir qu’Ulysse n’aille pas s’y baigner. Un peu plus loin, il trouvera une belle flaque pour se tremper, sans cependant trop se salir :
Avec Mary, on a évoqué la possibilité de recevoir sur la tête des bogues de châtaigniers. Le risque subsiste, mais il y a peu de châtaignes cette année. J'ai en revanche reçu des glands aujourd'hui. Mais c'est assez léger et ça ne peut guère blesser :
Par moments, la nature offre des spectacles somptueux, comme par exemple ces grands arbres prenant des allures de piliers de cathédrales. C’est superbe :
Enfin, nous voici en vue du château d’eau de la Mare Saint Lubin, au pied duquel est la voiture. Après m’être colté avec les motards, je suis de mauvais poil et je fais rapidement les derniers mètres afin de rentrer rapidement pour écrire mon mécontentement :
Bon, je ne referai pas seul cette balade, elle n’en vaut pas le coût.