D’habitude, le mardi, je travaille. Mais aujourd’hui, comme je vais aller dîner chez ma fille, à Versailles, j’ai décalé cette journée et n’irai que bureau que demain. Du coup, j’ai pu profiter du très beau temps qu’on a eu pour faire une petite balade.
Petite : c’est celle que j’ai faite en premier lorsque je me suis mis à suivre les chemins balisés, il y a deux ans. Elle s’appelle « Circuit des Roches » et commence à Brosville, un petit village au bord de l’Iton, à une dizaine de kilomètres au nord d’Evreux.
La voiture est garée auprès de la mairie :
Passant derrière la mairie, on longe un bras de l’Iton sur quelques centaines de mètres. Ulysse semble décidé à traîner un peu :
Nous arrivons au bas de la côte. Elle commence et se termine par un raidillon, entre lesquels on parcourt un peu plus d’un kilomètre en pente douce :
Alors qu’on se lance dans la côte, j’entends derrière nous un long cri et je vois qu’un âne court dans son pré pour s’approcher du portail. Je reviens sur mes pas pour lui prodiguer quelques caresses, pas très faciles à travers ce portail en plastique. Il a l’air de me demander : « je m’ennuie, emmène moi en promenade ». Comme j’aurais voulu pouvoir le faire :
Pendant la montée, un regard vers le haut pour voir les branches nues découper en dentelle ce ciel d’un bleu immaculé :
Voilà le raidillon final. Après 100 mètres environ, nous serons au sommet de la balade :
Sur quelques centaines de mètres, nous parcourons une route qui longe une ferme paraissant importante :
Puis nous atteignons le début de la descente. On va descendre pendant environ 2 kilomètres, en pente douce :
C’est une forêt aux couleurs de l’hiver que nous traversons. Régulièrement, je chante mon couplet, à forte voix : « Chasseurs attention, je suis un promeneur ». Il n’y a sans doute pas de chasseurs, mais ça éloigne les grands animaux. Je voudrais aussi habituer ces animaux à s’éloigner lorsqu’ils rencontrent des humains, ce qui est essentiel pour leur survie :
On redescend sur Brosville. Le chemin a été tout récemment débroussaillé et ça sent encore l’herbe fraîchement coupée :
Dans un jardin d’une maison, l’animal de compagnie présent est une oie. Il est vrai que depuis l’histoire des oies du Capitole, on sait que ce sont des gardiens aussi vigilants que des chiens :
C’était un moment délicieux cette balade. Je me souviens qu’il y a deux ans, j’étais arrivé à la voiture, en fin de balade, sur les rotules, crevé. Aujourd’hui, habitué à de plus grandes distances, je n’ai eu aucun mal à boucler ce circuit. Je ne le dis pas pour me vanter, mais seulement parce que ça me fait plaisir de le constater.