Le circuit d’Amfreville sur Iton, je l’ai déjà fait plusieurs fois. C’est un parcours de 11 km dont une grande partie en sous-bois. C’est ce qui m’intéressait le mieux par cette très chaude journée (entre 25 et 28 degrés).
Le départ se fait près de l’église, à laquelle mène une allée bordée de tilleuls :
En passant sur l’Iton, on peut apercevoir le château d’Amfreville, construit au plus près de la rivière :
On longe ensuite le domaine du château, dans un premier chemin de sous-bois très frais :
On passe devant une entrée d’un sous-terrain médiéval. Ce sous-terrain menait à un autre château, qui n’existe plus aujourd’hui et qui se situait en haut du coteau :
On longe l’Iton qui, très souvent, se divise en plusieurs bras. Dans l’un d’eux, assez calme et peu profond, Ulysse ne résiste pas au plaisir de tremper ses pattes :
Mon ami l’âne, et son compagnon le poney. Chaque fois que je passe ici, je m’arrête une dizaine de minutes. L’âne se précipite le long de la barrière et ne réclame rien d’autre que des caresses. Il est tout en amitié et son regard m’émeut au point qu’à chaque fois, j’ai envie de le ramener à la maison. Le poney est aussi gentil, mais il m’émeut moins :
Après, c’est la grimpette du jour. Elle n’est pas très raide car c’est une route bitumée, mais elle est longue d’environ 500 mètres. Peu importe, après quelques poses, on y arrive :
En se retournant, on peut voir se rejoindre les vallées. A gauche, la vallée de l’Iton, à droite celle de l’Eure. L’Iton se jette dans l’Eure à Acquigny, le village que vous apercevez dans le fond. L’Eure ira se jeter dans la Seine à Pont de l’Arche, et la Seine dans la Manche entre Le Havre et Honfleur :
Une fois gravie la grimpette, il y a deux kilomètres à faire à travers bois. Grand calme et oxygène, juste quelques chants d’oiseau. Aucune raison de se presser, n’est-ce pas :
On passe devant cette chaumière que j’adore. J’ai l’impression qu’elle représente tout le charme de ma région de Normandie : du calme, une opulence discrète, du temps paisible. Son toit est en chaume avec un faîtage planté d’iris, mais qui ne sont pas encore en fleurs. Poulette, c’est cette maison là qu’il faut acheter :
Le chemin que nous venons de parcourir devrait s’appeler « Le chemin des Dames » parce qu’il mène à un village nommé Verdun. Dans ce village, une mare, proprement aménagée et au bord de laquelle une famille a posé ses cannes à pêche :
On redescend dans la vallée par un chemin empierré à travers bois. C’est raide et je fais très attention : je me suis déjà tordu une cheville dans cette partie de chemin. Mais là encore, rien ne presse :
C’est sans doute à cause du nom du village suivant qu’il m’est arrivé un pépin :
On se dirige à nouveau vers Amfreville en longeant l’Iton, tantôt dans un décor champêtre… :
… tantôt dans un décor forestier :
Là encore, l’Iton se divise en plusieurs bras, formant des îles. L’une d’entre elles a été aménagée et a reçu une construction légère qui doit servir de maison de campagne. J’ignore si la maison est confortable, mais le lieu est sublime :