Pour plusieurs raisons, je suis retourné faire le circuit d’Amfreville aujourd’hui. D’abord parce que je l’aime bien et qu’il est d’une longueur argéable pour moi (11 km). Ensuite parce qu’on est dimanche et qu’il fait beau, de sorte que je ne risque pas de me retrouver seul en forêt. Enfin pour repasser devant une maison où des chiens sont détenus dans des conditions qui me révoltent.
La voiture est garée près de l’église. Je m’équipe, et nous commençons ce parcours :
J’ai vu que, parmi les gens qui sont susceptibles de lire mes compte-rendus de balade, il y avait des amoureux de vieilles pierres. En voici de bien vieilles :
L’Iton. Le département de l’Eure devrait d’ailleurs s’appeler Iton car c’est le plus long court d’eau du département. C’est aussi le plus beau, où qu’il soit, en dehors de la ville d’Evreux :
Tiens ! Un copain. Lorsque je passe ici en semaine et qu’il n’y a personne, je reste toujours une dizaine de minutes à le caresser, attendri que je suis par cet animal au regard si doux. Mais aujourd’hui, il ne daignera pas accepter mes caresses :
Après avoir fait la grimpette du jour, respectable (100 mètres de dénivelé sur 500 mètres), en se retournant, on découvre la confluence des deux vallées : à gauche, celle de l’Iton, et à droite, celle de l’Eure :
Nous ne sommes vraiment pas seuls sur ce parcours :
Nous le sommes d’autant moins que, depuis le début de la balade, ce couple a eu la gentillesse d’accepter notre compagnie, Ulysse et moi, pendant tout le parcours. Qu’ils en soient remerciés car j’ai passé en leur compagnie de très agréables instants :
Après 11 kilomètres, soit environ deux heures et demie de marche, nous apercevons à nouveau l’église d’Amfreville :
Cette photo que je voulais faire. Elle est de piètre qualité car je l’ai faite à la sauvette avec un petit appareil de poche. Elle montre quand même quelques uns des chiens présents sur le site, enfermés en cage ou tenus en chaîne. Leur propriétaire est un chasseur et les chiens ne lui servent que pour la chasse. En dehors de cela, chaque fois que je suis passé à cet endroit, j’ai entendu de très nombreux aboiements. Il y a au moins 6 ou 7 chiens détenus ainsi dans des conditions épouvantables. Manifestement, le propriétaire considère les animaux comme de simples objets qu’il faut seulement empêcher de mourir pour pouvoir les utiliser encore.
Cette photo viendra à l’appui d’un dossier de plainte déposé par le GRAAL, une association pour qui j’œuvre régulièrement, auprès des services vétérinaires à la préfecture du département.