La Paix, maintentant

En ces temps déraisonnables où la première puissance mondiale, surarmée mais quasiment en ruine, ne pense qu'à construire de nouvelles bases de morts sur un continent qu'elle a déjà blessé pour satisfaire ses volontés, notre futur paraît moins que jamais possible sans la Paix. D'où ce poème...


La Paix qui vient

Quand nous sentirons le jour dernier venir
Quand de trop de morts nous ferons dérisoire deuil
Quand notre raison pleurera sans retour devant ses déraisons

Alors libérés de tout ce que nous aurons perdu
Toi et moi, nous bâtirons la maison
La maison aux mille voix, aux mille vies

Les fondations seront l’œuvre de tous
Tous la sculpteront jusqu’au faîte

Simples seront les règles de notre vivante demeure

Fini l’argent alourdi de son unique vanité
Tari le trafic des marchands de morts
Prohibée la pauvreté au tribunal universel
Mis à l’index les représentants pervertis
Exigés les mandats impératifs
Requis toujours les referendums

Alors, sur la Terre par nous prise en main
Sera venu le temps des privilèges en cendres
Sera venu le temps des libertés vitales
Sera venu le temps de la Paix.

Plapartits. Merci pour ce poème, utopiste mais combien réaliste,
s'il suffisait de rêver et de croire fortement à une hypothètique paix universelle, je pense que celle-ci serait pour demain. Heureusement que des poèmes comme le tien, aident, (tout au moins en ce qui me concerne) à ne pas penser que cette paix est du domaine de l'impossible.
Je pense à cette cloche tibétaine que le Dalaï-Lama a offert à l'ONU, et qui doit sonner le jour où la paix totale sera instituée dans le monde, J'ai la faiblesse de penser, (sans y croire) qu'un jour, peut-être, les terriens entendrons le son de la cloche tibétaine.
En tout cas, bravo pour ton poème, continue et merci.

C'est frais, c'est plaisant, mais est-ce utopique ? Tous voudraient penser que non.

Merci Paname, les hommes sont de bonne volonté au fond d'eux-mêmes, je le crois, Rousseauiste encore un peu contre vents et marées...Alors, à la fin quand tout sera tellement perdu que nous n'aurons plus rien, cette liberté nous conduira à la paix, c'est du moins mon espoir.

Fredy, les Fourier et autres Moore nous ont fait avancer, ils ont inspiré certains qui à leur tour ont inventé de nouvelles pensées de la société ou généré des mouvements sociaux qui ont brisé certaines chaines, je crois. Alors, en ces temps d'anti-utopie, la paix peut paraître un immense rêve, mais nous avons besoin d'utopie. L'utopie c'est de l'espérance incarnée, un appel à l'avenir quand le présent s'enlise...

Beau poème Plapartits, je ne pense pas que ce soit utopique, mais sans doute ne verrons-nous pas ce temps de paix!

bravo et à plus tard

Gisèle

Merci Gisèle...On ne sait jamais, je pense que les années qui viennent vont être surprenantes...En bien ou en mal, l'avenir reste ouvert...

Chapeau Plapartits ! Beau poème songeur.
Je voudrais bien croire que ce ne soit pas seulement
un rêve utopique.

Le monde d'aujourd'hui a d'abord été une utopie. Chacun a rêvé une partie de ce qui a fait ce monde dans sa réalité. Sans le rêve, il n'y a plus de progrès.