Semaine du lundi 19 novembre au 25

Salut matutinal à tous,


Vous connaissez sans doute la vieille légende des « lavandières de la nuit » Mais peut-être que non, en deux mots c’est l’histoire de femmes qui lavent du linge en chantant au clair de lune, naturellement un bonhomme qui passe par là, s’approche, elles réclament de l'aide pour tordre le linge ;
À l’imprudent qui ose participer à l’essorage du linge…la mort l’attend, elles le tue à coups de battoirs à linge. On dit, ici en Bretagne que c’est une très ancienne légende celte. J’ai souvenir d’un livre de Sand où l’amie George raconte la même histoire. George Sand nuance, les lavandières sont des mères maudites pour avoir tué leurs enfants. Hier je lisais un petit livre, l’histoire d’une femme qui va s’enterrer dans un village perdu de Galicie, petite fille de la bourgeoisie en rupture de société. Squatteuse, puis guide l’été, garde malade, de la fin de la pudibonde Espagne franquiste à la désespérée Espagne actuelle. L’héroïne du roman finit par se fondre dans cette vallée oubliée par la modernité. Oh ! surprise au milieu du livre « les lavandières de la nuit » en version espagnole ! Une autre légende inconnue de moi dans ce livre, le saint Nonné, - Non – Né -. Vous pensez qu’on ne peut être « saint » sans avoir vécu, réflexion un peu trop rapide, Non-Né veut simplement dire non né par la voie naturelle, fait exceptionnel dans les temps anciens, la césarienne était une opération à haut risque. Puisque je suis en dessous de la ceinture je continu par une image hardie de l’écrivaine, à quoi pensez-vous quand vous regardez un porche d’église surmonté d'un tympan, je vous laisse deviner la métaphore. Elle raconte que son héroïne, (elle-même ?) il y a trente ans fut happé par ce sexe géant d’un monastère perdu de Galice.
Je change de sujet, la semaine dernière je vous ai infligé les photos de ma petite collection d’appareils photo, « Gallica » vient de terminer la mise en ligne du fond photographique de Le Gray, ( http://blog.bnf.fr/gallica/?p=5095 ) . Je sais la photographie du XIXe siècle n’intéresse personne, mais comme le préconisait Monsieur Pierre Larousse, semons à tous vents, il en lèvera bien quelque chose !

Gus

Coucou à tous

Gus, tu es bien matinal aujourd'hui , l'esprit bien clair et subtilement coquin.... bendidon ! c'est pas un peu tôt ? Asst'heure c'est plussss petit déjeuner que champagne framboises...
Ton érable est magnifique, rien n'est plus beau que ces couleurs d'automne

Bernadette, j'ai lu que tu avais un rhume avec de la fièvre. J'espère que ce n'est qu'un petit refroidissement. Reste au chaud et repose toi. remets toi vite

Frédy j'espère que le chemin entre chez Caroline et chez toi n'a pas été envahi par le brouillard, bien que la météo ce matin donne beaucoup d'endroits en France où le brouillard est très présent .

En ce moment, je suis très you tube . Evidemment les histoires de lavandières de gus m'ont fait penser à la chanson d'Yvette Giraud .



J'ai "Télé Matin" en sourdine et on nous annonce un combat de roquets autour d'un os... Copé et Fillon s'autoproclament tous les deux vainqueurs ... Chacun crie à la fraude... quel cirque !

Ah ! j'oubliais ! un scoop ! sortez vos mouchoirs ! Margot va pleurer dans sa chaumlère ! Audrey Pulvar a largué Arnaud de Montebourg ...... Je ne m'en fais pas trop pour elle : L'amour entre journalistes et politiques c'est le jeu des chaises musicales......Je te prends aussi facilement que je te largue ce n'est même pas une devise, c'est dans l'odre de "leur" chose.

Bon.... je sais.... cela fait un peu discours de concierge ce matin. J'espère qu'à défaut de qualité c'était plaisant à lire.

Bonne journée à tous

Bonjour Gus et Chantal.

Je ne sais plus qui disait que le lavoir était un lieu où on lavait le linge et où on salissait les gens.

Bonjour tout le monde.

Il faut que j'aille aux impôts ce matin. Beurk ! Je n'aime pas trop les contacts avec la fonction publique en général, avec ceux-là en particulier.

Pas de rando cette après-midi : comme j'en ai fait samedi et dimanche, j'ai prévu de me reposer aujourd'hui. Prochaine balade jeudi.

Des bambous aux couleurs de l'automne pour vous souhaiter une...

Yvette Giraud, Passlou,
Yvette …la vendeuse de notre boulangerie à Paris portait ce prénom en tribut à la chanteuse Yvette Giraud. La pauvre en voulait à ses parents, elle aurait voulu s’appeler « Janie ». Je dois vous dire que la mère se prénommait « Ginette »…et le père.. ; Vous avez deviné ? non ? c’est simple « Gérard » avec un pif digne du « Gérard » de Coluche ! Une caricature vivante, le père, pantalon bleu pâle de boulanger, tricot de corps en vrai « Marcel » saupoudré de farine et authentique béret noir visé sur le crâne, sans oublié quand il sortait la Gitane maïs au bec. Ginette et Marcel clonent des Bidochon ! Cela dit, des gens charmants, anachroniques pourtant, à la fin des années 80, ils roulaient en Ami 8 partaient en vacances l’été à Berck plage et dans l’arrière-boutique on entendait Yvette Giraud, Luis Mariano, Bourvil…
Chez eux pas de pains spéciaux à la farine complète ou au levain, c’était pain blanc en « ficelle », baguette ou « bâtard parisien ». Guère plus de fantaisie pour la pâtisserie, éclair au chocolat, Paris Brest et pain au chocolat point final ! seul fantaisie dans la boutique des boîtes de pâtes de fruits de Clermont-Ferrand.
Yvette avait quitté l’école à la fin de la cinquième à 14 ans deux ans avant l’âge légal, comme moi précisait la mère…
J’ignore si la boulangerie existe toujours, peut-être qu’Yvette a épousé le mitron, comme sa mère avait marié celui de son père…

Gus

Bonne semaine tout le monde, le temps est clair aujourd'hui.
Je connaissais vaguement cette légende des lavandières, cela fait toujours plaisir de se rafraîchir la mémoire ! Merci Gus.
Je vais aller regarder ta collection d'appareils-photo, que j'ai dû zapper, n'étant pas en super-forme la semaine dernière.
Gros bisous à vous tous.

Je viens de les voir... et tu appelles ça une "petite" collection ? Impressionnant !

Et Youppi ! J'ai obtenu un dégrèvement total de la taxe d'habitation. J'aurais pu faire avec, mais je préfère sans !

bonjour a tous
nos petites filles sont reparties hier soir...çà fait tout vide brusquement
je file chez mon médecin...38°5 les matins et 38°8 les soirs et ce depuis vendredi soir...la grippe...mal toutes les articulations etc...je suis vaccinée ...heureuseùent....forme atténuée...il parait qu'elle est tres virulente cette année....

brouillard ici...

Je ne suis pas vacciné... et pas grippé non plus !

bon voila c'est une bonne grosse rhynopharyngite...obligé de prendre des antibio pour une fois...moi qui est çà en sainte horreur......mais bon..
bonne soirée a tous

Salut matutinal à tous,

Hier, un vent de nostalgie m’a emmené à vous conter la boulangerie de notre rue. Le matin, j'arrivais vers 8h, face à la bouche du métro une boulangerie rutilante de néon concurrencerait les clignotants du Mac-Do, une odeur de gasoil additionné de pain chaud accueillait les gens. Heureusement, j’échappais à ce tumulte pour une petite rue bien moins bruyante, ma rue, où vivotaient quelques commerçants. Là, caché des regards derrière une arcade plutôt délabrée mon atelier avec sa porte vitrée.
Il faut que je vous les présente mes voisins, ils m’ont accompagné pendant douze ans. D’abord le café de Fahd, juste après le restaurant de Coco et Jeannette, six tables pour quatre, jamais de carte, juste le plat du jour, puis l’alimentation générale de Djafar et pour terminer le trottoir la boulangerie de Gérard dont je vous parlais hier. Coco, comme son surnom ne l’indique pas avait depuis toujours sa carte de chez Jean-Marie (oui, qui vous savez). Fahd lui était un Algérien taciturne, pas facile pour un patron de café, verbe rare et figure de félin des Aurès, fidèle en amitié comme en haine... Djafar, lui c’était la charité incarnée, dès le 20 du mois les ardoises des petites vieilles du quartier s’allongeaient, « t’inquiets pas Madame Dubois, chez moi tu auras à manger jusqu’au 31 et même jusqu’au 32 du mois ! ». Coco surtout après son troisième pastis n’oubliait pas un seul jour de prier le bon Dieu de le débarrasser des deux bicots, terme péjoratif qui parfois exprimait beaucoup d’amour. Djafar faisait Rungis une fois la semaine …pour Coco et lui. Son épicerie était tellement étroite et petite qu’il rangeait le soir ses légumes et fruits chez Coco dans sa cour sous une bâche. Quant à Fahd éternel insomniaque il logeait avec sa fille Fadila dans l’ancienne loge des concierges juste à côté du bar. Il surveillait la rue la nuit ; Je lui dois d’avoir échappé à un cambriolage en 85. Gérard qui se levait vers midi, rejoignait Coco après les repas du midi, ils passaient l’après-midi chez Fahd à jouer au Haz ou au 421, Jeannette rangeait, nettoyait, astiquait, aseptisait tout dans sa cuisine.
Le matin en sortant du métro, j’achetais un pain au chocolat à Yvette ou Ginette selon les jours, un petit tour à l’atelier pour brancher les machines, puis je gagnais le café de Fahd qui m’accueillait pas un : « Un café turc patron ? » - moi de répondre « non, deux ». Avec ce rituel Fahd avait épuisé sa réserve d’humour du jour, … je n’aime pas le café turc. Par la vitrine, en trempant mon pain, j’observais si mon petit monde arrivait bien à l’heure à l’atelier. Fadila terminait de passer la serpillière avant de gagner les bancs de son école d’architecture. J’ai toujours pensé qu’il fermait tard le bar pour laisser sa fille étudier tranquillement dans la loge. Dois-je vous parler de la mère de Fadila, une toxico un soir en a voulu à la caisse, bagarre, une mauvaise chute… la petite avait onze ans. Fahd est parti six jours en Algérie, il est revenu 6 mois après. Jeannette et Coco ont gardé la fillette tout ce temps-là, Jeannette était aux anges. Dans les bars du quartier les petites cuillères avaient un trou pour ne pas disparaître et servir à chauffer la neige.
Comment oublier « Petit-Louis » le garagiste, même le lundi matin il avait les mains pleines de gasoil ; Monsieur Paul le kiné aveugle et son fils un peu fêlé, il attendait longtemps sous le porche que sa femme vienne le chercher ; que dire encore, l’atelier de couture de Monsieur Wang et ses trop nombreuses nièces, dix machines à coudre dans dix mètres carrés. Comment ne pas évoquer Samuel, un ex-capitaine de la marine marchande israélienne, rayé des cadres pour avoir défoncé un quai d’Haïfa avec son bateau, il m’avoua qu’il était ivre ce jour tragique. Zhend qui venait se foutre de moi le pauvre besogneux, « mon pauvre ami » me disait-il, « tu ne sais pas jouir de la vie », il est mort de n’avoir pas renoncé à la plongé sous-marine après une intervention au cœur. Je n'oublie pas Nicole et sa passion de la nuit, dont l’art du maquillage n’effaçait plus l’outrage des ans, ni la jupette bleu-roi de Sylvie lui battant les fesses en montant l’escalier du métro…
Un matin de décembre, vingt ans dans quelques jours, j’ai fermé la porte de l’atelier pour toujours.

Gus

Bonjour à tous

Gus, comme tu racontes bien ! je me verrais bien chez toi pour une veillée avec toi comme conteur pendant que l'auditoire tricoterait ou casserait des noix, tu nous raconterais tes histoires pendant que le bois craquerait dans l'âtre ...

J'aime te lire car souvent, pendant que je lis, des souvenirs enfouis remontent à la surface : Je ne me souviens pas du tout du physique du couple de boulangers que nous fréquentions, par contre je revois la façade de la boulangerie et je me suis souvenu de deux sortes de délicieux gâteaux qu'on ne voit plus à la vente de nos jours : Les religieuses et le Saint Honoré. Ma mère en achetait le dimanche ou pour une fête quelconque. Pour le pain, c'était presque toujours des "bâtards" pas trop cuits . Mon père les achetait farinés, ma mère non . Elle râlait toujours parce qu'on retrouvait de la farine partout lorsqu'on coupait le pain. Les pains au chocolat et autres viennoiseries étaient exceptionnels . La matin c'était tartine de beurre et pour le goûter on rajoutait sur la tartine des copeaux de chocolat fait avec un couteau.

Merci Gus pour tous ces souvenirs


Bernadette,on dit que les antibiotiques c'est pas automatique mais quand l faut, il faut. Repose toi. Personnellement prendre des antibiotiques me fatigue énormément . Heureusement que je n'en ai pas besoin souvent.

Frédy, pas de taxe d'habitation ... je suis contente pour toi. Pour nous ce n'est pas le cas mais le montant reste raisonnable, nous avons de la chance. Par contre Canet....ouille ! mais c'est pour cela que nous avons les locations, pour la taxe d'habitations et les impôts locaux. Pour la grippe.... tu devrais quand même penser à te faire vacciner car la grippe peut être très méchante pour les séniors.

C'est l'heure de vaquer..... alors... je vaque...

A plus tard ....

Bonjour Gus. Bien écrit ce billet. Tu faisais quoi dans ton atelier ?

Bonjour tout le monde.

Un seul projet aujourd'hui : compléter mon approvisionnement en médicaments. Pour le reste, on verra. Il y a un beau ciel à ma fenêtre. Des petits nuages de haute altitude éclairés en rouge par le soleil levant. Dans quelques minutes ça aura disparu.

Cette maison, au bord de la Seine, avec son toit en fibro-ciment, n'est pas très belle. Mais, devant elle passent les bateaux circulant sur le fleuve. Je resterais bien des heures sur ce balcon à les regarder. En attendant, je vous souhaite une...

Fredy a écrit:

Bonjour Gus. Bien écrit ce billet. Tu faisais quoi dans ton atelier ?

Du stand, pas les infrastructures, l’habillage, les dossiers de presse, ou encore tout ce qui tourne autour de la P.L.V. l’affichage, les présentoirs, caisson lumineux etc. Tous les usages de la com à diffusion restreinte.
Gus

...passlou...je suis obligé d'arreter les anti biotiques...malade comme un chien...
ralala...saloperie de médocs...

brouillard encore ce jour...et une de ces humidité!!!!!!

Bonne soirée les amis, et bon courage, Bernadette.
Je dois m'absenter demain, après-demain et samedi, ne vous inquiétez pas de mon silence.
Gros bisous à vous tous.

Courage Bernadette. J'espère que ça va vite passer.

Bonne nuit tout le monde.

Bonjour tout le monde.

Deux heures avec la vieille dame riche cette après-midi, quelques courses ce matin, voilà mon programme de la journée. Chaque matin, vers 7h15, alors que je sors Ulysse, je vois des gens qui reviennent de la mosquée. Ils ont participé à la première prière de la journée et ils font ça tous les jours. Faut-il les admirer ? Je pense plutôt qu'ils sont à plaindre car ils sont esclaves d'une idéologie basée sur des superstitions. Ce n'est pas de l'anti-islamisme, je pense la même chose des moines dans un abbaye et autres chrétiens crétins.

Pour photographier aisément un héron, le mieux c'est d'aller en ville. En l’occurrence, celui-ci a été vu dans le parc des Buttes-Chaumont à Paris :