Cette balade est intitulée « Le chemin de la Fontaineresse ». Elle fait en principe 7 km, mais ça fait longtemps que j’ai hésité à la faire : le point de départ, le village de Lyons la Forêt, se situe à 75 km de chez moi. Finalement, je m’y suis mis et ne l’ai pas regretté car c’est un endroit magnifique. Par contre j’aurais dû me méfier car plusieurs circuits parcourent ces paysages et la confusion est très facile. Tellement facile que, vous le pensez bien, je suis tombé dans le panneau et j’ai parcouru 4 km de trop après m’être perdu. Ca ne fait rien : 7 km, de toutes façons, m’auraient paru trop courts.
Pour commencer , il y a de la grimpette. Ca réchauffe les jambes pour la suite :
Le chemin est bordé de jolies fleurs sauvages :
Bien sûr, un peu plus loin, ça redescend. Ulysse devient un vrai cabot désormais car lorsqu’il me voit prendre une photo, il se précipite vers moi :
Et ça remonte, par un raidillon très costaud. Sur 100 mètres, on grimpe à 45%. Ca ne se voit pas bien sur la photo, mais c’est raide :
On est bien contents quand on est arrivés en haut. Etonnamment, le chemin est très humide. Il a pourtant fait beau ces dernier jours :
Une bonne partie du parcours se fait dans une forêt composée d’arbres séculaires qui composent un paysage magnifique :
Sortis du bois, nous sommes redescendus dans la vallée, que nous avons traversée. Ulysse s’est baigné dans la rivière, mais je n’en ai pas pris de photo, étant moi-même occupé à m’humecter le visage. De l’autre côté, nous marchons sur un chemin qui surplombe la vallée, chemin soigneusement ombragé par deux haies de noisetiers. A un moment, un bruit m’a alerté : nous étions observés :
A plusieurs reprises, notre chemin longe de splendides propriétés :
Nous sommes bien sur le bon chemin. Il est temps d’en être assurés car ça fait déjà deux heures qu’on marche. Il y a plus d’une heure, nous étions au sommet de la colline, de l’autre côté de la vallée :
Enfin, nous arrivons à Lyons la Forêt. Il faudrait visiter cette ville qui paraît magnifique, mais le courage me manque. J’aspire en fait à me retrouver dans la douceur climatisée de ma voiture. Et je comprends pourquoi : au thermomètre extérieur, il fait plus de 27 degrés. Je photographie quand même cette maison, une comme il y en a beaucoup dans cette jolie ville :