La balade du Sec Iton fait 9 kilomètres, ce qui était bien suffisant après les 16 kilomètres d’hier. Je ne l’avais jamais faite à cette période et je ne comprenais pas pourquoi on appelait ça le Sec Iton. Maintenant je comprends :
A hauteur du village de Gaudreville la Rivière, point de départ de cette balade, le lit de la rivière est complètement vide. Pourtant en aval, à Evreux par exemple, il y a de l’eau. Cela s’explique par le fait que, sur une partie de son cours, en été, lorsque l’eau est peu abondante, l’Iton se cantonne dans son cours souterrain. Il remonte en surface quelque part entre Evreux et ici.
La balade commence en descendant le long de la rivière sur quelques centaines de mètres, pour la traverser à un gué. La passerelle est aujourd’hui totalement inutile :
Une fois sortis du village, il nous faut faire un kilomètre environ en plein cagnard avant de rejoindre le bois :
Après la grimpette du jour (sur 300 mètres, on gravit 40 mètres environ, mesures prises au gps), on passe à proximité d’un ancien pavillon de chasse :
On parcourt environ 2,5 kilomètres dans le bois. Par endroit, on rencontre des fiches explicatives des essences d’arbres. Malheureusement elles ont été mises là l’année dernière et pas refaites depuis. Réalisées en simple papier, elles résistent mal au temps :
Nous retrouvons ensuite l’Iton, avec de l’eau cette fois. Ulysse en a profité, bien entendu :
En suivant le cours de la rivière, nous atteignons les Pertes de l’Iton. C’est l’endroit où, normalement, l’eau disparaît dans le sous-sol. Mais des travaux de maçonnerie ont été entrepris pour empêcher l’ensevelissement. On a vu que ces travaux ne réussissent que localement puisque, plus loin, le lit est sec :
En traversant le village des Boscherons, je remarque sur un portail cette inscription très originale :
De nouveau, 2 kilomètres de cagnard. Ca cogne, je vous le dis. Quand on pense qu’il y en a qui dépensent des fortunes pour aller chercher le soleil dans des régions lointaines !
Nous passons encore un gué où il y a un peu d’eau. Ulysse préfère tremper ses pattes, bien entendu, et moi j’ai fait de même. Il y a si peu d’eau que ça ne pose aucun problème :
De retour dans Gaudreville la Rivière, je remarque dans un jardin une dame en tenue légère qui se fait bronzer. Je mets le zoom à fond et je joue les paparazzi. Jolie jambe, vous ne trouvez pas ?
J’ai fait un excellent choix : cette balade avait la longueur qu’il fallait en fonction de ma fatigue et du temps. Rentré suffisamment tôt, j’ai pu passer la fin d’après-midi en compagnie de ma femme. Elle avait prévu un dîner absolument somptueux. Ce sont des gambas, dont la plus petit mesure 22 centimètres de long :