Le circuit des mares, à partir du village de Caugé, me paraissait une bonne idée pour aujourd’hui : 8 kilomètres, pas trop de forêts à traverser. Mais, dès le premier kilomètre, j’entends des coups de fusil en grand nombre et venant de toutes les directions. Il est évidemment trop dangereux pour un promeneur pacifique de fréquenter cet endroit. Après environ 1.5 kilomètre, je fais demi-tour. Je décide alors d’aller refaire, à contresens cette fois, le circuit qui contourne le golf d’Evreux, en espérant que je serai plus heureux cette fois.
Donc, à Caugé, je gare la voiture près de la mairie et de l’église. Observez ce temps : ce serait un pêché que de rester chez soi alors qu’il y a un ciel de cette couleur :
Il y a toujours des nénuphars dans cette mare, mais ils n’ont plus aucune fleur. Les feuilles ont quant à elles les couleurs de l’automne, même sous ce ciel printanier :
A la sortie du village, je m’engage sur ce chemin détrempé et c’est là que je constate l’impossibilité de continuer sans risque cette balade :
Voilà. J’ai rejoint la voiture, puis je suis parti vers Evreux, près de l’ancien aqueduc pour garer là ma voiture et recommencer ce circuit intitulé «les coteaux de Saint-Michel», mais dans l’autre sens, histoire de changer un peu. Ca me fait commencer par une longue grimpette d’environ 1 kilomètre :
La trace la plus sinistre qu’on puisse rencontrer sur ce genre de chemin : une moto, sans doute d’assez grosse cylindrée. Il m’est arrivé souvent d’en rencontrer, des 400 ou 500 cm3, sans immatriculation. Ce sont des engins absolument hors normes, qui n’ont aucun droit de circuler sur des routes ou chemins publics, qui ne sont pas couverts par une assurance. En cas d’accident, leur conducteur fera tout pour disparaître et effacer les traces qui risqueraient de le faire identifier car il risque très gros. Cela fait des conducteurs de ces engins des gens très dangereux :
Je rencontrerai énormément de piétons sur ce circuit, tournant à sens contraire. Par exemple ce couple que je retrouverai plus loin. Heureusement, je n’ai rencontré presque que des gens extrêmement pacifiques, piétons ou cyclistes :
Il y a beaucoup de flaques car il a plu jusqu’à ce matin. Alors vous pensez bien qu’Ulysse… :
Voilà une rencontre très désagréable. Ce #{[|\^@ (censuré), en plus, initie son fils à utiliser les chemins où il n’a pas le droit d’aller. Je vais le rencontrer trois fois dans l’après-midi. Je laisse figurer ici l’immatriculation en espérant sincèrement que ça lui fera autant d’ennuis qu’il m’a excédé :
La seconde moitié du parcours (dans ce sens là) se fait dans de la forêt, au pied des coteaux de St-Michel. La nature a paré cette forêt des couleurs de la saison :
Sur la fin du parcours, je vois des cyclistes s’engager sur ce qui doit être l’ancien canal pour lequel l’ancien aqueduc a été construit. C’est un joli chemin aménagé pour la promenade, et très fréquenté par cette journée de beau temps :
De loin en loin le long de ce chemin, sont disposés des panneaux explicatifs des essences d’arbres :
Le chemin passe au dessus de l’aqueduc et je dois emprunter un raidillon court mais très abrupte pour en redescendre. Il me faut en effet repasser sous la voûte pour rejoindre ma voiture garée de l’autre côté :
Cette balade, bien que je l’aie déjà faite plusieurs fois, j’en reviens toujours satisfait. Il faut que je la garde en réserve pour la refaire lorsque aucune autre n’est possible.