Il faisait beau aujourd’hui et, les deuils et les fêtes passées, mon emploi du temps est un peu calmé. Du coup, j’avais le temps aujourd’hui pour aller faire une balade. Malheureusement la chasse n’est pas finie et on ne peut pas aller n’importe où. J’ai donc choisi de refaire cette balade qui va du golf d’Evreux au village de Gauville La Campagne et retour, en toute sécurité.
Après avoir garé la voiture au pied de l’ancien aqueduc, nous prenons le départ sous l’œil d’un spectateur attentif :
Nous passons à proximité d’une zone aménagée en jardins municipaux. Mais seul un épouvantail est présent. Il est vrai que nous sommes un mardi d’hiver :
Un groupe de marcheurs se prépare à prendre le même itinéraire, mais ils partiront dans l’autre sens. Du coup, je les rencontrerai à Gauville :
Un cycliste malheureux, mais bien équipé, répare sa roue arrière. Il me redépassera quelques minutes plus tard :
Le paysage a très nettement pris ses couleurs de l’hiver. Il faut attendre trois bons mois maintenant pour le voir renaître :
Celui-ci marche aussi, mais ça lui coûte beaucoup plus cher qu’à moi :
Il y avait un peu de nuages dans le ciel, mais le soleil rayonnait souvent librement. La lumière, à un moment, m’a paru particulièrement séduisante :
La grimpette du jour, pas longue, mais raide :
Ce couple âgé, avec lequel j’ai devisé quelques minutes, a décidé de ne pas prendre cette grimpette et de retourner par un itinéraire plus court :
En haut de la grimpette, on atteint une zone de la forêt où tout le sous-bois est occupé par des fougères, aux couleurs de l’hiver. Elles commencent à se décomposer afin de devenir humus qui nourrira le prochaine génération, au printemps prochain :
Après quelques dizaines de minutes, nous atteignons les premières maisons de Gauville La Campagne :
Peu après, nous voyons un de ces abreuvoirs aménagés par les chasseurs pour alimenter les animaux qui constituent leur gibier. Ca me fait repenser à un discours tenu par un de ces
avec qui j’ai dîné l’autre soir. Les chasseurs alimentent le gibier afin de le faire prospérer et se multiplier. Après, ils prétendent devoir abattre les chevreuils et sangliers parce qu’ils sont trop nombreux. Et ce … (censuré) disait qu’il n’aimait pas faire ça. La bêtise d’un tel raisonnement laisse pantois. Ne pas avoir répondu en envoyant ce crétin dans le mur, ça fait partie de la B.A. que j’ai accomplie ce week-end :
Ceci dit, il y a un animal qui a bien profité de sa promenade, c’est Ulysse, bien sûr. Ca faisait longtemps qu’on n’en avait pas fait une sérieuse et, sur cette photo, on dirait qu’il rigole pendant qu’il court :
Au loin, on aperçoit Evreux. Plus loin qu’il n’y paraît sur cette photo car j’ai zoomé au maximum, ce qui écrase les perspectives et réduit les distances :
Jusque là, Ulysse avait contourné les flaques, mais la tentation, finalement, a dû être trop forte :
Plus loin, le chemin donne de sérieux signes de fatigue après le passage de voyous en 4x4. Quand on pense que certains prétendent participer ainsi à l’entretien de ces chemins ! Lorsque, à force de ravinement, les chemins deviendront impraticables même pour eux, qui aura gagné quelque chose dans l’histoire ?
Un forage géologique a lieu à proximité du chemin, ce qui laisse à penser qu’un chantier de construction s’installera bientôt par ici. Dommage :
Enfin, nous repassons sous l’aqueduc au delà duquel nous attend notre voiture :
Eh bien, je ne suis pas trop rouillé : j’ai pu faire les 10 km sans problème. Cette balade est toute en faux-plat. Elle démarre au fond de la vallée de l’Iton, grimpe jusqu’à Gauville, en pente douce à part une grimpette raide, puis redescend en pente douce. Je suis arrivé au bout sans faitgue particulière, comme si je n’avais jamais cessé de m’entraîner. Tant mieux.
Ulysse, par contre, a eu droit à une douche dès le retour : il ramenait dans ses poils une quantité de gadoue !.. Il n’aime pas bien, mais il est patient et se laisse bien faire.