Heu - Reux, je suis un homme heureux. Vers 14h30, je suis parti de chez moi pour aller faire une marche. Je voulais faire un circuit commençant près d’Evreux et que je n’ai encore jamais fait. Chez moi, le temps était peu engageant. Le brouillard ne s’était pas levé et il ne ne faisait pas très chaud ; j’ai donc emporté un blouson, mais je le laisserai dans la voiture. En effet, arrivé au point de départ j’étais sous un ciel presque complètement dégagé, avec seulement quelques cumulus très légers, qui s’éloignaient ou disparaissaient. Finalement, j’ai eu un temps magnifique, une température de l’ordre de 15 degrés, pas de vent.
Le départ se fait près de jardins familiaux organisés par la ville d’Evreux. Des gens louent ici une parcelle de terrain et ils peuvent y cultiver ce qu’ils veulent :
Ensuite, on s’engage dans un chemin forestier. Des barrières en interdisent l’entrée aux engins motorisés. J’y rencontrerai cependant beaucoup de monde : d’autres marcheurs, des cyclistes, des coureurs, et d’autres encore que je vous montrerai plus loin :
On longe le terrain de golf d’Evreux, qu’on aperçoit à travers les noisetiers. Le marquage du parcours manque presque de discrétion. En rouge et blanc, c’est le GR26 qui passe par là. En jaune, c’est mon circuit. J’ignore pour qui est ce rond jaune encadré d’un carré blanc.
Sur une partie de ce chemin en bordure du golf, nous rencontrerons de nombreux crapauds. Cela a bien intrigué Ulysse :
Une balade sans un peu de côte à franchir, c’est un peu comme un plat sans sel. C’est très peu aujourd’hui : 20 mètres à environ 50% de pente. Admirez la couleur du ciel derrière les arbres. Une broutille ce raidillon :
Quelques vaches paissent paisiblement et ne se dérangeront pas pour nous :
A proximité du village de Gauville la Campagne, nous rencontrons deux cavalières avec qui je converserai quelques instants. Je leur ai dit où je racontais mes balades et elles m’ont chargé de transmettre leur salut à tous mes lecteurs. Voilà qui est fait :
La suite du parcours est plus champêtre. Après avoir longé un bois, on découvre au loin la ville d’Evreux :
De nouveau, nous longeons le terrain de golf, un peu plus fréquenté à cette heure plus tardive de l’après-midi :
Après être passé sous cet ancien aqueduc, il nous restera 200 mètres environ pour rejoindre la voiture. Admirez, là aussi, la couleur du ciel. Et dire que, jusqu’à dimanche, on est en hiver !
Quel bonheur de pouvoir ainsi profiter du moindre rayon de soleil. Je ne sais pas si j’arrive bien à communiquer toute la joie que j’éprouve à faire ces marches. Je voudrais que, ayant lu ces compte-rendus, au moins quelques uns d’entre vous se disent : « allez, j’y vais moi aussi », qu’ils éprouvent les mêmes joies, et les décrivent avec le même enthousiasme. Si c’était le cas, mon bonheur en serait décuplé.