Ma femme n’étant pas très bien aujourd’hui, je lui ai conseillé de rester au chaud dans la maison, et je suis allé faire les courses du week-end. Je déteste ça, mais enfin, une fois de temps en temps, ça passe. Du coup, je ne me suis pas trop éloigné de chez moi pour ma balade de l’après-midi. J’ai aussi bien fait parce que le temps n’était guère engageant et le plus beau paysage aurait sans doute paru bien monotone.
A la sortie du village, l’une des mares recevant les eaux de ruissellement. Elle fait bien triste avec tous ces roseaux jaunis par l’automne.
Parmi les rares arbres rencontrés sur ce parcours essentiellement champêtre, je remarque que les feuilles sont restées sur les chênes, même toutes jaunes.
Au sol, il n’y a déjà plus que des feuilles de chênes. Les feuilles d’autres arbres ont déjà été putréfiées et sont redevenues poussières. Les feuilles de chênes, elles, font cela en trois ans environ, ce qui explique que ce sont les seules feuilles qu’on verra encore au sol tout au long de l’hiver.
A proximité, des mûriers dont les feuilles, à différents stades d’évolution saisonnière, offrent des palettes de couleurs somptueuses.
_________________
Les scientifiques lisent des tas de livres et disent ne rien savoir.
Les religieux lisent un livre et prétendent tout expliquer.
Dans la tête à Frédy